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Rechercher dans le corpus des Mazarinades
(138 occurrences trouvées)
Résultat de votre recherche de l'expression "aisez" dans le corpus des Mazarinades :
Occurrence
26. Dubosc-Montandré, Claude [?]. DISCOVRS IMPORTANT SVR L’AVTHORITÉ DES... (1652) chez [s. n.] à Paris , 14 pages. Langue : français. Voir aussi B_10_30. Référence RIM : M0_1125 ; cote locale : B_10_26. Texte édité par Morvan Perroncel le 2012-10-01 16:45:39.
& des fuseliers,
des Sergens & d’autres hommes qui n’en auoient
que l’apparence exercer des barbaries incroyables, arracher
les enfans de la mamelle, & le pain des peres & des
meres, pour les forcer au payement d’vne taxe d’emprunt
& d’aisez, de Tailles & de subsistances, remplir au defaut
de ce les prisons de ces pauures gens, mesme pour
des soliditez contre toutes les formes de droict & de Iustice,
& menacer de gibets & de tortures tous ceux qui en
feroient le moindre murmure, duquel estant
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Occurrence
27. Louis (XIV), Phélipeaux... . DECLARATION DV ROY, PAR LAQUELLE tous les... (1649 [?]) chez [s. n.] à [s. l.] , 4 pages. Langue : français. Sans page de titre. Signé au colophon.. Référence RIM : M0_920 ; cote locale : A_1_14. Texte édité par Patrick Rebollar le 2012-07-20 10:54:19.
leur faute excite plustost en nous
des mouvemens de compassion, que de colére à l’encontre d’eux, Nous
voudrions bien qu’ouvrant les yeux, ils pussent aussi promptement connoistre
la vérite de leur malheureuse condition où l’on les a engagez,
qu’ils ont esté aisez à suivre la passion déreglée de celuy que nous leur
avions donné pour les gouverner sous nostre auctorité. Nous sommes
prests d’oublier ce mouvement si prompt qui les a emportez à nous désobeyr,
& s’ils ont recours à nostre bonté, ils connoistront l’amour
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Occurrence
28. P. D. B. D. P. [signé]. HARANGVE EN PROVERBES, FAITE A LA REINE, Par... (1652) chez [s. n.] à Paris , 32 pages. Langue : français. Référence RIM : M0_1562 ; cote locale : B_15_41. Texte édité par Morvan Perroncel le 2012-10-27 10:08:51.
on deuient
Maistre : toutefois ceux qui mettroient ce
discours en auant, auroient trop beu d’vne fois,
& marche sur de mauuaise herbe, & prendroient
sans doute Marthe pour Renard, puis
que les seruices que ce mal-heureux a rendus à
la France sont bien aisez à compter, parce que
le nombre n’en est pas grand : aussi dit-on qu’il
est heureux dans ses entreprises, comme si tout
fondoit, d’où vient qu’on l’accuse auec iustice
du mauuais temps qui court, & de ce que les
affaires de cét Estat depuis cinq ou
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Occurrence
29. Saint-Amant, Marc-Antoine... . LA ROME RIDICVLE, CAPRICE. ([s. d.]) chez [s. n.] à [s. l.] , 56 pages. Langue : français, latin, italien. Référence RIM : Mx ; cote locale : B_18_36. le 2012-12-28 14:59:15.
Maints Grisons secs, & malnourris
M’y font la guerre à toute outrance,
I’en gronde comme vn vieux limier ;
Bref, je gite en melon de France,
Sur vne couche de fumier.
LXIX.
Quels tyrans de leurs propres aises,
Quels assez rudes Champions
Y soutiendroient les Scorpions,
Les fiers Cousins & les Punaises ?
Qui pourroit s’y parer des maux
Causez par certains animaux,
Qui font vrayment mourir de rire ?
Ie meurs de peur en y pensant :
Mais
Occurrence
30. Saint-Joseph (révérend... . CATECHISME DES PARTISANS, OV RESOLVTIONS... (1649) chez Besogne (Cardin) à Paris , 15 pages. Langue : français. Avec permission. Autre édition de C_1_7. Voir aussi C_1_8 (suite). Dans Choix I de Moreau. Pièce 31 sur les 52 de Carrier.. Référence RIM : M0_652 ; cote locale : D_1_9. Texte édité par Morvan Perroncel le 2012-04-20 10:30:55.
& pilleries, qu’ils se persuadent estre permises
& legitimes. Dites le mesme des Tresoriers qui composent des Ordonnances, & des
assignations que l’on a tiré sur eux.
D. Depuis quelques années, on a inuenté vne nouuelle sorte d’imposition, sous le
nom d’Aysez & sous-Aysez, qui a fait beaucoup de bruit, & dont plusieurs se plaignent,
& à mon iugement auec raison : Ie vous prie de m’en dire le vostre ?
R. A cela ie ne sçay que vous respondre. Le cœur me saigne quand i’y pense Cette
inuention n’est pas des
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Occurrence
31. Saint-Joseph (révérend... . CATECHISME DES PARTISANS, OV RESOLVTIONS... (1649) chez Besogne (Cardin) à Paris , 15 pages. Langue : français. Avec permission. Autre édition de C_1_7. Voir aussi C_1_8 (suite). Dans Choix I de Moreau. Pièce 31 sur les 52 de Carrier.. Référence RIM : M0_652 ; cote locale : D_1_9. Texte édité par Morvan Perroncel le 2012-04-20 10:30:55.
qu’ils se persuadent estre permises
& legitimes. Dites le mesme des Tresoriers qui composent des Ordonnances, & des
assignations que l’on a tiré sur eux.
D. Depuis quelques années, on a inuenté vne nouuelle sorte d’imposition, sous le
nom d’Aysez & sous-Aysez, qui a fait beaucoup de bruit, & dont plusieurs se plaignent,
& à mon iugement auec raison : Ie vous prie de m’en dire le vostre ?
R. A cela ie ne sçay que vous respondre. Le cœur me saigne quand i’y pense Cette
inuention n’est pas des hommes, elle ne peut
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Occurrence
32. Saint-Joseph (révérend... . CATECHISME DES PARTISANS, OV RESOLVTIONS... (1649) chez Besogne (Cardin) à Paris , 15 pages. Langue : français. Avec permission. Autre édition de C_1_7. Voir aussi C_1_8 (suite). Dans Choix I de Moreau. Pièce 31 sur les 52 de Carrier.. Référence RIM : M0_652 ; cote locale : D_1_9. Texte édité par Morvan Perroncel le 2012-04-20 10:30:55.
iamais, c’est assez, encore qu’ils ne trouuent plus rien à prendre. Il y a encore
vn autre mal dans cette maudite inuention. C’est la methode que l’on a tenuë
pour ces leuées : car ie ne dïray en cecy que ce dont ie suis témoin, qu’ayant fait signifier
des taxes d’Aysez, ceux ausquels la signification estoit faite, ayant recours
aux partisans à Paris, ou à leurs sous-traittans ou Commis dans les prouinces, en
estoient facilement dispensez, en donnant à sousmain le quart ou le tiers de leur taxe,
au lieu desquels on en substituoit
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Occurrence
33. Saint-Joseph (révérend... . CATECHISME DES PARTISANS, OV RESOLVTIONS... (1649) chez Besogne (Cardin) à Paris , 32 pages. Langue : français. Avec permission. Voir aussi D_1_9 (autre édition) et C_1_8 (suite). Dans Choix I de Moreau. Pièce 31 des 52 de Carrier.. Référence RIM : M0_652 ; cote locale : C_1_7. le 2012-04-20 10:37:53.
pilleries, qu’ils se persuadent estre permises & legitimes.
Dites le mesme des Tresoriers qui composent des Ordonnances,
& des assignations que l’on a tiré sur eux.
D, Depuis quelques années, on a inuenté vne nouuelle
sorte d’imposition, sous le nom d’Aisez & sous-aysez, qui
a fait beaucoup de bruit, & dont plusieurs se plaignent, &
à mon iugement auec raison. Ie vous prie de m’en dire
le vostre ?
R. A cela ie ne sçay que vous respondre. Le cœur me saigne
quand i’y pense. Cette inuention n’est pas
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Occurrence
34. Saint-Joseph (révérend... . CATECHISME DES PARTISANS, OV RESOLVTIONS... (1649) chez Besogne (Cardin) à Paris , 32 pages. Langue : français. Avec permission. Voir aussi D_1_9 (autre édition) et C_1_8 (suite). Dans Choix I de Moreau. Pièce 31 des 52 de Carrier.. Référence RIM : M0_652 ; cote locale : C_1_7. le 2012-04-20 10:37:53.
se persuadent estre permises & legitimes.
Dites le mesme des Tresoriers qui composent des Ordonnances,
& des assignations que l’on a tiré sur eux.
D, Depuis quelques années, on a inuenté vne nouuelle
sorte d’imposition, sous le nom d’Aisez & sous-aysez, qui
a fait beaucoup de bruit, & dont plusieurs se plaignent, &
à mon iugement auec raison. Ie vous prie de m’en dire
le vostre ?
R. A cela ie ne sçay que vous respondre. Le cœur me saigne
quand i’y pense. Cette inuention n’est pas des hommes,
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Occurrence
35. Saint-Joseph (révérend... . CATECHISME DES PARTISANS, OV RESOLVTIONS... (1649) chez Besogne (Cardin) à Paris , 32 pages. Langue : français. Avec permission. Voir aussi D_1_9 (autre édition) et C_1_8 (suite). Dans Choix I de Moreau. Pièce 31 des 52 de Carrier.. Référence RIM : M0_652 ; cote locale : C_1_7. le 2012-04-20 10:37:53.
c’est assez, encore qu’ils ne trouuent plus rien
à prendre. Il y a encore vn autre mal dans cette maudite
inuention. C’est la methode que l’on a tenue pour ces leuées ?
car ie ne diray en cecy que ce dont ie suis tesmoin,
qu’ayant fait signifier des taxes d’Aysez, ceux ausquels la
signification estoit faite, ayant recours aux partisans a Paris,
ou à leurs sous-Traitans ou Commis dans les Prouinces,
en estoient facilement dispensez, en donnant a sousmain
le quart ou le tiers de leur taxe, au lieu desquels on
en substituoit
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Occurrence
36. Voysin [signé]. ADVERTISSEMENT TRES-IMPORTANT ET TRES VTILE... (1649) chez [s. n.] à [s. l.] , 23 pages. Langue : français. Voir aussi D_1_10. Référence RIM : M0_462 ; cote locale : B_14_38. le 2012-12-02 14:22:15.
de renouueller au Cardinal de satisfaire à son
auarice & à la passion qu’il auoit de continuer la guerre.
Il eut recours à toutes sortes d’impositions extraordinaires,
les Intendances furent multipliées, les
Compagnies de Fuzeliers mises sur pied les taxes d’Aisés
introduites dans les villes & dans la campagne, les
gages des Officiers retranchez, les Semestre de Parlement
& creations d’vne infinité d’Officiers establies
sans verification & par de simples Arrests du Conseil,
c’est à dire à son plaisir &
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Occurrence
37. Voysin [signé]. ADVERTISSEMENT TRES-IMPORTANT ET TRES VTILE... (1649) chez [s. n.] à [s. l.] , 23 pages. Langue : français. Voir aussi D_1_10. Référence RIM : M0_462 ; cote locale : B_14_38. le 2012-12-02 14:22:15.
autres
partisans, d’aduancer quinze cens mil liures à quinze
pour cent d’interest, & à condition d’estre remboursez
sur les premiers deniers prouenans des recouuremens
extraordinaires, c’est à dire des retranchemens des
rentes, & des gages, des taxes d’aisez, & de creations
d’offices, qui sont tous moyens condamnez par la Declaration
du mois d’octobre, lesquels il se promet faire
reuiure contre toute iustice, & contre la disposition
d’vne loy si iuste, & qui estant le seul fruit de tant de
maux que nous
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Occurrence
38. Voysin [signé]. ADVERTISSEMENT TRES-IMPORTANT ET TRES VTILE... (1649) chez [s. n.] à [s. l.] , 23 pages. Langue : français. Voir aussi D_1_10. Référence RIM : M0_462 ; cote locale : B_14_38. le 2012-12-02 14:22:15.
si cruellement
par les rigoureuses contraintes solidaires qu’il a
fait exercer contre vos personnes : A vous Bourgeois
& Marchands, si vous pouuez encore voir des toisez
de vos maisons, des rolles en blanc, & des garnisons
chez vous pour le payement de taxes d’aisez faites à
discretion, & pour satisfaire à ses plaisirs, à sa vengeance,
& à son auarice.
C’est à vous Officiers à esprouuer vostre patience,
& de voir si vous pouuez vous resoudre de luy abandonner
vos gages, & la fonction entiere de vos
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Occurrence
39. Voysin [signé]. ADVERTISSEMENT TRES-IMPORTANT ET TRES-VTILE... (1649) chez [s. n.] à [s. l.] , 23 pages. Langue : français. Voir aussi B_14_38. Référence RIM : M0_462 ; cote locale : D_1_10. le 2012-12-02 14:26:13.
de renouueller au Cardinal de satisfaire à son
auarice & à la passion qu’il auoit de continuer la guerre.
Il eut recours à toutes sortes d’impositions extraordinaires,
les Intendances furent multipliées, les
Compagnies de Fuzeliers mises sur pied, les Taxes d’Aisés
introduites dans les villes & dans la campagne, les
gages des Officiers retranchez, les Semestres de Parlement,
& creations d’vne infinité d’Officiers establis
sans verification, & par de simples Arrests du Conseil,
c’est à dire à son plaisir
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Occurrence
40. Voysin [signé]. ADVERTISSEMENT TRES-IMPORTANT ET TRES-VTILE... (1649) chez [s. n.] à [s. l.] , 23 pages. Langue : français. Voir aussi B_14_38. Référence RIM : M0_462 ; cote locale : D_1_10. le 2012-12-02 14:26:13.
partisans, d’aduancer quinze cens mil liures à quinze
pour cent d’interest, & à condition d’estre remboursez
sur les premiers deniers prouenans des recouuremens
extraordinaires, c’est à dire, des retranchemens
des rentes, & des gages, des taxes d’aisez, & de creations
d’offices, qui sont tous moyens condamnez par la Declaration
du mois d’Octobre, lesquels il se promet faire
reuiure contre toute Iustice, & contre la disposition
d’vne loy si iuste, & qui estant le seul fruict de tant de
maux que nous
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Occurrence
41. Voysin [signé]. ADVERTISSEMENT TRES-IMPORTANT ET TRES-VTILE... (1649) chez [s. n.] à [s. l.] , 23 pages. Langue : français. Voir aussi B_14_38. Référence RIM : M0_462 ; cote locale : D_1_10. le 2012-12-02 14:26:13.
si cruellement
par les rigoureuses contraintes solidaires qu’il a
fait exercer contre vos personnes. A vous Bourgeois
& Marchands, si vous pouuez encore voir des toisez
de vos maisons, des rolles en blanc, & des garnisons
chez vous pour le payement de taxes d’aisez raifes à
discretion, & pour satisfaire à ses plaisirs, à sa vengeance,
& à son auarice.
C’est à vous, Officiers, à esprouuer vostre patience,
& de voir si vous pouuez vous resoudre de luy abandonner
vos gages, & la fonction entiere de vos
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Occurrence
42. Anonyme. LA VOIX DV PEVPLE DE PROVENCE, Contre les... (1649) chez [s. n.] à [s. l.] , 20 pages. Langue : français. Voir aussi A_7_68. Référence RIM : M0_4059 ; cote locale : C_10_53. le 2013-01-20 16:16:46.
les iussions reïterées,
voire depuis dix ans combien les Officiers de ces
deux Compagnies ont ils souffert de creuës, de citations,
& des interdictions sur le refus de quantité d’Edicts,
mesmes de l’Eslection, des Auditeurs des Comptes,
des taxes sur les aisez, du cinq pour cent, de la Comptabilité,
des taxes sur chaque ville, & de tant d’autres
dont les registres font foy, qui alloient à la subuersion
entiere du Pays, à la conseruation duquel ces deux Cours
sont trop attachées par toute sorte de deuoirs &
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Occurrence
43. Anonyme. LA VOIX DV PEVPLE DE PROVENCE, Contre les... (1649) chez [s. n.] à [s. l.] , 20 pages. Langue : français. Voir aussi C_10_53. Référence RIM : M0_4059 ; cote locale : A_7_68. le 2013-01-20 16:20:35.
les iussions reiterées,
voire depuis dix ans combien les Officiers de ces
deux Compagnies ont ils souffert de creuës, de citations,
& des interdictions sur le refus de quantité d’Edicts,
mesmes de l’Eslection, des Auditeurs des Comptes,
des taxes sur les aisez, du cinq pour cent, de la Comptabilité,
des taxes sur chaque ville, & de tant d’autres
dont les registres sont foy, qui alloient à la subuersion
entiere du Pays, à la conseruation duquel ces deux Cours
sont trop attachées par toute sorte de deuoirs &
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Occurrence
44. Anonyme. LE BON CITOIEN FAISANT VOIR. I.... (1652) chez [s. n.] à Paris , 23 pages. Langue : français, latin. Référence RIM : M0_585 ; cote locale : B_19_55. Texte édité par Morvan Perroncel le 2013-06-11 15:17:30.
se
tromper en voulant publier sa foiblesse.
Si la Cour receuoit toutes les Troupes que la
Reine de Suede & de Poulogne, ont promis
d’enuoyer & qui sont mesme en chemin, comment
leur pourrions nous resiste.
Nos Bourgeois sont peust estre bien aises
d’aller par maniere d’acquit à la Garde, les
nuicts ne sont pas encore bien longues, l’heure
de la Sentinelle n’est pas trop longue, les
fruicts seruent à espargner le pain : mais quand
le mauuais temps sera venu, que les nuicts seront
froides &
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Occurrence
45. Anonyme. LE BON FRANÇOIS AV VERITABLE MAZARIN... (1651) chez Vivenay (Nicolas) à Paris , 19 pages. Langue : français, latin. Référence RIM : M0_588 ; cote locale : B_20_22. le 2013-02-09 02:12:06.
de son authorité.
Quoy les Tailles en party & exigées à main armées,
la France abandonnée au pillage des Partisans,
la Iustice entre les mains de personnes pour
la pluspart associées auec ceux mesmes qui auoiẽt
traictez des recouuremens, les taxes des Aisez
qui ont acheué de ruiner le commerce, les Officiers
sans gages & sans fonction, la Noblesse à la
subsistance cõme les Roturiers, la multiplication
d’Offices inutiles, toutes sortes de taxes en vsage
sans autre raison que celle du caprice & de la
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Occurrence
46. Anonyme. LE BON FRANÇOIS AV VERITABLE MAZARIN... (1651) chez Vivenay (Nicolas) à Paris , 19 pages. Langue : français, latin. Référence RIM : M0_588 ; cote locale : B_20_22. le 2013-02-09 02:12:06.
&
aux impositions, il en est plus redeuable à la Gardeuse
de chese de S. Eustache, qu’à la moderation
d’vn Gouuernement qui a voulu introduire les
toisés, ce que le Cardinal de Richelieu n’a iamais
fait ; & lequel en renouuellant les taxes des Aisez,
a donné le dernier coup au trafic qui estant vne
des sources de l’Estat, nous pouuons dire que ce
Cardinal ne l’a pas moins tarie par ceste inuention,
que par la piratrie qu’il a fait exercer dans
toutes les Mers.
Voila la veritable cause du
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Occurrence
47. Anonyme. LE CENSEVR POLITIQVE. AV TRES-AVGVSTE... (1649) chez Colombel (Matthieu) à Paris , 28 pages. Langue : français. Avec permission. Voir aussi C_2_27. Référence RIM : M0_668 ; cote locale : E_1_120. le 2013-06-30 11:45:02.
Païsans qui s’habillent de toiles,
Vendent leur caneuas pour en faire des voiles :
Qu’au lieu d’estre glacez sous ces pauures habits,
Ils en tirent de bons du dos de leurs brebis.
Bref qu’en la regallant sur ce qu’on leur relaxe,
S’ils deuiennent Aysez, ce ne soit point par taxe ;
Si dans vne Parroisse il vient quelque accident
Ruïneux, non commun, & qui soit éuident :
Alors pour soulager la Parroisse abattuë,
Chacun à la pareille aussi-tost s’éuertuë,
Par reject general dessus
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Occurrence
48. Anonyme. LE CENSEVR POLITIQVE. AV TRES-AVGVSTE... (1649) chez Colombel (Matthieu) à Paris , 28 pages. Langue : français. Avec permission. Voir aussi E_1_120. Référence RIM : M0_668 ; cote locale : C_2_27. le 2013-06-30 11:56:15.
Païsans qui s’habillent de toiles,
Vendent leur caneuas pour en faire des voiles :
Qu’au lieu d’estre glacez sous ces pauures habits,
Ils en tirent de bons du dos de leurs brebis.
Bref qu’en la regallant sur ce qu’on leur relaxe,
S’ils deuiennent Aysez, ce ne soit point par taxe ;
Si dans vne Parroisse il vient quelque accident
Ruïneux, non commun, & qui soit éuident :
Alors pour soulager la Parroisse abattuë,
Chacun à la pareille aussi-tost s’éuertuë,
Par reject general dessus
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Occurrence
49. Anonyme. LE COMMERCE DES NOVVELLES RESTABLY, OV LE... (1649) chez [s. n.] à Paris , 16 pages. Langue : français. Référence RIM : M0_718 ; cote locale : C_1_17. Texte édité par Site Admin le 2013-07-07 09:52:27.
Cette fine matoise s’est toutesfois si bien intriguée dans
cét estat, sous ombre qu’elle s’accompagne quelquefois
de la Donzelle verité qu’on luy donne vne generale approbation ;
Depuis les petits iusqu’aux grands on ne parle
d’affaires que par Gazette, les aisez en font des recueils &
les acheptent, d’autres se contentent de les lire en payent
certain droit pour cette lecture ; & bref dans la plus serieuse
compagnie, on dira, que dit-on de nouueau, qu’apprenez
vous de bon ? comment vont les affaires ? auez vous
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Occurrence
50. Anonyme. LE FOVRRIER DESTAT, MARQVANT LE LOGIS d’vn... (1652) chez [s. n.] à Paris , 7 pages. Langue : français. Référence RIM : M0_1407 ; cote locale : B_14_36. le 2013-07-20 17:18:56.
& Manican, au Bois de
Vincennes, dans la Chambre de Iean de Vert.
Le Duc de Boüllon, à la Tour de la Bastille,
dans l’apartement tenu l’espace de douze mois
par sa femme, & sa sœur.
Le Mareschal de Tureine, & Comte de Harcourt,
aux Princes mal aisés & Cadets de fortune.
Le Roy d’Angleterre, à l’Esperance perduë.
Le Duc d’Yoik, à la Sentinelle.
La Reine d’Angleterre, aux Repenties.
Le Cardinal de Retz à l’Hostel de Cheureuse,
feuilletant son Breuiaire.
Les Dues de
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Occurrence
51. Anonyme. LE FRANÇOIS DES-ABVSÉ, MONSTRANT LES... (1652) chez [s. n.] à Paris , 19 pages. Langue : français. Référence RIM : M0_1410 ; cote locale : B_16_55. le 2013-07-20 17:30:42.
plus saine & plus robuste, & aussi pour l’accoustumer à
fuïr les excez de bouche, qui produisent tous les autres ;
estant tout euident que le gourmand est voluptueux pour la
liaison naturelle qu’il y a entre ces deux vices ; mol, pource
quil ayme trop ses aises, dizeteux, pource qu’il fait trop de
dépense, & enfin trompeur & rauisseur, pource qu’il luy
saut plus de bien pour fournir à ses delices & desbauches,
qu’il n’en peut acquerir legitimement, & que d’ailleurs
estant paresseux & faineant, il
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Occurrence
52. Anonyme. LE FRANÇOIS DES-ABVSÉ, MONSTRANT LES... (1652) chez [s. n.] à Paris , 19 pages. Langue : français. Référence RIM : M0_1410 ; cote locale : B_16_55. le 2013-07-20 17:30:42.
plus penible :
Que si quelqu’vn des plus heureux peut se deffendre des
chagrins & inquietudes, dont la plus grande partie des personnes
plus reglées est agitée, il trouuera la peine & le soucy
dans ses delices mesmes, & dans son plus profond repos,
les aises & les voluptez ayans leurs fatigues & leurs maux
aussi bien que les exercices legitimes : Mais de plus, il est
tres certain que le trauail à ses plaisirs & ses diuertissements
beaucoup plus réels & plus agreables que l’oisiueté ; il deuient
facile à
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Occurrence
53. Anonyme. LE MANIFESTE VERITABLE DES INTENTIONS DE MR... (1651) chez [s. n.] à [s. l.] , 8 pages. Langue : français. Voir aussi C_11_2. Référence RIM : M0_2404 ; cote locale : B_14_23. le 2013-02-09 14:34:17.
certains petits Passereaux, qu’il faisoit venir
en les appellant de loin.
Il n’est donc que trop probable que les entrées des Majoritez sont fort à
craindre ; & que mesme les Roys ne se trouuans pas assez forts pour soustenir
tout le poids de leur Estat, sont bien aises de s’en delasser sur la conduite
de ceux, que leurs propres inclinations leur font choisir. C’est cette consideration,
Mon Lecteur, qui faisant apprehender vn semblable malheur pour
la France à M. le Prince, le fait interesser genereusement pour l’empescher,
&
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Occurrence
54. Anonyme. LE MANIFESTE VERITABLE DES INTENTIONS DE MR... (1651) chez [s. n.] à [s. l.] , 16 pages. Langue : français. Voir aussi B_14_23. Référence RIM : M0_2404 ; cote locale : C_11_2. Texte édité par Morvan Perroncel le 2013-03-26 14:02:00.
Passereaux,
qu’il faisoit venir en les appellant de loin.
Il n’est donc que trop probable que les entrées
des Majoritez sont fort à craindre ; & que mesme
les Roys ne se trouuans pas assez forts pour soustenir
tout le poids de leur Estat, sont bien aises de
s’en delasser sur la conduite de ceux que leurs propres
inclinations leur font choisir. C’est cette consideration,
Mon Lecteur, qui faisant apprehender
vn semblable mal heur pour la France à Mr le
Prince, le fait interresser genereusement pour
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Occurrence
55. Anonyme. LE MERCVRE DE LA COVR, CONTENANT La Harangue... (1652) chez [s. n.] à Paris , 32 pages. Langue : français, latin. Partie 3 sur 5. Ensemble de B_18_1 à B_18_5. Dans Choix I de Moreau. Référence RIM : M0_2452 ; cote locale : B_18_3. Texte édité par Site Admin le 2013-02-09 16:01:40.
de guerre à Paris, ce qui vous feroit bien de la
peine, ils offrent de l’argent aux Princes pour leuer
des troupes. Le Card. Ils ne s’accorderont iamais
sur ce chapitre-là, nous y auons donné bon ordre.
Le Duc de Lor. Il faut donc auoüer que les badauts
sont bien aisez à dupper, Paris qui est la plus puissante
& la plus riche Ville du monde, qui peut entretenir
vingt mille hommes de guerre sans s’incommoder
beaucoup, se laisser reduire à cette extremité,
vous estes bien-heureux M. le C. d’auoir
affaire à telles sortes de
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Occurrence
56. Anonyme. LE MIROIR DES SOVVERAINS OV SE VOID L’ART... (1649) chez Noël (François) à Paris , 50 pages. Langue : français. Référence RIM : M0_2478 ; cote locale : C_6_21. Texte édité par Site Admin le 2013-09-21 15:31:57.
monde.
Les Roys & les Princes comme peres de
leurs peuples, sont obligez en tout temps de
faire amas de beaucoup de biens pour leurs enfans,
s’ils ne veulent porter ceste qualité auec
iniustice. Il leur est bien plus glorieux de
commander à des aisez, qu’à des miserables. Ils
ne doiuẽt pas estre comme ces simulacres des
Gentils, dont parle le Prophete Royal Dauid,
qui ont vne bouche & ne parle point : qui ont
vne veuë & ne sçauroient voir, qui ont des
oreilles & ne peuuent ouyr, qui ont des
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Occurrence
57. Anonyme. LE MIROVER DE LA REYNE. Luy representant... (1652) chez Chevalier (Jacob) à Paris , 16 pages. Langue : français. Référence RIM : M0_2482 ; cote locale : B_20_10. le 2013-09-21 15:50:23.
de s’allumer pour aller
par apres deuorer toutes les Prouinces, & puis retourner
à sa source y faire vn dernier effort.
Cette leuée de bouclier qu’on qualifie du titre d’enleuement
du Roy, a ruiné l’épargne, incommodé les
grands & plus aysez du Royaume, & mis à sec la meilleure
partie des familles particulieres.
Dans la iuste apprehension que vous auiez que toute
la hayne publique ne vint à tomber sur le Mazarin vous
pristes la resolution de la rejetter sur M. le Prince qui
en auoit esté le
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Occurrence
58. Anonyme. LE ROYAL AV MAZARIN Luy faisant voir par la... (1652 [?]) chez [s. n.] à [s. l.] , 32 pages. Langue : français. Sans page de titre.. Référence RIM : M0_3561 ; cote locale : B_10_4. le 2013-12-09 14:35:15.
qu’il auoit de manier sans aucun interest les affaires
de cet Estat, il ne peut iamais consentir à mettre
aucun de ses proches dans les charges de la Couronne,
iusqu’à ce que s’y voyant obligé par les instantes
poursuittes des Estats generaux, qui furent
bien aises de les en pouruoir, il protesta hautement
au Chancelier Kilnozzi qui luy en auoit porté la
parole, que ses inclinations particulieres l’eussent
bien fait consentir à ce chois ; mais que neantmoins
il n’eut iamais donné aucun tesmoignage, pour ne
se montrer
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Occurrence
59. Anonyme. LE SECOND RETOVR DV CAR. MAZARIN à la Cour,... (1652) chez [s. n.] à Paris , 8 pages. Langue : français, latin. Référence RIM : M0_3611 ; cote locale : B_13_57. le 2013-12-14 15:13:32.
donné de la paix, i’ay tousiours aprehendé
la Guerre. Et certes si nous venons à cõsiderer
le peu de disposition & les grands obstacles
qui se trouuent d’vn costé & d’autre
pour l’accommodement des affaires, nous trouuerons
qu’il n’y a que les plus aisez à tromper
qui l’ont voulu croire. Le partement du C. M.
estoit vn appuy sur lequel on pouuoit fonder
l’esperance de la paix. La Declaration de Messieurs
les Princes faite deuant toutes les Chambres
assemblees du Parlement & dans la Chambre
des Comptes
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Occurrence
60. Anonyme. LE TOMBEAV DE LA MEDISANCE. (1649) chez [s. n.] à [s. l.] , 6 pages. Langue : français. La date est imprimée en chiffres arabes. Voir aussi A_7_59. Référence RIM : M0_3780 ; cote locale : C_10_35. le 2013-12-29 07:58:09.
car ie sçay bien que la grace nous fait aimer Dieu plus que
nous mesmes, & il est bien iuste, parce qu’il est le principe
de nostre amour, puis qu’il l’est de nostre existence. Comme
nous nous aimons plus que les autres, nous sommes
bien aises d’auoir lieu de nous estimer d’auantage, pour
nous estimer d’auantage, il faut trouuer des deffauts en autruy
qui ne soient pas en nous, ou quand mesme ils y seroient,
l’amour propre nous ferme les yeux pour nos défauts,
& nous les ouure pour ceux d’autruy.
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Occurrence
61. Anonyme. LE TOMBEAV DE LA MEDISANCE. (1649) chez [s. n.] à [s. l.] , 6 pages. Langue : français. La date est imprimée en chiffres arabes. Voir aussi C_10_35. Référence RIM : M0_3780 ; cote locale : A_7_59. le 2013-12-29 08:00:47.
car ie sçay bien que la grace nous fait aimer Dieu plus que
nous mesmes, & il est bien iuste, parce qu’il est le principe
de nostre amour, puis qu’il l’est de nostre existence. Comme
nous nous aimons plus que les autres, nous sommes
bien aises d’auoir lieu de nous estimer d’auantage, pour
nous estimer d’auantage, il faut trouuer des deffauts en autruy
qui ne soient pas en nous, ou quand mesme ils y seroient,
l’amour propre nous ferme les yeux pour nos défauts,
& nous les ouure pour ceux d’autruy.
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Occurrence
62. Anonyme. L’ANTI-LIBELLE, EN VERS BVRLESQVES. (1649) chez Dupont (Pierre) à Paris , 12 pages. Langue : français. Avec permission.. Référence RIM : M0_91 ; cote locale : C_2_7. le 2013-02-01 13:56:36.
porte son harpie main,
Iusques aux herbes du iardin,
Apres auoir vuidé sa chambre
De diamant, & d’or & dambre,
De vaisseaux d’argent & destain,
De lits de Damats de satin,
De tapisseries de chaises
De coussins ou l’on prend ces aises,
De tableaux ou l’on voit dépeints
Les mesmes effets inhumains,
D’autres guerres iadis cruelles
A present à la veuë belles,
Enfin de tout ce qui se voit
Qui prendre se peut ou se doit,
Car les murs sans trop entreprendre
Ne
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Occurrence
63. Anonyme. L’HEVREVSE RENCONTRE D’VNE MINE D’OR... (1649) chez Henault (Mathurin) à Paris , 8 pages. Langue : français. Avec permission. Voir aussi C_5_52. Référence RIM : M0_1631 ; cote locale : A_3_81. le 2013-02-06 13:03:05.
que par bonne & ancienne
supputation, il a esté cy-deuant fait estat, que les Roys de France
commandent à soixante millions de personnes: Or il est bien
vray-semblable que parmy cette grande multitude de suiets, il
s’en trouuera bien six millions de riches ou bien aisez, lesquels en
consideration de la grande gratuité & benignité du Roy enuers
eux, par leur soulagement, & descharge de toutes Tailles, Subsides
& Imposts, payeront volontiers à sa Maiesté vn petit Tribut
de douze deniers chacun par iour, reuenant à 7. sols
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Occurrence
64. Anonyme. L’HEVREVSE RENCONTRE D’VNE MINE D’OR... (1649) chez Henault (Mathurin) à Paris , 8 pages. Langue : français. Avec permission. Voir aussi C_5_52. Référence RIM : M0_1631 ; cote locale : A_3_81. le 2013-02-06 13:03:05.
& Imposts, payeront volontiers à sa Maiesté vn petit Tribut
de douze deniers chacun par iour, reuenant à 7. sols par semaine,
à trente sols par mois, & à dix-huict liures cinq sols
par an.
Si donc six millions de personnes riches & bien-aisez payent
ce petit Tribut de douze deniers chacun par iour, il montera à
trois cent mil liures par iour, à deux millions, cent mil liures
par semaine, à neuf millions de liures par mois, & à cent neuf
millions cinq cens mil liures par an: Somme fort notable,
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Occurrence
65. Anonyme. L’HEVREVSE RENCONTRE D’VNE MINE D’OR... (1649) chez Henault (Mathurin) à Paris , 8 pages. Langue : français. Avec permission. Voir aussi C_5_52. Référence RIM : M0_1631 ; cote locale : A_3_81. le 2013-02-06 13:03:05.
à la prosperité de
l’Estat, & qui par consequent ne doiue contribuer à ses charges; à
combien grande & immense somme montera ledit Tribut, si
(en suiuant mesme la parole & la volonté de Dieu) tous les autres
suiets du Roy au dessous des riches & bien-aisez, contribuent
aussi les vns vn denier, les autres deux ou trois deniers,
sinon par iour, au moins par chacune semaine, le total dudit
Tribut n’excedera-il pas de beaucoup la susdite somme de six
vingts millions de liures?
Touchant la finance d’Offices
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Occurrence
66. Anonyme. L’HEVREVSE RENCONTRE D’VNE MINE D’OR... (1649) chez Henault (Mathurin) à Paris , 8 pages. Langue : français. Avec permission. Voir aussi C_5_52. Référence RIM : M0_1631 ; cote locale : A_3_81. le 2013-02-06 13:03:05.
Auquel aussi se verront les
grandes vtilitez & aduantages qui en reuiendront tant à l’Eglise,
qu’à la Noblesse & au tiers Estat.
Et d’autant que les pauures Mendians ne doiuent estre oubliez
en ladite police, il s’y verra aussi que les riches & bien-aysez,
contribuans seulement chacun deux deniers par iour, cela
montera à plus de vingt-millions de liures par an: Ce que ioint
aux reuenus des Hospitaux & aumosnes d’ancienne fondation,
suffira pour bien & deuëment entretenir lesdits pauures, en telle
sorte
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Occurrence
67. Anonyme. L’HEVREVSE RENCONTRE D’VNE MINE D’OR... (1649) chez Henault (Mathurin) à Paris , 8 pages. Langue : français. Avec permission. Voir aussi A_3_81. Référence RIM : M0_1631 ; cote locale : C_5_52. le 2013-02-06 13:03:39.
que par bonne & ancienne
supputation, il a esté cy-deuant fait estat, que les Roys de France
commandent à soixante millions de personnes : Or il est bien
vray semblable que parmy cette grande multitude de suiets, il
s’en trouuera bien six millions de riches ou bien aisez, lesquels en
consideration de la grande gratuité & benignité du Roy enuers
eux, par leur soulagement, & descharge de toutes Tailles, Subsides
& Imposts, payeront volontiers à sa Maiesté vn petit Tribut
de douze deniers chacun par iour, reuenant à 7. sols
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Occurrence
68. Anonyme. L’HEVREVSE RENCONTRE D’VNE MINE D’OR... (1649) chez Henault (Mathurin) à Paris , 8 pages. Langue : français. Avec permission. Voir aussi A_3_81. Référence RIM : M0_1631 ; cote locale : C_5_52. le 2013-02-06 13:03:39.
& Imposts, payeront volontiers à sa Maiesté vn petit Tribut
de douze deniers chacun par iour, reuenant à 7. sols par semaine,
à trente sols par mois, & à dix-huict liures cinq sols
par an.
Si donc six millions de personnes riches & bien-aisez payent
ce petit Tribut de douze deniers chacun par iour, il montera à
trois cent mil liures par iour, à deux millions, cent mil liures
par semaine, à neuf millions de liures par mois, & à cent neuf
millions cinq cens mil liures paran : Somme fort notable,
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Occurrence
69. Anonyme. L’HEVREVSE RENCONTRE D’VNE MINE D’OR... (1649) chez Henault (Mathurin) à Paris , 8 pages. Langue : français. Avec permission. Voir aussi A_3_81. Référence RIM : M0_1631 ; cote locale : C_5_52. le 2013-02-06 13:03:39.
à la prosperité de
l’Estat, & qui par consequent ne doiue contribuer à ses charges ; à
combien grande & immense somme montera ledit Tribut si
(en suiuant mesme la parole & la volonté de Dieu) tous les autres
suiets du Roy au dessous des riches & bien aisez, contribuent
aussi les vns vn denier, les autres deux ou trois deniers,
sinon par iour, au moins par chacune semaine, le total dudit
Tribut n’excedera-il pas de beaucoup la susdite somme de six
vingts millions de liures ?
Touchant la finance d’Offices
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Occurrence
70. Anonyme. L’HEVREVSE RENCONTRE D’VNE MINE D’OR... (1649) chez Henault (Mathurin) à Paris , 8 pages. Langue : français. Avec permission. Voir aussi A_3_81. Référence RIM : M0_1631 ; cote locale : C_5_52. le 2013-02-06 13:03:39.
Auquel aussi se verront les
grandes vtilitez & aduantages qui en reuiendront tant à l’Eglise,
qu’à la Noblesse & au tiers Estat.
Et d’autant que les pauures Mendians ne doiuent estre oubliez
en ladite police, il s’y verra aussi que les riches & bien-aysez,
contribuans seulement chacun deux deniers par iour, cela
montera à plus de vingt-millions de liures par an : Ce que ioint
aux reuenus des Hospitaux & aumosnes d’ancienne fondation,
suffira pour bien & deuëment entretenir lesdits pauures, en telle
sorte
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Occurrence
71. Anonyme. L’HOMME D’ESTAT. FAISANT VOIR PAR... (1652) chez [s. n.] à [s. l.] , 19 pages. Langue : français. Référence RIM : M0_1656 ; cote locale : B_4_7. le 2013-02-06 15:27:31.
le pouuoir, n’eut point eu d’effet, supposé
qu’ils eussent encore resté dans le Cõseil : parce
que les ieunes Maieurs ne se sentant pas assez
forts pour ne succomber point au pesant fardeau
des affaires d’Estat, n’eussent seulement
pas esté bien aisez, mais encor eussent esté contraints
de s’en delasser sur les espaules de leur
Conseil, lequel se trouuant remply des mesmes
personnes qui auroit gouuerné leur enfance, eut
par consequent esté en possession d’vn semblable
pouuoir, quoy qu’il ne l’eut point
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Occurrence
72. Anonyme. L’OFFICIER DE CE TEMPS DE LA MAISON... (1652) chez [s. n.] à Paris , 40 pages. Langue : français. Référence RIM : M0_2585 ; cote locale : B_3_25. le 2013-06-09 10:03:14.
si vos sujets
sont bons, quelle raison y a-il de les craindre ? & ne
leur en donnant point d’occasion, ains les gouuernant
en bon Roy, comme ont fait vos predecesseurs,
quelle apparence y a-il, qu’ils vueillent rien attenter
contre vous : veu qu’estans à leurs ayses ils se mettroient,
comme i’ay dit, en danger d’estre en malayse
par le changement ? Il n’y a, disoit vn bon Empereur
de Rome, meilleure garde ny plus asseurée
d’vn Prince, que l’amour de ses sujets, conduits,
voire forcez à cela, par le iuste &
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Occurrence
73. Anonyme. REFVTATION DE LA PIECE DE PONTOISE... (1652 [?]) chez [s. n.] à [s. l.] , 31 pages. Langue : français, latin. Référence RIM : M0_3067 ; cote locale : B_15_16. le 2013-02-24 13:24:53.
dit elle en continuant, qui ne songent
iamais qu’a manger les pauures de la terre & les
necessiteux d’entre les hommes.
Prouerb. 30.
Mais qui le peut conuaincre des crimes dont
on l’accuse ? Les mesmes fuseliers qu’il auoit establis :
les aisez qu’il a volez : les hommes qu’il a
employez à l’enleuement des sommes immenses
qu’il a enuoyées en Italie : les Officiers de la Courõne
qu’il n’a iamais payez : nos armées desquelles
il a pris toutes les montres : les miseres publiques,
qui sont
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Occurrence
74. Anonyme. SVITTE ET SECONDE ARRIVÉE DV COVRIER... (1649) chez Haye (Rolin de La) à Paris , 8 pages. Langue : français. Partie 2 de 12, de C_1_40_01 à C_1_40_12. Voir aussi E_1_126 (partie 3). Référence RIM : M0_830 ; cote locale : C_1_40_02. Texte édité par Morvan Perroncel le 2013-03-06 01:22:47.
dit d’Emery, cy-deuant
Sur Intendant des Finances, que pour auoir fait imposer plusieurs
droits sur l’Entrée du vin, & esté l’Autheur, Partisan, & exacteur
de ce droit tyrannique imposé & leué sous le nom qu’il leur donnoit (à
fausses enseignes D’AISEZ) a esté découuert seruant d’Espion dans la
Ville pour le Cardinal Mazarin ; pourquoy il a esté arresté & emprisonné
à la Bastille, & encore quelques autres de pareille cabale.
Il y a eu Arrest ce jourd’huy, par lequel a esté ordonné aux Habitans
des
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Occurrence
75. Catalan [signé]. L’ADIEV DV SIEVR CATALAN, ENVOYÉ DE S.... (1649) chez Huot (Claude) à Paris , 8 pages. Langue : français. Voir aussi E_1_116. Référence RIM : M0_43 ; cote locale : A_3_57. le 2013-01-22 14:31:01.
nous auons
contraint le Laboureur d’abandonner sa charrüe,
le Marchand son traffic, le Noble son espée,
l’Officier sa charge, & l’Ecclesiastique son benefice.
Ce sont-là nos crimes communs; mais les vostres particuliers
sont encore plus enormes, la taxe des aisez
est vn de vos ouurages. Vous n’auez pas oublié qu’vne
Hollandoise, femme d’vn de vos Commis, fut
cause qu’vn fameux Bourgeois fut taxé à six mille liures,
& vous recompensastes mal ce pauure Clerc du
conseil, qui estoit si artificieux à dresser des
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Occurrence
76. Catalan [signé]. L’ADIEV DV SIEVR CATALAN, ENVOYÉ DE S.... (1649) chez Huot (Claude) à Paris , 8 pages. Langue : français. Voir aussi A_3_57. Référence RIM : M0_43 ; cote locale : E_1_116. Texte édité par Morvan Perroncel le 2013-01-22 14:32:35.
nous auons
contraint le Laboureur d’abandonner sa charrüe,
le Marchand son traffic, le Noble son espée,
l’Officier sa charge, & l’Ecclesiastique son benefice.
Ce sont-là nos crimes communs ; mais les vostres particuliers
sont encore plus enormes, la taxe des aisez
est vn de vos ouurages. Vous n’auez pas oublié qu’vne
Hollandoise, femme d’vn de vos Commis, fut
cause qu’vn fameux Bourgeois fut taxé à six mille liures,
& vous recompensastes mal ce pauure Clerc du
conseil, qui estoit si artificieux à dresser des
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Occurrence
77. Demophile. DESCRIPTION DES VIES, MOEVRS, ET FACONS DE... (1649) chez Pépingué (veuve de Théodore), Maucroy (Estienne) à Paris , 27 pages. Langue : français. Avec permission. Voir aussi [M0_493] de 1650.. Référence RIM : M0_1059 ; cote locale : A_2_31. le 2013-11-20 03:45:03.
les autres succombans
sous le faix de leurs afflictions inconsolables
ont perdu patience, & ne pouvans subsister dauantage
ont esté mis avec violence, & animosité en
des prisons, & traictez comme des malfaicteurs, leurs
ayans fait payer malaisément comme Aisez, ce
qu’ils ne pouvoient de leur chef, ou pour d’autres:
tellement qu’il n’estoit loisible de vivre à leur aise,
mais seulement de mourir: voire ces gens barbares
leurs ont souvent envié l’air qu’ils respiroient avec liberté;
les vns n’ont eu aucune
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Occurrence
78. Dubosc-Montandré, Claude [?]. LE TOMBEAV DV SENS COMMVM OV LE RENVERSEMENT... (1650 [?]) chez [s. n.] à [s. l.] , 40 pages. Langue : français. Référence RIM : M0_3784 ; cote locale : B_18_35. le 2013-12-29 08:59:43.
dis en second lieu que le
luxe estãt la cause la plus ordinaire des desordres,
il est de l’authorité & de la iustice du Monarque
de le retrancher : Et en troisiesme lieu ie soustiens
que le mesme Souuerain est obligé d’establir
ses subsides sur les aisez visibles, & d’espargner
les foibles, tant pour commander en Roy
que pour faire voir sans dispute qu’il est pere :
tout cela est hors de controuerse.
Cela estant, il faut donc voir quels sont les
Gentils hommes, quels les roturiers, quels les
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Occurrence
79. Saint-Julien,? [?]. LE COVRRIER BVRLESQVE DE LA GVERRE DE PARIS,... (1650) chez [s. n.] à [s. l.] , 32 pages. Langue : français. Jouxte la copie imprimée à Anuers, "Et se vend à Paris, au Palais". Partie 1. Voir aussi A_9_9 (partie 1). Dans Choix II de Moreau. Référence RIM : M0_814 ; cote locale : D_1_14. le 2013-07-22 15:47:33.
Le Mardy le sieur la Raillere
Fut pris en noüant sa jartiere
Et mené comme vn espion.
L’on ne connoist que trop son nom,
Il est Monopoleur en diable,
Autheur de la taxe effroyable
Par qui tant de gens sont lesez
Dessous le faux tiltre d’aisez,
Il fut coffré dans la Bastille
Et fit penitence à la Grille.
26. Ian.
Le Mercredy l’on eut aduis
Que Messieurs de Lyon rauis
Faisans des accueils fauorables
A tous nos Arrests equitables ;
Retinrent les gens
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Occurrence
80. Saint-Julien,? [?]. LE COVRRIER BVRLESQVE DE LA GVERRE DE PARIS,... (1650) chez [s. n.] à [s. l.] , 28 pages. Langue : français. Jouxte la copie imprimée à Anvers; "Et se vend à Paris, au Palais". Partie 1. Voir aussi D_1_14 (partie 1). Dans Choix II de Moreau.. Référence RIM : M0_814 ; cote locale : A_9_9. le 2013-07-22 15:50:23.
Et mené comme vn espion.
L’on ne cognoist que trop son nom,
Il est Monopoleur en diable,
Autheur de la taxe effroyable
Par qui tant de gens sont lesez
Dessous le faux tiltre d’aisez,
Il fut coffré dans la Bastille
Et fit penitence à la Grille.
26. Ian.
Le Mercredy l’on eut aduis
Que Messieurs de Lyon rauis
Faisans des accueils fauorables
A tous nos Arrests equitables ;
Retinrent les gens
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Occurrence
81. Saint-Julien,? [?]. LE TROISIESME COVRRIER FRANÇOIS, TRADVIT... (1649) chez Boudeville (Claude) à Paris , 16 pages. Langue : français. Partie 3 de 12. Voir Pièces de C_2_42_01 à C_2_42_12. Référence RIM : M0_2848 ; cote locale : C_2_42_03. Texte édité par Site Admin le 2013-02-12 14:22:39.
a fait souffrir à la France,
Il est hoc à quelque potence
C’est vn Sorcier, c’est vn Deuin,
Exacteur des droits sur le Vin,
Iadis pillier de Particelle
Autheur de la taxe nouuelle
Par qui tant de gens sont lesez
Dessous vn faux titre d’aisez.
Il est Monopoleur en Diable
C’est vn Vsurier execrable,
Ame damnée, esprit malin,
Vn volleur, bref vn Mazarin.
Ce trouble repos de la Ville
Gist à present dans la Bastille
Ou l’on marque des logements
Pour d’autres mauuais
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Occurrence
82. Anonyme. ADVIS AVX PARTISANS, MALTOTIERS, MONOPOLEVRS... (1650) chez [s. n.] à Paris , 24 pages. Langue : français. Voir aussi, avec une préface, [M0_1059] de 1649.. Référence RIM : M0_493 ; cote locale : A_9_30. le 2014-11-30 13:31:23.
les autres succombans
sous le faix de leurs afflictions inconsolables
ont perdu patience, & ne pouuans subsister dauantage
ont esté mis auec violence, & animosité en
des prisons, & traitez comme des mal-faicteurs, leurs
ayans fait payer malaisément comme Aisez, ce
qu’ils ne pouuoient de leur chef, ou pour d’autres:
tellement qu’il n’estoit loisible de viure à leur aise,
mais seulement de mourir: voire ces gens barbares
leurs ont souuent envié l’air qu’ils respiroient auec liberté;
les vns n’ont eu aucune
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Occurrence
83. Anonyme. ADVIS D’VN BOVRGEOIS de Paris,... (1652) chez [s. n.] à Paris , 7 pages. Langue : français. Référence RIM : M0_502 ; cote locale : B_17_5. le 2014-11-29 11:30:26.
manquer le moyen de viure aux petites
gens, les fera infailliblement resoudre à l’abandonner,
pour chercher fortune ailleurs. L’autre, les imposts, qui sont
deuenus à telle extremité, que les denrées y sont hors de
prix, ce qui est suffisant pour faire quitter les aisez & les commodes,
& par ce moyen ruiner tout le reuenu de Paris ; plus
de loyer de maisons, soit de la ville, soit de la campagne ;
plus de marchandise ny de trafic, & ainsi Paris de la plus belle
ville du monde, deuiendroit incontinent la plus vilaine &
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Occurrence
84. Anonyme. ADVIS D’VN BOVRGEOIS de Paris,... (1652) chez [s. n.] à Paris , 7 pages. Langue : français. Référence RIM : M0_502 ; cote locale : B_17_5. le 2014-11-29 11:30:26.
nous surmonte, soit par la force, ou par l’artifice, qu’aussi
tost qu’il sera pleinement le maistre, il quittera sa peau de Regnard,
pour reprendre celle de Lyon, qu’il nous égorgera
tous, prendra nos biens sans compte ny mesure, remettra
les taxez d’aisez, les soliditez des Tailles, supprimera les rentes,
retranchera les gages, & les mettra peut-estre à neant ; le
tout pour se vanger & satisfaire à son auarice insatiable. Pourquoy
n’en vseroit-il pas de la sorte, il a receu des affronts, à ce
qu’il pretend,
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Occurrence
85. Anonyme. ADVIS SALVTAIRES Aux CITOYENS ET PEVPLE de... (1649) chez [s. n.] à [s. l.] , 8 pages. Langue : français. Référence RIM : M0_539 ; cote locale : A_2_21. le 2014-12-07 09:43:31.
la cause de
tous les Traittans & Monopoleurs de France, de ces infames
& cruelles sangsues du peuple, ces glorieux coquins,
qui en dix années de temps sans sortir de leur cabinet
gagnent des terres & heritages, qui leur donnent
autant de reuenu qu’aux plus aysez Princes d’Italie, &
qui donnent à leurs enfans en mariage autant de biens
que les plus grands Monarques de l’Europe.
Le troisiesme Aduis est, de ne point perdre de temps
dans vne occasion si pressante, & de trauailler incessamment
à la leuée des
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Occurrence
86. Anonyme. ADVIS SINCERE AVX BOVRGEOIS DE PARIS. (1652) chez [s. n.] à [s. l.] , 46 pages. Langue : français. Référence RIM : M0_543 ; cote locale : B_17_11. le 2014-11-26 16:16:53.
la cherté de toutes denrées &
marchandises par la perte du credit, la dureté des peuples à acquitter
les impositions, la desolation de plusieurs familles par la
perte de leurs biens, la pauureté où cette faillite publique a reduit
vos artisans, ostant aux plus aisez les moyens de les faire trauailler.
Si ces pretendus Peres du peuple eussent esté capables de moderation,
ces maux les eussent sans doute touchez, ils fussent reuenus
à eux : mais tant s’en faut, il ne se passe aucune iournée
sans que les Communautez
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Occurrence
87. Anonyme. APOLOGIE POVR MONSEIGNEVR LE CARDINAL... (1649) chez Preuveray (François) à Paris , 39 pages. Langue : français. Voir aussi C_5_28. Référence RIM : M0_127 ; cote locale : A_2_3. le 2014-12-06 14:58:02.
fis faire deuant & apres,
ne tendoient qu’à esbloüir ces grandes lumieres du Parlement par vne apparence
de bonne intention.
Le Casuiste. Cette toile-là n’estoit qu’vne toile d’araignée, ils ne voyoient
que trop clair dans vos desseins: mais ils estoient bien-aises de vous faire cracher
tout vostre venin, pour en composer vn antidote contre de plus grandes
attaques. Car c’est toutes ces fourberies qui ont acheué de vous ruïner
dans l’esprit du peuple & des gens de probité: Et de cette Declaration que
vous addressastes à
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Occurrence
88. Anonyme. APOLOGIE POVR MONSEIGNEVR LE CARDINAL... (1649) chez Preuveray (François) à Paris , 39 pages. Langue : français. Voir aussi C_5_28. Référence RIM : M0_127 ; cote locale : A_2_3. le 2014-12-06 14:58:02.
il m’estoit tres-facile, car le petit desgast qu’on a
fait au tour de Paris.
Le Casuiste. Comment petit degast Monseigneur? les Villages pillez, les
Temples prophanez, les Religieuses violées?
Le Card. Oüy, que sçauez vous si elles n’en estoient pas bien aises? peut-on
prendre vne fille par force? Que vous estes encore bon homme! Ie vois
bien que vous n’estes gueres sçauant en ces matieres-là, mais vous m’auez
fait perdre mon discours. Ie vous disois que si i’eusse eu dessein de ruiner la
France, il m’estoit
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Occurrence
89. Anonyme. APOPHTEGMES DE L’ESPRIT DE VERITÉ, CONTRE... ([s. d.]) chez [s. n.] à [s. l.] , 22 pages. Langue : français, latin. Référence RIM : M0_132 ; cote locale : B_10_13. le 2014-11-19 08:45:55.
le bien spirituel à
toute sorte de personnes ; & finalement, afin
qu’ils se puissent mettre en estat de prescher aux
vns & aux autres.
Quel droict est-ce que les Eclesiastiques ont
sur les affaires des hommes laïcs ; seroient-ils
bien aises que ceux-cy se meslassent des affaires
de l’Eglise, & s’emparassent de leurs benefices ?
la mesme raison dont ils se peuuent seruir pour
soustenir leur affaire, la mesme raison ne fait-elle
pas contr’eux & pour les autres ? Que peuuent-ils
dire, si ce
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Occurrence
90. Anonyme. LE VERITABLE CONTRE LE MENTEVR. Mentita est... (1652) chez [s. n.] à Paris , 32 pages. Langue : français, latin. Référence RIM : M0_3926 ; cote locale : B_10_8. le 2014-01-04 15:21:42.
fourmilliere des François
dans les prisons ; & si son Predecesseur &
Compatriote fit dresser quelques gibets,
pour faire peur, le C. Maz. en auroit remply
toute la France pour faire du mal, & comme
il a mis aux fers plusieurs personnes sous tiltre
d’Aisez, quoy que la pluspart ruïnez ; il
en auroit fait mourir dauantage comme criminels,
quoy qu’innocens, pour auoir par
confiscation le reste des biens de tous les
François ; aussi crois je que sa fin sera plus tragique
que celle de Conchiny.
p. 13. Les
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Occurrence
91. Anonyme. LE VERITABLE TABLEAV DE LA CALOMNIE ET LE... (1649) chez [s. n.] à Paris , 20 pages. Langue : français. Dans cette édition, les trois dernières pages sont manquantes. Voir aussi C_10_26. Référence RIM : M0_3965 ; cote locale : A_7_67. le 2014-01-06 09:16:45.
on nous calomnie,
que nous ne pouuons pas souffrir qu’on
discoure à nostre desauantage, soit auec raison
ou soit auec iniustice? L’on ne s’estonne pas de ce
qu’il nous deplaise d’estre blasmez: mais il faut
faire sçauoir pourquoy nous sommes bien aises
d’entendre blâmer les autres, & cette distinction
n’est pas inutile.
Ie croy que ce qui est cause que nous sommes
contens d’oüir bien dire de nous; & d’entendre
mal parler de nostre prochain, ce sont deux grãds
ennemis qui sont chez
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Occurrence
92. Anonyme. LE VERITABLE TABLEAV DE LA CALOMNIE ET LE... (1649) chez [s. n.] à Paris , 20 pages. Langue : français. Dans cette édition, les trois dernières pages sont manquantes. Voir aussi C_10_26. Référence RIM : M0_3965 ; cote locale : A_7_67. le 2014-01-06 09:16:45.
& ie nomme les
vns marquez, Retoriciens, Poëtes, Hypocrites,
Scorpions, & les autres traistres, faussaires, mordans,
mocqueurs, & inconnus.
I’appelle masquez, ceux qui au temps de caréme-prenant
se masquent le visage, quoy qu’ils
soyent bien aises d’estre connus. Il est tout de
mesme de certains médisans, qui sous le voile &
le masque de la modestie témoignent de ne vouloir
pas nommer ceux qu’ils calomnient, encore
qu’ils les donnent si apparemment à connoistre
aux personnes qui les entendent
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Occurrence
93. Anonyme. LE VERITABLE TABLEAV DE LA CALOMNIE ET LE... (1649) chez [s. n.] à Paris , 23 pages. Langue : français. Page de titre en page 2. Voir aussi A_7_67. Référence RIM : M0_3965 ; cote locale : C_10_26. le 2014-01-06 09:13:53.
on nous calomnie,
que nous ne pouuons pas souffrir qu’on
discoure à nostre desauantage, soit auec raison
ou soit auec iniustice ? L’on ne s’estonne pas de ce
qu’il nous deplaise d’estre blasmez : mais il faut
faire sçauoir pourquoy nous sommes bien aises
d’entendre blâmer les autres, & cette distinction
n’est pas inutile.
Ie croy que ce qui est cause que nous sommes
contens d’oüir bien dire de nous ; & d’entendre
mal parler de nostre prochain, ce sont deux grãds
ennemis qui sont chez
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Occurrence
94. Anonyme. LE VERITABLE TABLEAV DE LA CALOMNIE ET LE... (1649) chez [s. n.] à Paris , 23 pages. Langue : français. Page de titre en page 2. Voir aussi A_7_67. Référence RIM : M0_3965 ; cote locale : C_10_26. le 2014-01-06 09:13:53.
& ie nomme les
vns marquez, Retoriciens, Poëtes, Hypocrites,
Scorpions, & les autres traistres, faussaires, mordans,
mocqueurs & inconnus.
I’appelle masquez, ceux qui au temps de caréme
prenant se masquent le visage, quoy qu’ils
soyent bien aises d’estre connus. Il est tout de
mesme de certains medisans, qui sous le voile &
le masque de la modestie témoignent de ne vouloir
pas nommer ceux qu’ils calomnient, encore
qu’ils les donnent si apparemment à connoistre
aux personnes qui les entendent
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Occurrence
95. Anonyme. LE ZELE ET L’AMOVR DES PARISIENS ENVERS... (1649) chez Dupont (Pierre) à Paris , 8 pages. Langue : français. Référence RIM : M0_4082 ; cote locale : A_5_21. le 2014-01-06 10:31:12.
& de neige
à receuoir. Il n’est point de mauuais pas à franchir 3 de precipices, ny
d’abysmes à s’exposer; que nostre affection apprehende & ne braue pour
l’amour de nostre cher Prince. Que nous pourroit-il commander que
nous ne fussions bien ayses de faire? Ce cher Roy; que Pourroit-il desirer
de nous, à quoy nous ne nous resolutions pas.
Nostre fidelité est assez conneuë par nostre souffrance, & les preuues
de nostre amour sont assez grandes dans nostre mal-heur. Il y a long-temps
que pour
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Occurrence
96. Anonyme. LES DOVCEVRS DE LA PAIX, ET LES HORREVRS DE... (1649) chez Huot (Claude) à Paris , 11 pages. Langue : français. Avec permission. Voir aussi B_20_8. Référence RIM : M0_1173 ; cote locale : A_3_22. le 2014-02-11 12:51:11.
qui nous
fait trembler, & l’apparence de quelque spectacle qui nous
fait horreur.
Les Romains tous payens qu’ils estoient, & desquels la
grandeur n’estoit iamais si bien establie que quand ils auoiẽt
la guerre plus forte, estoient toutesfois bien aises de ne voir
point le temple de Ianus ouuert; & Auguste luy mesme ce
grand Empereur, ne receut point de joye de ces victoires, ny
de ces triomphes; egalle à celle-là que luy donna le Senat,
quand il ordonna sous son regne qu’il seroit fermé. Estimãt
mieux ce
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Occurrence
97. Anonyme. LES DOVCEVRS DE LA PAIX, ET LES HORREVRS DE... (1649) chez Huot (Claude) à Paris , 11 pages. Langue : français. Avec permission. Voir aussi A_3_22. Référence RIM : M0_1173 ; cote locale : B_20_8. le 2014-02-11 12:53:45.
qui nous
fait trembler, & l’apparence de quelque spectacle qui nous
fait horreur.
Les Romains tous payens qu’ils estoient, & desquels la
grandeur n’estoit iamais si bien establie que quand ils auoiẽt
la guerre plus forte, estoient toutesfois bien aises de ne voir
point le temple de Ianus ouuert ; & Auguste luy mesme ce
grand Empereur, ne receut point de joye de ces victoires, ny
de ces triomphes ; egalle à celle-là que luy donna le Senat,
quand il ordonna sous son regne qu’il seroit fermé. Estimãt
mieux
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Occurrence
98. Anonyme. LES TERREVRS DE MAZARIN, ET LE SECOVRS... (1649) chez Remy (Veuve de Jean) à Paris , 8 pages. Langue : français. Avec permission.. Référence RIM : M0_3762 ; cote locale : C_10_28. le 2014-02-26 16:08:24.
à coup, ie ne trouue rien qui me satisfasse plus aduantageusement, que
lors que ie me represente que i’auray encore le contentement de voir &
d’embrasser mes plus anciens & intimes amis, tous ces illustres Caualiers
Italiens, qui de leur coste seront asseurement bien aises de me voir dans
le plus haut degré de la fortune, & de participer a mes triomphes, Cependant
i’ay donné charge au sieur Torelly tres-habile Ingenieur, pour
les machines Comiques, (& auquel i’ay tousiours fait payer de meilleures
pensions qu’aux plus
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Occurrence
99. Anonyme. LES VERITABLES REPROCHES FAITES A IVLES... (1649) chez Noël (François) à Paris , 4 pages. Langue : français. Référence RIM : M0_3978 ; cote locale : C_9_64. le 2014-03-12 11:09:39.
Vous les regardez ; & vous n’en
tremblez pas : vous en tremblez, & vous estes encore
à aduiser ce que vous deuez faire : & vous
estes encore à considerer vos honneurs, à vous
plaire en leurs charmes, à consulter vos appetits,
vos inclinations, vos aises, à vous confier en des
Princes, qui à la premiere connoissance de vostre
malice vous abandonneront ; & à ne sçauoir
pas que la seule confiance d’vn Fauory, c’est de
de ne reconnoistre point de confiance.
Pauure ignorant, ce Chapcau que vous auez
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Occurrence
100. Anonyme. LETTRE DE MESSIEVRS LES DEPVTEZ DV PARLEMENT... (1652 [?]) chez Lamet (Pierre) à Paris , 7 pages. Langue : français. Avec permission. Datée du 13 juin 1652, en page 6. En page de titre, l'imprimeur est nommé "Lamer".. Référence RIM : M0_1969 ; cote locale : B_16_21. le 2014-05-25 10:15:49.
pareil temps & par mesmes Deputez,
& qu’il n’estoit point reuenu en
France à d’autre dessein pourveu que le
Cardinal sorte hors de la France nos
gens estant de retour nous ont aportez
des nouuelles fort joyeuse que le Roy &
la Reyne estoiẽt biẽ aises de nostre venuë,
& qu’elle en tesmoignoit vne grande joye
qu’elle ne desiroit pas mieux que le repos
& la tranquillité des deux Couronnes &
que ce seroit quand il nous plairoit aller
saluer le Roy, & que l’on prendroit jour
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Occurrence
101. Anonyme. Lettre d’vn Bourgeois de Paris estant à... (1649 [?]) chez [s. n.] à Saint-Germain-en-Laye , 4 pages. Langue : français. Sans page de titre. Avec privilège et date au colophon. Cette édition est l'autre dont parle Moreau.. Référence RIM : M0_1855 ; cote locale : A_1_7. le 2014-05-06 16:08:53.
l’administration
d’vn Royaume où ils n’entendent rien. Ils servent bien
l’Espagne, qui leur aura vne grande obligation de ce qu’ils lui
donnent moyen de regangner toutes les places qu’elle a perduës,
& de nous faire bien du mal. Les ennemis seront bien aises
de se voir délivrez de nos gens de guerre qui estoyent dans leur
pays: ils estoyent bien pressez, & je sçay qu’ils estoyent asseurément
& véritablement en résolution de conclure la paix, si tous
ces mouvements ne fussent point arrivez. Voila le bien que
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Occurrence
102. Anonyme. LETTRE ESCRITE A MONSIEVR LE COMTE DE... (1649) chez Variquet (Pierre) à Paris , 8 pages. Langue : français. Voir aussi C_3_38. Référence RIM : M0_2209 ; cote locale : A_5_85. le 2014-06-15 01:10:53.
quand il
ne reconnoist plus le bon-heur que par sa perte, & comme
le chien de la Fable, qui a pris l’ombre pour la piece, se trouue
aux termes de rechercher passionnément ce qu’il a quitté:
ou à bien quelque delicatesse mal digerée & impatience
de ses aises, estant comme ceux qui s’agitent dans leur lict, &
s’efforcent de trouuer leur sommeil à force de lassitude: ou
enfin à vne intemperie de passions meslangées qui le picquent
toutes à la fois, qui sortent comme en presse & en
desordre sans luy
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Occurrence
103. Anonyme. LETTRE ESCRITE A MONSIEVR LE COMTE DE... (1649) chez Variquet (Pierre) à Paris , 8 pages. Langue : français. Voir aussi A_5_85. Référence RIM : M0_2209 ; cote locale : C_3_38. le 2014-06-15 01:12:52.
quand il
ne reconnoist plus le bon-heur que par sa perte, & comme
le chien de la Fable, qui a pris l’ombre pour la piece, se trouue
aux termes de rechercher passionnément ce qu’il a quitté :
ou à bien quelque delicatesse mal digerée & impatience
de ses aises, estant comme ceux qui s’agitent dans leur lict, &
s’efforcent de trouuer leur sommeil à force de lassirude : ou
enfin à vne intemperie de passions meslangées qui le picquent
toutes à la fois, qui sortent comme en presse & en
desordre sans luy
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Occurrence
104. Anonyme. MANVEL DV BON CITOYEN, OV BOVCLIER DE... (1649) chez Sara (Robert) à Paris , 24 pages. Langue : français. Avec permission. Voir aussi A_6_7. Dans Choix I de Moreau. Une édition de Sainte-Geneviève porte la date du 23 mars. . Référence RIM : M0_2406 ; cote locale : C_6_5. le 2014-06-30 02:14:07.
Brigans Majours s’y opposerent,
& n’en voulurent pas permettre la consequence. Mais posons que le
bien de ce Financier fust tres-legitimement acquis ; n’eust-il pas esté
de plus iuste conqueste, que la subsistance imposée sur cinquante villages,
ou la taxe de cent aisez qui n’ont trempé ny dans les prests, ny
dans les autres vsures ? Il est sans doute. Or qui est-ce qui empesche
nos Princes de comprendre ces veritez ? les flatteurs, les bouffons,
les impies. Qui les en pourroit bien esclaircir ? Les bons Conseillers
de
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Occurrence
105. Anonyme. MANVEL DV BON CITOYEN, OV BOVCLIER DE... (1649) chez Sara (Robert) à Paris , 24 pages. Langue : français. Avec permission. Voir aussi A_6_7. Dans Choix I de Moreau. Une édition de Sainte-Geneviève porte la date du 23 mars. . Référence RIM : M0_2406 ; cote locale : C_6_5. le 2014-06-30 02:14:07.
est la monnoye de toutes
les cõmodités, & de toutes les dignités. L’autre chemin qui conduit
à cette insolente cruauté, c’est celuy que tiennẽt les personnes d’vne
extraction ingenuë, lesquels ayans esté bien instruits de ieunesse, & se
trouuans dans les aises de la vie, ils s’y abandonnent si desordonnément,
que pour en ioüir plus pleinemẽt, & d’vne felicité plus entiere,
par estude & par force d’esprit (ainsi qu’ils parlent) ils trauaillent à
estouffer toutes les semences de vertu qui ont esté iettées dans
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Occurrence
106. Anonyme. MANVEL DV BON CITOYEN, OV BOVCLIER DE... (1649) chez Sara (Robert) à Paris , 24 pages. Langue : français. Avec permission. Voir aussi C_6_5. Dans Choix I de Moreau. Une édition de Sainte-Geneviève porte la date du 23 mars.. Référence RIM : M0_2406 ; cote locale : A_6_7. Texte édité par Patrick Rebollar le 2014-06-30 02:09:45.
Brigans Majours s’y opposerent, &
n’en voulurent pas permettre la consequence. Mais posons que le
bien de ce Financier fust tres-legitimement acquis; n’eust-il pas esté
de plus iusté conqueste, que la subsistance imposée sur cinquante villages,
ou la taxe de cent aisez qui n’ont trempé ny dans les prests, ny
dans les autres vsures? Il est sans doute. Or qui est-ce qui empesche
nos Princes de comprendre ces veritez? les flatteurs, les bouffons,
les impies. Qui les en pourroit bien esclaircir? Les bons Conseillers
de
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Occurrence
107. Anonyme. MANVEL DV BON CITOYEN, OV BOVCLIER DE... (1649) chez Sara (Robert) à Paris , 24 pages. Langue : français. Avec permission. Voir aussi C_6_5. Dans Choix I de Moreau. Une édition de Sainte-Geneviève porte la date du 23 mars.. Référence RIM : M0_2406 ; cote locale : A_6_7. Texte édité par Patrick Rebollar le 2014-06-30 02:09:45.
qui est la monnoye de toutes
les commoditez, & de toutes les dignitez. L’autre chemin qui conduit
à cette insolente cruauté, c’est celuy que tiennent les personnes d’vne
extraction ingenuë, lesquels ayans esté bien instruits de ieunesse, &
se trouuans dans les aises de la vie, ils s’y abandonnent si desordonnément,
que pour en ioüir plus pleinement, & d’vne felicité plus entiere,
par estude & par force d’esprit (ainsi qu’ils parlent) ils trauaillent
à estouffer toutes les semences de vertu qui ont esté iettées dans
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Occurrence
108. Anonyme. OVIDE PARLANT A TIESTE, Luy monstrant... (1652) chez [s. n.] à Paris , 44 pages. Langue : français, latin. Voir aussi C_12_36. Référence RIM : M0_2637 ; cote locale : B_18_37. le 2014-07-10 16:05:03.
soy incroyables : Et que ce mot, comme on dit, il ne
l’employe pas en ce lieu pour cét effet, il est aisé à
voir, par ce que luy-mesme nous raconte ailleurs
sur ce suiet de la patience des enfans Lacedemoniens,
des exemples aduenus de son temps plus mal
aisez à persuader : Comme celuy que Ciceron a tesmoigné
aussi auant luy, pour auoir, à ce qu’il dit,
esté sur les lieux. Que iusques à leur temps il se trouuoit
des enfans en cette preuue de patience, à quoy
on les essayoit deuant l’autel de Diane, qui
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Occurrence
109. Anonyme. PANEGYRIQVE DV ROY TRES-CHRESTIEN LOVYS XIV... (1651) chez Vivenay (Nicolas) à Paris , 23 pages. Langue : français. Voir aussi B_19_2 et C_11_13. Référence RIM : M0_2663 ; cote locale : B_1_8. le 2014-07-12 07:06:12.
secrette vertu que vous auez eu de deuancer
si legerement les années ; il n’y a rien qui
vous ait fait auancer à si grands pas dans vostre
maiorité comme ce zele de vos peuples ; tant de
soûpirs embrasez qui se sont eslancez d’vne force
extraordinaire, sont les aises de feu qui vous ont
porte ; & il ne faut pas douter que ces mesmes vœux
qui nous ont obtenu des faueurs du Ciel vn Prince,
ne l’ayent conduit encor auec succez iusques dans
ce iour qui deuoit enfanter sa gloire.
C’est en vain que la France vous
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Occurrence
110. Anonyme. POINT D’ARGENT POINT DE SVISSE. (1649) chez [s. n.] à [s. l.] , 11 pages. Langue : français, latin, italien. Voir aussi C_6_58. Référence RIM : M0_2807 ; cote locale : A_6_71. le 2014-07-20 04:07:51.
l’Hostel de Neuers,
& quoy qu’il n’y eust que quatre coquins l’vn
desquels mit nostre Lieutenant par terre, nous aymasmes
mieux faire la retirade & la garde de nostre
Pont que passer doutre dans le Faux-bourg
ou dans la ville.
Nous sommes tres aises que ce ne soient point
les Suisses, mais les Polonois, les Suedois & les Allemants
qui rauagent la France si elle doit estre
rauagée: de tous les desordres qui se sont faits, &
qui se font tous les iours dans les Prouinces ou sur
les frontieres personne ne
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Occurrence
111. Anonyme. POINT D’ARGENT POINT DE SVISSE. (1649) chez [s. n.] à [s. l.] , 11 pages. Langue : français, latin, italien. Voir aussi A_6_71. Référence RIM : M0_2807 ; cote locale : C_6_58. le 2014-07-20 04:10:35.
de Neuers,
& quoy qu’il n’y eust que quatre coquins l’vn
desquels mit nostre Lieutenant par terre, nous aymasmes
mieux faire la retirade & la garde de nostre
Pont que passer doutre dans le Faux-bourg
ou dans la ville.
Nous sommes tres aises que ce ne soient point
les Suisses, mais les Polonois, les Suedois & les Allemants
qui rauagent la France si elle doit estre
rauagée : de tous les desordres qui se sont faits ; &
qui se font tous les iours dans les Prouinces ou sur
les frontieres personne
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Occurrence
112. Anonyme. RAISONNEMENT SVR LES AFFAIRES PRESENTES,... (1649) chez Preuveray (François) à Paris , 7 pages. Langue : français. Voir aussi C_9_6. Référence RIM : M0_2970 ; cote locale : A_8_29. le 2014-07-26 04:06:29.
habitude auec
les Anglois peuuent sçauoir. Il est bien vray qu’on tenoit compte de
tout ce qu’on receuoit, & qu’on enregistroit le nom des personnes,
auec promesse du Parlement & de tous les corps de l’Estat, de restituer
le tout apres les guerres. Les plus aisez acheptoient les reuenus
des Euesques, qui n’estoient pas encore en la possession du Parlement,
& les terres du Royaume d’Irlande, quand il seroit reduit sous leur
obeïssance.
Ce zele ne se limite pas à l’enceinte de leurs murailles, ils leuent vne
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Occurrence
113. Anonyme. RAISONNEMENT SVR LES AFFAIRES PRESENTES,... (1649) chez Preuveray (François) à Paris , 7 pages. Langue : français. Voir aussi A_8_29. Référence RIM : M0_2970 ; cote locale : C_9_6. le 2014-07-26 04:08:00.
habitude auec
les Anglois peuuent sçauoir. Il est bien vray qu’on tenoit compte de
tout ce qu’on receuoit, & qu’on enregistroit le nom des personnes,
auec promesse du Parlement & de tous les corps de l’Estat, de restituer
le tout apres les guerres. Les plus aisez acheptoient les reuenus
des Euesques, qui n’estoient pas encore en la possession du Parlement,
& les terres du Royaume d’Irlande, quand il seroit reduit sous leur
obeïssance.
Ce zele ne se limite pas à l’enceinte de leurs murailles, ils leuent vne
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Occurrence
114. Anonyme. RECIT VERITABLE DE TOVT CE QVI S’EST FAIT... (1652) chez Chevalier (Jacob) à Paris , 7 pages. Langue : français. Voir aussi B_13_11. Référence RIM : M0_3017 ; cote locale : B_13_4. le 2014-07-26 16:30:49.
de
leurs Majestez, à causé diuers mouuemens
dans les esprits de plusieurs
bons François qui ont tousiours eu auersion de la
conduite de ce Ministre Estranger: & de joye
pour ceux qui sont attachez à ses interests. I’ay crû
que les Curieux seroient bien aises d’apprendre
quelques circonstances de son arriuée.
Le 18. du courant le Cardinal Mazarin prist son
chemin vers le Roy, pour tascher d’arriuer au 20.
ce qu’il fit, accompagné de quinze cens Caualiers
armez de mousquets, & de deux mil Fantassins
tant
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Occurrence
115. Anonyme. REPROCHES DE L’OMBRE DV CARDINAL DE... (1651) chez [s. n.] à [s. l.] , 15 pages. Langue : français. Référence RIM : M0_3458 ; cote locale : C_11_28. le 2014-08-29 15:19:15.
que
la campagne estoit ruïnée, & qu’il ne pouuoit esperer
grande finance du pauure peuple, il s’aduisa de deux malheureuses
inuentions pour en auoir de force & violence,
en rendant les Villes capitales du Royaume taillables,
sous ce beau mot d’aisez, forçant les plus commodes à
payer des sommes immenses qu’ils ne deuoient, & les autres
villes à fournir des charges insuportables d’argent
pour la subsistance des gens de Guerre, iusques à la Noblesse
le bras droict du Roy, & les priuilegiez, mis à
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Occurrence
116. Anonyme. REQVESTE DES PROVINCES ET DES VILLES de... (1649 [?]) chez [s. n.] à [s. l.] , 16 pages. Langue : français. Voir aussi A_8_81. Référence RIM : M0_3492 ; cote locale : C_9_69. le 2014-09-19 13:01:01.
couuertes
de Fuzeliers, pour exiger ces droicts iniustes ; & les Intendans
ont ruiné les Eslections entieres, par cette
seule façon de contraindre : Les habitans des Villes
n’estoient pas plus heureux que les païsans de la Campagne ;
& l’on a veu les plus aisez reduits ces derniers
iours, à se tenir cachés, pour se garentir des horreurs
de la prison, dont ils estoient à toute heure menassez ;
& à la fin, il est à croire que cette barbarie eust esté
plus loin, & que l’on eust ordonné la peine des galeres
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Occurrence
117. Anonyme. REQVESTE DES PROVINCES ET DES VILLES... (1649 [?]) chez [s. n.] à [s. l.] , 16 pages. Langue : français. Voir aussi C_9_69. Référence RIM : M0_3492 ; cote locale : A_8_81. le 2014-09-19 12:58:26.
couuertes
de Fuzeliers, pour exiger ces droicts iniustes, & les Intendans
ont ruiné les Eslections entieres, par cette
seule façon de contraindre: Les habitans des Villes
n’estoient pas plus heureux que les païsans de la Campagne,
& l’on a veu les plus aisez reduits ces deniers
iours, à se tenir cachés, pour se garentir des horreurs
de la prison, dont ils estoient à toute heure menassez;
& à la fin, il est à croire que cette barbarie eust esté
plus loin, & que l’on eust ordonné la peine des galeres
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Occurrence
118. Anonyme. SOMMAIRE DE LA DOCTRINE CVRIEVSE DV CARDINAL... (1649) chez Bessin (Nicolas) à Paris , 18 pages. Langue : français. Voir aussi E_1_81. Dans Choix I de Moreau. Référence RIM : M0_3683 ; cote locale : C_10_17. le 2014-10-04 15:37:53.
Roy reçoiuent par ce moyen.
Resp.
Pourquoy i’ay souffert tant de desordres dans la leuée des Finances, que d’auoir
permis aux gens d’affaires d’estre arbitres & les maistres des taxes, dont ils auoient
pris le party : comme il est arriué dans le traitté des Aisez, où il s’est veu que les particuliers
qui auoient esté cottisez, apportans le tiers ou le quart de leurs taxes aux
Traittans, ils auoient incontineat vn arrest de descharge pur & simple, qui ne despendoit
que de la volonté du Partisan, lequel en suite faisoit adiouster
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Occurrence
119. Anonyme. SOMMAIRE DE LA DOCTRINE CVRIEVSE DV CARDINAL... (1649) chez Bessin (Nicolas) à Paris , 18 pages. Langue : français. Voir aussi C_10_17. Dans Choix I de Moreau. Référence RIM : M0_3683 ; cote locale : E_1_81. le 2014-10-04 15:39:58.
Roy reçoiuent par ce moyen.
Resp.
Pourquoy i’ay souffert tant de desordres dans la leuée des Finances, que d’auoir
permis aux gens d’affaires d’estre arbitres & les maistres des taxes, dont ils auoient
pris le party : comme il est arriué dans le traitté des Aisez, où il s’est veu que les particuliers
qui auoient esté cottisez apportans le tiers ou le quart de leurs taxes aux
Traittans, ils auoient incontinent vn arrest de descharge pur & simple, qui ne despendoit
que de la volonté du Partisan, lequel en suite saisoit adiouster
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Occurrence
120. Aristandre [signé]. LETTRE D’ARISTANDRE A CLEOBVLE, Ou les... (1649) chez [s. n.] à Paris , 12 pages. Langue : français. Avec permission. Signé au colophon. Voir aussi C_3_83. Référence RIM : M0_1836 ; cote locale : A_5_13b. le 2014-05-03 16:22:22.
si on
ne retranchoit pas les gages des Officiers, que l’on fait
financer eternellement, si la maison du Roy estoit
payee, & si sa table n’auoit esté renuersee plus d’vne
fois; sans parler des Tailles, des Subsistances & des
Emprunts qu’on a faits sur les Aisez.
Ie veux croire encore que tant de sages Aristides iugeront
aisément qu’on ne peut conseruer les bras & la
teste quand on a ruiné le corps, qu’vn Parlement diuisé
à Poictiers & à Lyon, vn Parlement Semestre, vn
Parlement de Montargis, ne
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Occurrence
121. Aristandre [signé]. LETTRE D’ARISTANDRE A CLEOBVLE, Où les... (1649) chez [s. n.] à Paris , 12 pages. Langue : français. Avec permission. Signature au colophon. Voir aussi A_5_13b. Référence RIM : M0_1836 ; cote locale : C_3_83. le 2014-05-03 16:16:39.
si on
ne retranchoit pas les gages des Officiers, que l’on fait
financer eternellement, si la maison du Roy estoit
payee, & si sa table n’auoit esté renuersee plus d’vne
fois ; sans parler des Tailles, des Subsistances & des
Emprunts qu’on a faits sur les Aisez.
Ie veux croire encore que tant de sages Aristides iugeront
aisément qu’on ne peut conseruer les bras & la
teste quand on a ruiné le corps, qu’vn Parlement diuisé
à Poictiers & à Lyon, vn Parlement Semestre, vn
Parlement de Montargis, ne
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Occurrence
122. Bourlon,? [signé]. REMONSTRANCES TRES-HVMBLES QVE PRESENTE AV... (1649) chez [s. n.] à Paris , 16 pages. Langue : français. Daté du 14 octobre 1648 et signé au colophon.. Référence RIM : M0_3345 ; cote locale : A_8_73. le 2014-08-28 17:54:07.
les moyens par lesquels les deniers prouenus depuis plusieurs
années des leuées ordinaires & extraordinaires faites
sur le peuple par forme de Taille, des Impositions anciennes
& nouuelles baillées à ferme, des autres Impositions & taxes
extraordinaires d’Aisez, celles des entrées des Villes, Marchez
& autres lieux, des creations de nouueaux Offices, augmentations
de gages, droicts, & autres attributions a des Officiers
des constitutions de Rentes sur les Finances de sa Maiesté, des
alienations de son Domaine &
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Occurrence
123. I. D. L. T. [signé]. LETTRE CVRIEVSE SVR CE QVI S’EST PASSÉ DE... (1649) chez [s. n.] à Paris , 26 pages. Langue : français. Voir aussi C_3_54. Référence RIM : M0_1835 ; cote locale : A_5_91. le 2014-05-02 15:48:37.
Conseil d’enhaut eut des
pensées bien basses, puis qu’ils se seruoit de ces artifices;
quelque adresse qu’ils eussent à dissimuler, l’on
sçauoit bien qu’ils n’estoient pas à se repentir de la
faute qu’ils auoient faite, & qu’ils eussent esté bien
aises de trouuer les moyens d’vn accommodement,
sans salir le manteau dequoy ils couurent leurs pilleries,
c’est à dire l’authorité Royale; Mais ils n’auoient pas
suiet de l’esperer, s’ils n’en n’eussent fait naistre l’occasion,
par vn procedé qui fit bien
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Occurrence
124. I. D. L. T. [signé]. LETTRE CVRIEVSE SVR CE QVI S’EST PASSÉ DE... (1649) chez [s. n.] à Paris , 26 pages. Langue : français. Voir aussi A_5_91. Référence RIM : M0_1835 ; cote locale : C_3_54. le 2014-05-02 15:50:17.
Conseil d’enhaut eut des
pensées bien basses, puis qu’ils se seruoit de ces artifices ;
quelque adresse qu’ils eussent à dissimuler, l’on
sçauoit bien qu’ils n’estoient pas à se repentir de la
faute qu’ils auoient faite, & qu’ils eussent esté bien
aises de trouuer les moyens d’vn accommodement,
sans salir le manteau dequoy ils couurent leurs pilleries,
c’est à dire l’authorité Royale ; Mais ils n’auoient pas
suiet de l’esperer, s’ils n’en n’eussent fait naistre l’occasion,
par vn procedé qui fit bien
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Occurrence
125. La Mothe-Houdancourt (Henri... . PREMIER FACTVM, OV DEFENSES DE MESSIRE... (1649) chez Sevestre (Louis) à Paris , 41 pages. Langue : français. Avec permission et privilège. Partie 1. Voir aussi A_4_5 (partie 2), A_4_6 (partie 3), A_4_7 (partie 4) et A_4_8 (partie 5). Référence RIM : M0_2849 ; cote locale : A_4_4. le 2014-07-20 10:09:42.
occasions,
& mesme en ce qui s’offre pour cét effet dans nostredit
pays de at Calogne, où par sa conduitte en toutes les affaires
& occurrences dependantes desdites charges, il a fait paroistre
qu’il merite les plus considerables recompenses Estans
bien aises aussi de faire paroistre à sa posterité des marques de
l’estime que nous faisons de sa personne, & de la satisfaction
que nous auons de ses seruices: Et le Duché de Cardonne
nous estant acquis & confisqué, en consequence de nos Declarations
publiées contre
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Occurrence
126. Loret, Jean [?]. SEPTIEŚME GAZETTE DV TEMPS. EN VERS... (1652) chez [s. n.] à Paris , 7 pages. Langue : français. Partie 7 sur 8. Ensemble de B_18_23 à B_18_30.. Référence RIM : M0_1471 ; cote locale : B_18_29. le 2014-07-21 15:00:08.
le prends tousiours vaille que vaille
Le contrepied de la canaille.
Ce discours insensiblement
S’est estendu plus amplement
Que ie n’auois ozé le dire
Lors que i’ay commencé descrire
Les vers m’ont semblé plus aysez
Mais belle Princesse execusez
Si cét ouurage poëticque
Vous semble vn peu trop politique.
Cette Lettre par moy risuée
Fust l’vnziesme d’Aoust acheuee.
APOSTILLE.
Monseigneur le
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Occurrence
127. Loret, Jean [?]. SVITE DE LA GAZETTE DV TEMPS. EN VERS... ([s. d.]) chez [s. n.] à [s. l.] , 7 pages. Langue : français. Partie 2 sur 8. Ensemble de B_18_23 à B_18_30.. Référence RIM : M0_1471 ; cote locale : B_18_24. le 2014-07-21 14:57:31.
I’affectasse la solitude
Les veilles ; les autheurs, l’estude,
Mes ouurages assurement
Auroient beaucoup plus d’agreement,
Mais mon influence notable,
A ma gloire est vn bien fatale
A tousiours mes sens amusés
Aux diuertissemens aisés,
M’a tousiours donné de la hayne
Pour tout ce qui s’appelle peyne ;
Bref traicté de telle façon,
Que je n’ouis jamais leçon
De Regent ny de Pedagoge,
Mais c’est assez pour vn Prologue.
On dit que le Comte
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Occurrence
128. Saint-Amant, Marc-Antoine... . LA ROME RIDICVLE. CAPRICE. ([s. d.]) chez [s. n.] à [s. l.] , 55 pages. Langue : français, latin. Référence RIM : Mx ; cote locale : C_8_65. le 2014-12-27 18:13:20.
Maints Grisons secs, & malnourris
M’y font la guerre à toute outrance,
I’en gronde comme vn vieux limier ;
Bref, je gite en melon de France,
Sur vne couche de fumier.
LXIX.
Quels tyrans de leurs propres aises,
Quels assez rudes Champions
Y soutiendroient les Scorpions,
Les fiers Cousins & les Punaises ?
Qui pourroit s’y parer des maux
Causez par certains animaux,
Qui font vrayment mourir de rire ?
Ie meurs de peur en y pensant :
Mais
Occurrence
129. Anonyme. LA CONFERENCE DV CARDINAL MAZARIN AVEC LE... (1649) chez [s. n.] à [s. l.] , 39 pages. Langue : français. "Jouxte la copie imprimée à Bruxelles". Voir aussi B_11_34. Référence RIM : M0_742 ; cote locale : C_1_19. le 2015-05-31 09:34:21.
repos de l’Estat. De cette maniere
l’affaire auroit pû reüssir, & parce moyen nous serions venus à bout
de tous nos desseins : car nous aurions mis tant d’imposts & surimposts,
que nous aurions voulu : nous aurions tãt fait de miserables
sous le beau nom d’aisez, & de sous-aisez, que personne n’en auroit
esté dispensé, si non ceux de nostre cabale, & tout cela sans crainte
d’opposition de la part de Paris, n’ayant plus de Parlement, ny
de resistance dans les Prouinces, où nous aurions restably les Intendans
&
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Occurrence
130. Anonyme. LA CONFERENCE DV CARDINAL MAZARIN AVEC LE... (1649) chez [s. n.] à [s. l.] , 39 pages. Langue : français. "Jouxte la copie imprimée à Bruxelles". Voir aussi B_11_34. Référence RIM : M0_742 ; cote locale : C_1_19. le 2015-05-31 09:34:21.
cette maniere
l’affaire auroit pû reüssir, & parce moyen nous serions venus à bout
de tous nos desseins : car nous aurions mis tant d’imposts & surimposts,
que nous aurions voulu : nous aurions tãt fait de miserables
sous le beau nom d’aisez, & de sous-aisez, que personne n’en auroit
esté dispensé, si non ceux de nostre cabale, & tout cela sans crainte
d’opposition de la part de Paris, n’ayant plus de Parlement, ny
de resistance dans les Prouinces, où nous aurions restably les Intendans
& les Fusiliers. Ainsi
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Occurrence
131. Gondi, Jean-François Paul /... . LE SOLITAIRE AVX DEVX DESINTERESSÉS. (1651) chez [s. n.] à [s. l.] , 8 pages. Langue : français. Référence RIM : M0_3680 ; cote locale : B_17_10. le 2016-08-11 07:53:39.
de quelques
esprits emportez, que des effets veritables des sentimens de
M. le Prince ?
Mais il est vray que ie ne trouue pas moins blasmable la chaleur
de ceux qui deffendent, que l’emportement de ceux qui
attaquent : il semble qu’ils soient bien aises que l’on declame
contre M. le Coadjuteur, pour auoir occasion de le iustifier ;
s’ils ne conseruoiẽt dans leurs esprits vne aigreur secrette contre
le party de M. le Prince, ils ne se donneroient pas la peine de
respondre à des discours ridicules, qui ne persuadent
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Occurrence
132. Laffemas, abbé Laurent de [?]. L’ENFER BVRLESQVE, OV LE SIXIESME DE... (1649) chez [s. n.] à Paris , 48 pages. Langue : français. Jouxte la copie imprimée à Anvers.. Référence RIM : M0_1216 ; cote locale : C_4_3. le 2016-07-30 07:33:24.
penser, amy Lecteur,
Qu’adieu mon fils, adieu mon pere,
Ce fut leur parole derniere.
On lit que le bon Æneas,
S’en alla le plus viste au pas,
Dire qu’en mer on se remette,
Qu’il fit cingler droit à Gayette,
Qu’on ietta l’anchre du vaisseau.
Et moy qui treuue qu’il fait beau,
Las d’estre tousiours sur des chaises,
I’ay voulu pour prendre mes aises,
Ietter la plume de la main,
Adieu Lecteur iusqu’à demain.
FIN.
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Occurrence
133. Louis (XIV) de Bourbon... . LETTRE D’AVIS, Ou les sentiments de son... (1650) chez [s. n.] à Paris , 14 pages. Langue : français. Signée et datée au colophon. Référence RIM : M0_1843 ; cote locale : A_9_31. le 2016-08-03 00:33:25.
l’invtilité d’vne telle dépense, à quoy il ne m’a iamais
respondu autre chose, sinon, La France en
heritera: Cependant c’estoit à luy vne faute de iugement,
qui luy estoit tres-commune de faire telles
emplettes hors du Royaume, & en vn temps où les
plus aisez avoient peine à viure: imprudence qui ne
se commit iamais par le grand Armand, & qui n’a
iamais fait gemir soubs son ministere, le second, ny
le tiers Estat, quoy que pendant sondit ministere on
ait fait la guerre auec plus de combattans, & plus de
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Occurrence
134. Anonyme. ADVIS IMPORTANT ET NECESSAIRE aux Corps de... (1652) chez Chouqueux (André) à Paris , 24 pages. Langue : français. Avec permission. Dans le Choix II de Moreau.. Référence RIM : M0_522 ; cote locale : B_19_20. le 2017-06-29 14:17:34.
& on en a créez de nouueaux
ausquels on a accordé les mesmes droicts :
Bien dauantage la ville de Paris a esté plus mal
traittée que celles qui payent la taille ; on a veu
ses Bourgeois liurez à la haine, rage & malice
des Partizans par des taxes d’aisez qu’ils ont fait
payer auec des rigueurs & cruautez insupportables,
comprenans dans leurs roolles, non seulemẽt
ceux qui en estoient capables, mais beaucoup
d’autres, comme leurs ennemis pour s’en
vẽger ou les gens de bien pour les opprimer Ce
n’a
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Occurrence
135. Anonyme. DIVERSES PIECES SVR LES COLOMNES ET PILLIERS... (1649) chez Guillery (Jacques) à Paris , 8 pages. Langue : français, latin. Avec permission. Voir aussi C_8_25. Dans Choix I de Moreau. Référence RIM : M0_1161 ; cote locale : D_2_16. le 2017-06-29 01:55:54.
Pour tirer leur argent, prisons, sers & cachots ;
Faisant emprisonner en vn iour plus de mille,
Pillant cruellement la Vefue & le Pupille,
Arrachant de la main de l’Enfant affamé,
Le pain, qu’à peine encor’il auoit entamé.
Des plus aisez Bourgeois raflant iusques à la maille,
Reduisant les plus riches à coucher sur la paille ;
Et pour recompenser se voleur impudent
On le fait Controlleur & puis Sur-Intendant.
Ainsi le Sort se plaist du pied d’vne Potence,
Des leuer vn Coquin à la
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Occurrence
136. Anonyme. DIVERSES PIECES SVR LES COLOMNES ET PILLIERS... (1649) chez Guillery (Jacques) à Paris , 8 pages. Langue : français, latin. Avec permission. Voir aussi D_2_16. Dans Choix I de Moreau. Référence RIM : M0_1161 ; cote locale : C_8_25. le 2017-06-29 01:56:53.
Pour tirer leur argent, prisons, fers & cachots ;
Faisant emprisonner en vn iour plus de mille,
Pillant cruellement la Vefue & le Pupille,
Arrachant de la main de l’Enfant affamé,
Le pain, qu’à peine encor’il auoit entamé.
Des plus aisez Bourgeois raflant iusques à la maille,
Reduisant les plus riches à coucher sur la paille ;
Et pour recompenser se voleur impudent
On le fait Controlleur & puis Sur-Intendance :
Ainsi le Sort se plaist du pied d’vne Potence,
Des leuer vn Coquin à
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Occurrence
137. Faure,? [?] = Arnauld... . LA VERITE TOVTE NVË, OV ADVIS SINCERE &... (1652) chez [s. n.] à Paris , 16 pages. Langue : français. Dans Choix II de Moreau et pièce 11 des 52 de Carrier. Référence RIM : M0_4007 ; cote locale : B_17_13. le 2017-04-29 13:25:27.
grand nombre de Partisans & de Traittans
sortis de la lie du peuple, dont les noms n’ont esté connus que par la somptuosité
de leurs festins, le luxe de leur train & de leurs meubles, la magnificence
de leurs bastimens & les cris qu’ont poussez iusques au Ciel, les aisez
là plus part mal-aisez, dont ils ont rauy le bien, & tant de pauures officiers
qu’ils ne se sont pas contentez de priuer entierement de leurs gages par des
taxes continuelles : mais qu’ils ont mesme reduits à s’enfuyr & à se cacher
pour conseruer leur
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Occurrence
138. Faure,? [?] = Arnauld... . LA VERITE TOVTE NVË, OV ADVIS SINCERE &... (1652) chez [s. n.] à Paris , 16 pages. Langue : français. Dans Choix II de Moreau et pièce 11 des 52 de Carrier. Référence RIM : M0_4007 ; cote locale : B_17_13. le 2017-04-29 13:25:27.
de Traittans
sortis de la lie du peuple, dont les noms n’ont esté connus que par la somptuosité
de leurs festins, le luxe de leur train & de leurs meubles, la magnificence
de leurs bastimens & les cris qu’ont poussez iusques au Ciel, les aisez
là plus part mal-aisez, dont ils ont rauy le bien, & tant de pauures officiers
qu’ils ne se sont pas contentez de priuer entierement de leurs gages par des
taxes continuelles : mais qu’ils ont mesme reduits à s’enfuyr & à se cacher
pour conseruer leur liberté, en les voulant
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Occurrences 26-200:
26. Dubosc-Montandré, Claude [?]. DISCOVRS IMPORTANT SVR L’AVTHORITÉ DES... (1652) chez [s. n.] à Paris , 14 pages. Langue : français. Voir aussi B_10_30. Référence RIM : M0_1125 ; cote locale : B_10_26. Texte édité par Morvan Perroncel le 2012-10-01 16:45:39. [Page 4 SubSect | Section]
& des fuseliers,
des Sergens & d’autres hommes qui n’en auoient
que l’apparence exercer des barbaries incroyables, arracher
les enfans de la mamelle, & le pain des peres & des
meres, pour les forcer au payement d’vne taxe d’emprunt
& d’aisez, de Tailles & de subsistances, remplir au defaut
de ce les prisons de ces pauures gens, mesme pour
des soliditez contre toutes les formes de droict & de Iustice,
& menacer de gibets & de tortures tous ceux qui en
feroient le moindre murmure, duquel estant
27. Louis (XIV), Phélipeaux... . DECLARATION DV ROY, PAR LAQUELLE tous les... (1649 [?]) chez [s. n.] à [s. l.] , 4 pages. Langue : français. Sans page de titre. Signé au colophon.. Référence RIM : M0_920 ; cote locale : A_1_14. Texte édité par Patrick Rebollar le 2012-07-20 10:54:19. [Page 2 Section]
leur faute excite plustost en nous
des mouvemens de compassion, que de colére à l’encontre d’eux, Nous
voudrions bien qu’ouvrant les yeux, ils pussent aussi promptement connoistre
la vérite de leur malheureuse condition où l’on les a engagez,
qu’ils ont esté aisez à suivre la passion déreglée de celuy que nous leur
avions donné pour les gouverner sous nostre auctorité. Nous sommes
prests d’oublier ce mouvement si prompt qui les a emportez à nous désobeyr,
& s’ils ont recours à nostre bonté, ils connoistront l’amour
28. P. D. B. D. P. [signé]. HARANGVE EN PROVERBES, FAITE A LA REINE, Par... (1652) chez [s. n.] à Paris , 32 pages. Langue : français. Référence RIM : M0_1562 ; cote locale : B_15_41. Texte édité par Morvan Perroncel le 2012-10-27 10:08:51. [Page 6 SubSect | Section]
on deuient
Maistre : toutefois ceux qui mettroient ce
discours en auant, auroient trop beu d’vne fois,
& marche sur de mauuaise herbe, & prendroient
sans doute Marthe pour Renard, puis
que les seruices que ce mal-heureux a rendus à
la France sont bien aisez à compter, parce que
le nombre n’en est pas grand : aussi dit-on qu’il
est heureux dans ses entreprises, comme si tout
fondoit, d’où vient qu’on l’accuse auec iustice
du mauuais temps qui court, & de ce que les
affaires de cét Estat depuis cinq ou
29. Saint-Amant, Marc-Antoine... . LA ROME RIDICVLE, CAPRICE. ([s. d.]) chez [s. n.] à [s. l.] , 56 pages. Langue : français, latin, italien. Référence RIM : Mx ; cote locale : B_18_36. le 2012-12-28 14:59:15. [Page 37 SubSect | Section]
Maints Grisons secs, & malnourris
M’y font la guerre à toute outrance,
I’en gronde comme vn vieux limier ;
Bref, je gite en melon de France,
Sur vne couche de fumier.
LXIX.
Quels tyrans de leurs propres aises,
Quels assez rudes Champions
Y soutiendroient les Scorpions,
Les fiers Cousins & les Punaises ?
Qui pourroit s’y parer des maux
Causez par certains animaux,
Qui font vrayment mourir de rire ?
Ie meurs de peur en y pensant :
Mais
30. Saint-Joseph (révérend... . CATECHISME DES PARTISANS, OV RESOLVTIONS... (1649) chez Besogne (Cardin) à Paris , 15 pages. Langue : français. Avec permission. Autre édition de C_1_7. Voir aussi C_1_8 (suite). Dans Choix I de Moreau. Pièce 31 sur les 52 de Carrier.. Référence RIM : M0_652 ; cote locale : D_1_9. Texte édité par Morvan Perroncel le 2012-04-20 10:30:55. [Page 9 SubSect | Section]
& pilleries, qu’ils se persuadent estre permises
& legitimes. Dites le mesme des Tresoriers qui composent des Ordonnances, & des
assignations que l’on a tiré sur eux.
D. Depuis quelques années, on a inuenté vne nouuelle sorte d’imposition, sous le
nom d’Aysez & sous-Aysez, qui a fait beaucoup de bruit, & dont plusieurs se plaignent,
& à mon iugement auec raison : Ie vous prie de m’en dire le vostre ?
R. A cela ie ne sçay que vous respondre. Le cœur me saigne quand i’y pense Cette
inuention n’est pas des
31. Saint-Joseph (révérend... . CATECHISME DES PARTISANS, OV RESOLVTIONS... (1649) chez Besogne (Cardin) à Paris , 15 pages. Langue : français. Avec permission. Autre édition de C_1_7. Voir aussi C_1_8 (suite). Dans Choix I de Moreau. Pièce 31 sur les 52 de Carrier.. Référence RIM : M0_652 ; cote locale : D_1_9. Texte édité par Morvan Perroncel le 2012-04-20 10:30:55. [Page 9 SubSect | Section]
qu’ils se persuadent estre permises
& legitimes. Dites le mesme des Tresoriers qui composent des Ordonnances, & des
assignations que l’on a tiré sur eux.
D. Depuis quelques années, on a inuenté vne nouuelle sorte d’imposition, sous le
nom d’Aysez & sous-Aysez, qui a fait beaucoup de bruit, & dont plusieurs se plaignent,
& à mon iugement auec raison : Ie vous prie de m’en dire le vostre ?
R. A cela ie ne sçay que vous respondre. Le cœur me saigne quand i’y pense Cette
inuention n’est pas des hommes, elle ne peut
32. Saint-Joseph (révérend... . CATECHISME DES PARTISANS, OV RESOLVTIONS... (1649) chez Besogne (Cardin) à Paris , 15 pages. Langue : français. Avec permission. Autre édition de C_1_7. Voir aussi C_1_8 (suite). Dans Choix I de Moreau. Pièce 31 sur les 52 de Carrier.. Référence RIM : M0_652 ; cote locale : D_1_9. Texte édité par Morvan Perroncel le 2012-04-20 10:30:55. [Page 10 SubSect | Section]
iamais, c’est assez, encore qu’ils ne trouuent plus rien à prendre. Il y a encore
vn autre mal dans cette maudite inuention. C’est la methode que l’on a tenuë
pour ces leuées : car ie ne dïray en cecy que ce dont ie suis témoin, qu’ayant fait signifier
des taxes d’Aysez, ceux ausquels la signification estoit faite, ayant recours
aux partisans à Paris, ou à leurs sous-traittans ou Commis dans les prouinces, en
estoient facilement dispensez, en donnant à sousmain le quart ou le tiers de leur taxe,
au lieu desquels on en substituoit
33. Saint-Joseph (révérend... . CATECHISME DES PARTISANS, OV RESOLVTIONS... (1649) chez Besogne (Cardin) à Paris , 32 pages. Langue : français. Avec permission. Voir aussi D_1_9 (autre édition) et C_1_8 (suite). Dans Choix I de Moreau. Pièce 31 des 52 de Carrier.. Référence RIM : M0_652 ; cote locale : C_1_7. le 2012-04-20 10:37:53. [Page 18 SubSect | Section]
pilleries, qu’ils se persuadent estre permises & legitimes.
Dites le mesme des Tresoriers qui composent des Ordonnances,
& des assignations que l’on a tiré sur eux.
D, Depuis quelques années, on a inuenté vne nouuelle
sorte d’imposition, sous le nom d’Aisez & sous-aysez, qui
a fait beaucoup de bruit, & dont plusieurs se plaignent, &
à mon iugement auec raison. Ie vous prie de m’en dire
le vostre ?
R. A cela ie ne sçay que vous respondre. Le cœur me saigne
quand i’y pense. Cette inuention n’est pas
34. Saint-Joseph (révérend... . CATECHISME DES PARTISANS, OV RESOLVTIONS... (1649) chez Besogne (Cardin) à Paris , 32 pages. Langue : français. Avec permission. Voir aussi D_1_9 (autre édition) et C_1_8 (suite). Dans Choix I de Moreau. Pièce 31 des 52 de Carrier.. Référence RIM : M0_652 ; cote locale : C_1_7. le 2012-04-20 10:37:53. [Page 18 SubSect | Section]
se persuadent estre permises & legitimes.
Dites le mesme des Tresoriers qui composent des Ordonnances,
& des assignations que l’on a tiré sur eux.
D, Depuis quelques années, on a inuenté vne nouuelle
sorte d’imposition, sous le nom d’Aisez & sous-aysez, qui
a fait beaucoup de bruit, & dont plusieurs se plaignent, &
à mon iugement auec raison. Ie vous prie de m’en dire
le vostre ?
R. A cela ie ne sçay que vous respondre. Le cœur me saigne
quand i’y pense. Cette inuention n’est pas des hommes,
35. Saint-Joseph (révérend... . CATECHISME DES PARTISANS, OV RESOLVTIONS... (1649) chez Besogne (Cardin) à Paris , 32 pages. Langue : français. Avec permission. Voir aussi D_1_9 (autre édition) et C_1_8 (suite). Dans Choix I de Moreau. Pièce 31 des 52 de Carrier.. Référence RIM : M0_652 ; cote locale : C_1_7. le 2012-04-20 10:37:53. [Page 19 SubSect | Section]
c’est assez, encore qu’ils ne trouuent plus rien
à prendre. Il y a encore vn autre mal dans cette maudite
inuention. C’est la methode que l’on a tenue pour ces leuées ?
car ie ne diray en cecy que ce dont ie suis tesmoin,
qu’ayant fait signifier des taxes d’Aysez, ceux ausquels la
signification estoit faite, ayant recours aux partisans a Paris,
ou à leurs sous-Traitans ou Commis dans les Prouinces,
en estoient facilement dispensez, en donnant a sousmain
le quart ou le tiers de leur taxe, au lieu desquels on
en substituoit
36. Voysin [signé]. ADVERTISSEMENT TRES-IMPORTANT ET TRES VTILE... (1649) chez [s. n.] à [s. l.] , 23 pages. Langue : français. Voir aussi D_1_10. Référence RIM : M0_462 ; cote locale : B_14_38. le 2012-12-02 14:22:15. [Page 5 SubSect | Section]
de renouueller au Cardinal de satisfaire à son
auarice & à la passion qu’il auoit de continuer la guerre.
Il eut recours à toutes sortes d’impositions extraordinaires,
les Intendances furent multipliées, les
Compagnies de Fuzeliers mises sur pied les taxes d’Aisés
introduites dans les villes & dans la campagne, les
gages des Officiers retranchez, les Semestre de Parlement
& creations d’vne infinité d’Officiers establies
sans verification & par de simples Arrests du Conseil,
c’est à dire à son plaisir &
37. Voysin [signé]. ADVERTISSEMENT TRES-IMPORTANT ET TRES VTILE... (1649) chez [s. n.] à [s. l.] , 23 pages. Langue : français. Voir aussi D_1_10. Référence RIM : M0_462 ; cote locale : B_14_38. le 2012-12-02 14:22:15. [Page 8 SubSect | Section]
autres
partisans, d’aduancer quinze cens mil liures à quinze
pour cent d’interest, & à condition d’estre remboursez
sur les premiers deniers prouenans des recouuremens
extraordinaires, c’est à dire des retranchemens des
rentes, & des gages, des taxes d’aisez, & de creations
d’offices, qui sont tous moyens condamnez par la Declaration
du mois d’octobre, lesquels il se promet faire
reuiure contre toute iustice, & contre la disposition
d’vne loy si iuste, & qui estant le seul fruit de tant de
maux que nous
38. Voysin [signé]. ADVERTISSEMENT TRES-IMPORTANT ET TRES VTILE... (1649) chez [s. n.] à [s. l.] , 23 pages. Langue : français. Voir aussi D_1_10. Référence RIM : M0_462 ; cote locale : B_14_38. le 2012-12-02 14:22:15. [Page 9 SubSect | Section]
si cruellement
par les rigoureuses contraintes solidaires qu’il a
fait exercer contre vos personnes : A vous Bourgeois
& Marchands, si vous pouuez encore voir des toisez
de vos maisons, des rolles en blanc, & des garnisons
chez vous pour le payement de taxes d’aisez faites à
discretion, & pour satisfaire à ses plaisirs, à sa vengeance,
& à son auarice.
C’est à vous Officiers à esprouuer vostre patience,
& de voir si vous pouuez vous resoudre de luy abandonner
vos gages, & la fonction entiere de vos
39. Voysin [signé]. ADVERTISSEMENT TRES-IMPORTANT ET TRES-VTILE... (1649) chez [s. n.] à [s. l.] , 23 pages. Langue : français. Voir aussi B_14_38. Référence RIM : M0_462 ; cote locale : D_1_10. le 2012-12-02 14:26:13. [Page 5 SubSect | Section]
de renouueller au Cardinal de satisfaire à son
auarice & à la passion qu’il auoit de continuer la guerre.
Il eut recours à toutes sortes d’impositions extraordinaires,
les Intendances furent multipliées, les
Compagnies de Fuzeliers mises sur pied, les Taxes d’Aisés
introduites dans les villes & dans la campagne, les
gages des Officiers retranchez, les Semestres de Parlement,
& creations d’vne infinité d’Officiers establis
sans verification, & par de simples Arrests du Conseil,
c’est à dire à son plaisir
40. Voysin [signé]. ADVERTISSEMENT TRES-IMPORTANT ET TRES-VTILE... (1649) chez [s. n.] à [s. l.] , 23 pages. Langue : français. Voir aussi B_14_38. Référence RIM : M0_462 ; cote locale : D_1_10. le 2012-12-02 14:26:13. [Page 8 SubSect | Section]
partisans, d’aduancer quinze cens mil liures à quinze
pour cent d’interest, & à condition d’estre remboursez
sur les premiers deniers prouenans des recouuremens
extraordinaires, c’est à dire, des retranchemens
des rentes, & des gages, des taxes d’aisez, & de creations
d’offices, qui sont tous moyens condamnez par la Declaration
du mois d’Octobre, lesquels il se promet faire
reuiure contre toute Iustice, & contre la disposition
d’vne loy si iuste, & qui estant le seul fruict de tant de
maux que nous
41. Voysin [signé]. ADVERTISSEMENT TRES-IMPORTANT ET TRES-VTILE... (1649) chez [s. n.] à [s. l.] , 23 pages. Langue : français. Voir aussi B_14_38. Référence RIM : M0_462 ; cote locale : D_1_10. le 2012-12-02 14:26:13. [Page 9 SubSect | Section]
si cruellement
par les rigoureuses contraintes solidaires qu’il a
fait exercer contre vos personnes. A vous Bourgeois
& Marchands, si vous pouuez encore voir des toisez
de vos maisons, des rolles en blanc, & des garnisons
chez vous pour le payement de taxes d’aisez raifes à
discretion, & pour satisfaire à ses plaisirs, à sa vengeance,
& à son auarice.
C’est à vous, Officiers, à esprouuer vostre patience,
& de voir si vous pouuez vous resoudre de luy abandonner
vos gages, & la fonction entiere de vos
42. Anonyme. LA VOIX DV PEVPLE DE PROVENCE, Contre les... (1649) chez [s. n.] à [s. l.] , 20 pages. Langue : français. Voir aussi A_7_68. Référence RIM : M0_4059 ; cote locale : C_10_53. le 2013-01-20 16:16:46. [Page 10 SubSect | Section]
les iussions reïterées,
voire depuis dix ans combien les Officiers de ces
deux Compagnies ont ils souffert de creuës, de citations,
& des interdictions sur le refus de quantité d’Edicts,
mesmes de l’Eslection, des Auditeurs des Comptes,
des taxes sur les aisez, du cinq pour cent, de la Comptabilité,
des taxes sur chaque ville, & de tant d’autres
dont les registres font foy, qui alloient à la subuersion
entiere du Pays, à la conseruation duquel ces deux Cours
sont trop attachées par toute sorte de deuoirs &
43. Anonyme. LA VOIX DV PEVPLE DE PROVENCE, Contre les... (1649) chez [s. n.] à [s. l.] , 20 pages. Langue : français. Voir aussi C_10_53. Référence RIM : M0_4059 ; cote locale : A_7_68. le 2013-01-20 16:20:35. [Page 10 SubSect | Section]
les iussions reiterées,
voire depuis dix ans combien les Officiers de ces
deux Compagnies ont ils souffert de creuës, de citations,
& des interdictions sur le refus de quantité d’Edicts,
mesmes de l’Eslection, des Auditeurs des Comptes,
des taxes sur les aisez, du cinq pour cent, de la Comptabilité,
des taxes sur chaque ville, & de tant d’autres
dont les registres sont foy, qui alloient à la subuersion
entiere du Pays, à la conseruation duquel ces deux Cours
sont trop attachées par toute sorte de deuoirs &
44. Anonyme. LE BON CITOIEN FAISANT VOIR. I.... (1652) chez [s. n.] à Paris , 23 pages. Langue : français, latin. Référence RIM : M0_585 ; cote locale : B_19_55. Texte édité par Morvan Perroncel le 2013-06-11 15:17:30. [Page 21 SubSect | Section]
se
tromper en voulant publier sa foiblesse.
Si la Cour receuoit toutes les Troupes que la
Reine de Suede & de Poulogne, ont promis
d’enuoyer & qui sont mesme en chemin, comment
leur pourrions nous resiste.
Nos Bourgeois sont peust estre bien aises
d’aller par maniere d’acquit à la Garde, les
nuicts ne sont pas encore bien longues, l’heure
de la Sentinelle n’est pas trop longue, les
fruicts seruent à espargner le pain : mais quand
le mauuais temps sera venu, que les nuicts seront
froides &
45. Anonyme. LE BON FRANÇOIS AV VERITABLE MAZARIN... (1651) chez Vivenay (Nicolas) à Paris , 19 pages. Langue : français, latin. Référence RIM : M0_588 ; cote locale : B_20_22. le 2013-02-09 02:12:06. [Page 8 SubSect | Section]
de son authorité.
Quoy les Tailles en party & exigées à main armées,
la France abandonnée au pillage des Partisans,
la Iustice entre les mains de personnes pour
la pluspart associées auec ceux mesmes qui auoiẽt
traictez des recouuremens, les taxes des Aisez
qui ont acheué de ruiner le commerce, les Officiers
sans gages & sans fonction, la Noblesse à la
subsistance cõme les Roturiers, la multiplication
d’Offices inutiles, toutes sortes de taxes en vsage
sans autre raison que celle du caprice & de la
46. Anonyme. LE BON FRANÇOIS AV VERITABLE MAZARIN... (1651) chez Vivenay (Nicolas) à Paris , 19 pages. Langue : français, latin. Référence RIM : M0_588 ; cote locale : B_20_22. le 2013-02-09 02:12:06. [Page 10 SubSect | Section]
&
aux impositions, il en est plus redeuable à la Gardeuse
de chese de S. Eustache, qu’à la moderation
d’vn Gouuernement qui a voulu introduire les
toisés, ce que le Cardinal de Richelieu n’a iamais
fait ; & lequel en renouuellant les taxes des Aisez,
a donné le dernier coup au trafic qui estant vne
des sources de l’Estat, nous pouuons dire que ce
Cardinal ne l’a pas moins tarie par ceste inuention,
que par la piratrie qu’il a fait exercer dans
toutes les Mers.
Voila la veritable cause du
47. Anonyme. LE CENSEVR POLITIQVE. AV TRES-AVGVSTE... (1649) chez Colombel (Matthieu) à Paris , 28 pages. Langue : français. Avec permission. Voir aussi C_2_27. Référence RIM : M0_668 ; cote locale : E_1_120. le 2013-06-30 11:45:02. [Page 7 SubSect | Section]
Païsans qui s’habillent de toiles,
Vendent leur caneuas pour en faire des voiles :
Qu’au lieu d’estre glacez sous ces pauures habits,
Ils en tirent de bons du dos de leurs brebis.
Bref qu’en la regallant sur ce qu’on leur relaxe,
S’ils deuiennent Aysez, ce ne soit point par taxe ;
Si dans vne Parroisse il vient quelque accident
Ruïneux, non commun, & qui soit éuident :
Alors pour soulager la Parroisse abattuë,
Chacun à la pareille aussi-tost s’éuertuë,
Par reject general dessus
48. Anonyme. LE CENSEVR POLITIQVE. AV TRES-AVGVSTE... (1649) chez Colombel (Matthieu) à Paris , 28 pages. Langue : français. Avec permission. Voir aussi E_1_120. Référence RIM : M0_668 ; cote locale : C_2_27. le 2013-06-30 11:56:15. [Page 7 SubSect | Section]
Païsans qui s’habillent de toiles,
Vendent leur caneuas pour en faire des voiles :
Qu’au lieu d’estre glacez sous ces pauures habits,
Ils en tirent de bons du dos de leurs brebis.
Bref qu’en la regallant sur ce qu’on leur relaxe,
S’ils deuiennent Aysez, ce ne soit point par taxe ;
Si dans vne Parroisse il vient quelque accident
Ruïneux, non commun, & qui soit éuident :
Alors pour soulager la Parroisse abattuë,
Chacun à la pareille aussi-tost s’éuertuë,
Par reject general dessus
49. Anonyme. LE COMMERCE DES NOVVELLES RESTABLY, OV LE... (1649) chez [s. n.] à Paris , 16 pages. Langue : français. Référence RIM : M0_718 ; cote locale : C_1_17. Texte édité par Site Admin le 2013-07-07 09:52:27. [Page 9 SubSect | Section]
Cette fine matoise s’est toutesfois si bien intriguée dans
cét estat, sous ombre qu’elle s’accompagne quelquefois
de la Donzelle verité qu’on luy donne vne generale approbation ;
Depuis les petits iusqu’aux grands on ne parle
d’affaires que par Gazette, les aisez en font des recueils &
les acheptent, d’autres se contentent de les lire en payent
certain droit pour cette lecture ; & bref dans la plus serieuse
compagnie, on dira, que dit-on de nouueau, qu’apprenez
vous de bon ? comment vont les affaires ? auez vous
50. Anonyme. LE FOVRRIER DESTAT, MARQVANT LE LOGIS d’vn... (1652) chez [s. n.] à Paris , 7 pages. Langue : français. Référence RIM : M0_1407 ; cote locale : B_14_36. le 2013-07-20 17:18:56. [Page 5 SubSect | Section]
& Manican, au Bois de
Vincennes, dans la Chambre de Iean de Vert.
Le Duc de Boüllon, à la Tour de la Bastille,
dans l’apartement tenu l’espace de douze mois
par sa femme, & sa sœur.
Le Mareschal de Tureine, & Comte de Harcourt,
aux Princes mal aisés & Cadets de fortune.
Le Roy d’Angleterre, à l’Esperance perduë.
Le Duc d’Yoik, à la Sentinelle.
La Reine d’Angleterre, aux Repenties.
Le Cardinal de Retz à l’Hostel de Cheureuse,
feuilletant son Breuiaire.
Les Dues de
51. Anonyme. LE FRANÇOIS DES-ABVSÉ, MONSTRANT LES... (1652) chez [s. n.] à Paris , 19 pages. Langue : français. Référence RIM : M0_1410 ; cote locale : B_16_55. le 2013-07-20 17:30:42. [Page 5 SubSect | Section]
plus saine & plus robuste, & aussi pour l’accoustumer à
fuïr les excez de bouche, qui produisent tous les autres ;
estant tout euident que le gourmand est voluptueux pour la
liaison naturelle qu’il y a entre ces deux vices ; mol, pource
quil ayme trop ses aises, dizeteux, pource qu’il fait trop de
dépense, & enfin trompeur & rauisseur, pource qu’il luy
saut plus de bien pour fournir à ses delices & desbauches,
qu’il n’en peut acquerir legitimement, & que d’ailleurs
estant paresseux & faineant, il
52. Anonyme. LE FRANÇOIS DES-ABVSÉ, MONSTRANT LES... (1652) chez [s. n.] à Paris , 19 pages. Langue : français. Référence RIM : M0_1410 ; cote locale : B_16_55. le 2013-07-20 17:30:42. [Page 6 SubSect | Section]
plus penible :
Que si quelqu’vn des plus heureux peut se deffendre des
chagrins & inquietudes, dont la plus grande partie des personnes
plus reglées est agitée, il trouuera la peine & le soucy
dans ses delices mesmes, & dans son plus profond repos,
les aises & les voluptez ayans leurs fatigues & leurs maux
aussi bien que les exercices legitimes : Mais de plus, il est
tres certain que le trauail à ses plaisirs & ses diuertissements
beaucoup plus réels & plus agreables que l’oisiueté ; il deuient
facile à
53. Anonyme. LE MANIFESTE VERITABLE DES INTENTIONS DE MR... (1651) chez [s. n.] à [s. l.] , 8 pages. Langue : français. Voir aussi C_11_2. Référence RIM : M0_2404 ; cote locale : B_14_23. le 2013-02-09 14:34:17. [Page 7 SubSect | Section]
certains petits Passereaux, qu’il faisoit venir
en les appellant de loin.
Il n’est donc que trop probable que les entrées des Majoritez sont fort à
craindre ; & que mesme les Roys ne se trouuans pas assez forts pour soustenir
tout le poids de leur Estat, sont bien aises de s’en delasser sur la conduite
de ceux, que leurs propres inclinations leur font choisir. C’est cette consideration,
Mon Lecteur, qui faisant apprehender vn semblable malheur pour
la France à M. le Prince, le fait interesser genereusement pour l’empescher,
&
54. Anonyme. LE MANIFESTE VERITABLE DES INTENTIONS DE MR... (1651) chez [s. n.] à [s. l.] , 16 pages. Langue : français. Voir aussi B_14_23. Référence RIM : M0_2404 ; cote locale : C_11_2. Texte édité par Morvan Perroncel le 2013-03-26 14:02:00. [Page 13 SubSect | Section]
Passereaux,
qu’il faisoit venir en les appellant de loin.
Il n’est donc que trop probable que les entrées
des Majoritez sont fort à craindre ; & que mesme
les Roys ne se trouuans pas assez forts pour soustenir
tout le poids de leur Estat, sont bien aises de
s’en delasser sur la conduite de ceux que leurs propres
inclinations leur font choisir. C’est cette consideration,
Mon Lecteur, qui faisant apprehender
vn semblable mal heur pour la France à Mr le
Prince, le fait interresser genereusement pour
55. Anonyme. LE MERCVRE DE LA COVR, CONTENANT La Harangue... (1652) chez [s. n.] à Paris , 32 pages. Langue : français, latin. Partie 3 sur 5. Ensemble de B_18_1 à B_18_5. Dans Choix I de Moreau. Référence RIM : M0_2452 ; cote locale : B_18_3. Texte édité par Site Admin le 2013-02-09 16:01:40. [Page 13 SubSect | Section]
de guerre à Paris, ce qui vous feroit bien de la
peine, ils offrent de l’argent aux Princes pour leuer
des troupes. Le Card. Ils ne s’accorderont iamais
sur ce chapitre-là, nous y auons donné bon ordre.
Le Duc de Lor. Il faut donc auoüer que les badauts
sont bien aisez à dupper, Paris qui est la plus puissante
& la plus riche Ville du monde, qui peut entretenir
vingt mille hommes de guerre sans s’incommoder
beaucoup, se laisser reduire à cette extremité,
vous estes bien-heureux M. le C. d’auoir
affaire à telles sortes de
56. Anonyme. LE MIROIR DES SOVVERAINS OV SE VOID L’ART... (1649) chez Noël (François) à Paris , 50 pages. Langue : français. Référence RIM : M0_2478 ; cote locale : C_6_21. Texte édité par Site Admin le 2013-09-21 15:31:57. [Page 44 Sub2Sect | SubSect | Section]
monde.
Les Roys & les Princes comme peres de
leurs peuples, sont obligez en tout temps de
faire amas de beaucoup de biens pour leurs enfans,
s’ils ne veulent porter ceste qualité auec
iniustice. Il leur est bien plus glorieux de
commander à des aisez, qu’à des miserables. Ils
ne doiuẽt pas estre comme ces simulacres des
Gentils, dont parle le Prophete Royal Dauid,
qui ont vne bouche & ne parle point : qui ont
vne veuë & ne sçauroient voir, qui ont des
oreilles & ne peuuent ouyr, qui ont des
57. Anonyme. LE MIROVER DE LA REYNE. Luy representant... (1652) chez Chevalier (Jacob) à Paris , 16 pages. Langue : français. Référence RIM : M0_2482 ; cote locale : B_20_10. le 2013-09-21 15:50:23. [Page 11 SubSect | Section]
de s’allumer pour aller
par apres deuorer toutes les Prouinces, & puis retourner
à sa source y faire vn dernier effort.
Cette leuée de bouclier qu’on qualifie du titre d’enleuement
du Roy, a ruiné l’épargne, incommodé les
grands & plus aysez du Royaume, & mis à sec la meilleure
partie des familles particulieres.
Dans la iuste apprehension que vous auiez que toute
la hayne publique ne vint à tomber sur le Mazarin vous
pristes la resolution de la rejetter sur M. le Prince qui
en auoit esté le
58. Anonyme. LE ROYAL AV MAZARIN Luy faisant voir par la... (1652 [?]) chez [s. n.] à [s. l.] , 32 pages. Langue : français. Sans page de titre.. Référence RIM : M0_3561 ; cote locale : B_10_4. le 2013-12-09 14:35:15. [Page 21 SubSect | Section]
qu’il auoit de manier sans aucun interest les affaires
de cet Estat, il ne peut iamais consentir à mettre
aucun de ses proches dans les charges de la Couronne,
iusqu’à ce que s’y voyant obligé par les instantes
poursuittes des Estats generaux, qui furent
bien aises de les en pouruoir, il protesta hautement
au Chancelier Kilnozzi qui luy en auoit porté la
parole, que ses inclinations particulieres l’eussent
bien fait consentir à ce chois ; mais que neantmoins
il n’eut iamais donné aucun tesmoignage, pour ne
se montrer
59. Anonyme. LE SECOND RETOVR DV CAR. MAZARIN à la Cour,... (1652) chez [s. n.] à Paris , 8 pages. Langue : français, latin. Référence RIM : M0_3611 ; cote locale : B_13_57. le 2013-12-14 15:13:32. [Page 3 SubSect | Section]
donné de la paix, i’ay tousiours aprehendé
la Guerre. Et certes si nous venons à cõsiderer
le peu de disposition & les grands obstacles
qui se trouuent d’vn costé & d’autre
pour l’accommodement des affaires, nous trouuerons
qu’il n’y a que les plus aisez à tromper
qui l’ont voulu croire. Le partement du C. M.
estoit vn appuy sur lequel on pouuoit fonder
l’esperance de la paix. La Declaration de Messieurs
les Princes faite deuant toutes les Chambres
assemblees du Parlement & dans la Chambre
des Comptes
60. Anonyme. LE TOMBEAV DE LA MEDISANCE. (1649) chez [s. n.] à [s. l.] , 6 pages. Langue : français. La date est imprimée en chiffres arabes. Voir aussi A_7_59. Référence RIM : M0_3780 ; cote locale : C_10_35. le 2013-12-29 07:58:09. [Page 4 SubSect | Section]
car ie sçay bien que la grace nous fait aimer Dieu plus que
nous mesmes, & il est bien iuste, parce qu’il est le principe
de nostre amour, puis qu’il l’est de nostre existence. Comme
nous nous aimons plus que les autres, nous sommes
bien aises d’auoir lieu de nous estimer d’auantage, pour
nous estimer d’auantage, il faut trouuer des deffauts en autruy
qui ne soient pas en nous, ou quand mesme ils y seroient,
l’amour propre nous ferme les yeux pour nos défauts,
& nous les ouure pour ceux d’autruy.
61. Anonyme. LE TOMBEAV DE LA MEDISANCE. (1649) chez [s. n.] à [s. l.] , 6 pages. Langue : français. La date est imprimée en chiffres arabes. Voir aussi C_10_35. Référence RIM : M0_3780 ; cote locale : A_7_59. le 2013-12-29 08:00:47. [Page 4 SubSect | Section]
car ie sçay bien que la grace nous fait aimer Dieu plus que
nous mesmes, & il est bien iuste, parce qu’il est le principe
de nostre amour, puis qu’il l’est de nostre existence. Comme
nous nous aimons plus que les autres, nous sommes
bien aises d’auoir lieu de nous estimer d’auantage, pour
nous estimer d’auantage, il faut trouuer des deffauts en autruy
qui ne soient pas en nous, ou quand mesme ils y seroient,
l’amour propre nous ferme les yeux pour nos défauts,
& nous les ouure pour ceux d’autruy.
62. Anonyme. L’ANTI-LIBELLE, EN VERS BVRLESQVES. (1649) chez Dupont (Pierre) à Paris , 12 pages. Langue : français. Avec permission.. Référence RIM : M0_91 ; cote locale : C_2_7. le 2013-02-01 13:56:36. [Page 6 SubSect | Section]
porte son harpie main,
Iusques aux herbes du iardin,
Apres auoir vuidé sa chambre
De diamant, & d’or & dambre,
De vaisseaux d’argent & destain,
De lits de Damats de satin,
De tapisseries de chaises
De coussins ou l’on prend ces aises,
De tableaux ou l’on voit dépeints
Les mesmes effets inhumains,
D’autres guerres iadis cruelles
A present à la veuë belles,
Enfin de tout ce qui se voit
Qui prendre se peut ou se doit,
Car les murs sans trop entreprendre
Ne
63. Anonyme. L’HEVREVSE RENCONTRE D’VNE MINE D’OR... (1649) chez Henault (Mathurin) à Paris , 8 pages. Langue : français. Avec permission. Voir aussi C_5_52. Référence RIM : M0_1631 ; cote locale : A_3_81. le 2013-02-06 13:03:05. [Page 4 SubSect | Section]
que par bonne & ancienne
supputation, il a esté cy-deuant fait estat, que les Roys de France
commandent à soixante millions de personnes: Or il est bien
vray-semblable que parmy cette grande multitude de suiets, il
s’en trouuera bien six millions de riches ou bien aisez, lesquels en
consideration de la grande gratuité & benignité du Roy enuers
eux, par leur soulagement, & descharge de toutes Tailles, Subsides
& Imposts, payeront volontiers à sa Maiesté vn petit Tribut
de douze deniers chacun par iour, reuenant à 7. sols
64. Anonyme. L’HEVREVSE RENCONTRE D’VNE MINE D’OR... (1649) chez Henault (Mathurin) à Paris , 8 pages. Langue : français. Avec permission. Voir aussi C_5_52. Référence RIM : M0_1631 ; cote locale : A_3_81. le 2013-02-06 13:03:05. [Page 5 SubSect | Section]
& Imposts, payeront volontiers à sa Maiesté vn petit Tribut
de douze deniers chacun par iour, reuenant à 7. sols par semaine,
à trente sols par mois, & à dix-huict liures cinq sols
par an.
Si donc six millions de personnes riches & bien-aisez payent
ce petit Tribut de douze deniers chacun par iour, il montera à
trois cent mil liures par iour, à deux millions, cent mil liures
par semaine, à neuf millions de liures par mois, & à cent neuf
millions cinq cens mil liures par an: Somme fort notable,
65. Anonyme. L’HEVREVSE RENCONTRE D’VNE MINE D’OR... (1649) chez Henault (Mathurin) à Paris , 8 pages. Langue : français. Avec permission. Voir aussi C_5_52. Référence RIM : M0_1631 ; cote locale : A_3_81. le 2013-02-06 13:03:05. [Page 5 SubSect | Section]
à la prosperité de
l’Estat, & qui par consequent ne doiue contribuer à ses charges; à
combien grande & immense somme montera ledit Tribut, si
(en suiuant mesme la parole & la volonté de Dieu) tous les autres
suiets du Roy au dessous des riches & bien-aisez, contribuent
aussi les vns vn denier, les autres deux ou trois deniers,
sinon par iour, au moins par chacune semaine, le total dudit
Tribut n’excedera-il pas de beaucoup la susdite somme de six
vingts millions de liures?
Touchant la finance d’Offices
66. Anonyme. L’HEVREVSE RENCONTRE D’VNE MINE D’OR... (1649) chez Henault (Mathurin) à Paris , 8 pages. Langue : français. Avec permission. Voir aussi C_5_52. Référence RIM : M0_1631 ; cote locale : A_3_81. le 2013-02-06 13:03:05. [Page 6 SubSect | Section]
Auquel aussi se verront les
grandes vtilitez & aduantages qui en reuiendront tant à l’Eglise,
qu’à la Noblesse & au tiers Estat.
Et d’autant que les pauures Mendians ne doiuent estre oubliez
en ladite police, il s’y verra aussi que les riches & bien-aysez,
contribuans seulement chacun deux deniers par iour, cela
montera à plus de vingt-millions de liures par an: Ce que ioint
aux reuenus des Hospitaux & aumosnes d’ancienne fondation,
suffira pour bien & deuëment entretenir lesdits pauures, en telle
sorte
67. Anonyme. L’HEVREVSE RENCONTRE D’VNE MINE D’OR... (1649) chez Henault (Mathurin) à Paris , 8 pages. Langue : français. Avec permission. Voir aussi A_3_81. Référence RIM : M0_1631 ; cote locale : C_5_52. le 2013-02-06 13:03:39. [Page 4 SubSect | Section]
que par bonne & ancienne
supputation, il a esté cy-deuant fait estat, que les Roys de France
commandent à soixante millions de personnes : Or il est bien
vray semblable que parmy cette grande multitude de suiets, il
s’en trouuera bien six millions de riches ou bien aisez, lesquels en
consideration de la grande gratuité & benignité du Roy enuers
eux, par leur soulagement, & descharge de toutes Tailles, Subsides
& Imposts, payeront volontiers à sa Maiesté vn petit Tribut
de douze deniers chacun par iour, reuenant à 7. sols
68. Anonyme. L’HEVREVSE RENCONTRE D’VNE MINE D’OR... (1649) chez Henault (Mathurin) à Paris , 8 pages. Langue : français. Avec permission. Voir aussi A_3_81. Référence RIM : M0_1631 ; cote locale : C_5_52. le 2013-02-06 13:03:39. [Page 5 SubSect | Section]
& Imposts, payeront volontiers à sa Maiesté vn petit Tribut
de douze deniers chacun par iour, reuenant à 7. sols par semaine,
à trente sols par mois, & à dix-huict liures cinq sols
par an.
Si donc six millions de personnes riches & bien-aisez payent
ce petit Tribut de douze deniers chacun par iour, il montera à
trois cent mil liures par iour, à deux millions, cent mil liures
par semaine, à neuf millions de liures par mois, & à cent neuf
millions cinq cens mil liures paran : Somme fort notable,
69. Anonyme. L’HEVREVSE RENCONTRE D’VNE MINE D’OR... (1649) chez Henault (Mathurin) à Paris , 8 pages. Langue : français. Avec permission. Voir aussi A_3_81. Référence RIM : M0_1631 ; cote locale : C_5_52. le 2013-02-06 13:03:39. [Page 5 SubSect | Section]
à la prosperité de
l’Estat, & qui par consequent ne doiue contribuer à ses charges ; à
combien grande & immense somme montera ledit Tribut si
(en suiuant mesme la parole & la volonté de Dieu) tous les autres
suiets du Roy au dessous des riches & bien aisez, contribuent
aussi les vns vn denier, les autres deux ou trois deniers,
sinon par iour, au moins par chacune semaine, le total dudit
Tribut n’excedera-il pas de beaucoup la susdite somme de six
vingts millions de liures ?
Touchant la finance d’Offices
70. Anonyme. L’HEVREVSE RENCONTRE D’VNE MINE D’OR... (1649) chez Henault (Mathurin) à Paris , 8 pages. Langue : français. Avec permission. Voir aussi A_3_81. Référence RIM : M0_1631 ; cote locale : C_5_52. le 2013-02-06 13:03:39. [Page 6 SubSect | Section]
Auquel aussi se verront les
grandes vtilitez & aduantages qui en reuiendront tant à l’Eglise,
qu’à la Noblesse & au tiers Estat.
Et d’autant que les pauures Mendians ne doiuent estre oubliez
en ladite police, il s’y verra aussi que les riches & bien-aysez,
contribuans seulement chacun deux deniers par iour, cela
montera à plus de vingt-millions de liures par an : Ce que ioint
aux reuenus des Hospitaux & aumosnes d’ancienne fondation,
suffira pour bien & deuëment entretenir lesdits pauures, en telle
sorte
71. Anonyme. L’HOMME D’ESTAT. FAISANT VOIR PAR... (1652) chez [s. n.] à [s. l.] , 19 pages. Langue : français. Référence RIM : M0_1656 ; cote locale : B_4_7. le 2013-02-06 15:27:31. [Page 8 SubSect | Section]
le pouuoir, n’eut point eu d’effet, supposé
qu’ils eussent encore resté dans le Cõseil : parce
que les ieunes Maieurs ne se sentant pas assez
forts pour ne succomber point au pesant fardeau
des affaires d’Estat, n’eussent seulement
pas esté bien aisez, mais encor eussent esté contraints
de s’en delasser sur les espaules de leur
Conseil, lequel se trouuant remply des mesmes
personnes qui auroit gouuerné leur enfance, eut
par consequent esté en possession d’vn semblable
pouuoir, quoy qu’il ne l’eut point
72. Anonyme. L’OFFICIER DE CE TEMPS DE LA MAISON... (1652) chez [s. n.] à Paris , 40 pages. Langue : français. Référence RIM : M0_2585 ; cote locale : B_3_25. le 2013-06-09 10:03:14. [Page 15 SubSect | Section]
si vos sujets
sont bons, quelle raison y a-il de les craindre ? & ne
leur en donnant point d’occasion, ains les gouuernant
en bon Roy, comme ont fait vos predecesseurs,
quelle apparence y a-il, qu’ils vueillent rien attenter
contre vous : veu qu’estans à leurs ayses ils se mettroient,
comme i’ay dit, en danger d’estre en malayse
par le changement ? Il n’y a, disoit vn bon Empereur
de Rome, meilleure garde ny plus asseurée
d’vn Prince, que l’amour de ses sujets, conduits,
voire forcez à cela, par le iuste &
73. Anonyme. REFVTATION DE LA PIECE DE PONTOISE... (1652 [?]) chez [s. n.] à [s. l.] , 31 pages. Langue : français, latin. Référence RIM : M0_3067 ; cote locale : B_15_16. le 2013-02-24 13:24:53. [Page 8 SubSect | Section]
dit elle en continuant, qui ne songent
iamais qu’a manger les pauures de la terre & les
necessiteux d’entre les hommes.
Prouerb. 30.
Mais qui le peut conuaincre des crimes dont
on l’accuse ? Les mesmes fuseliers qu’il auoit establis :
les aisez qu’il a volez : les hommes qu’il a
employez à l’enleuement des sommes immenses
qu’il a enuoyées en Italie : les Officiers de la Courõne
qu’il n’a iamais payez : nos armées desquelles
il a pris toutes les montres : les miseres publiques,
qui sont
74. Anonyme. SVITTE ET SECONDE ARRIVÉE DV COVRIER... (1649) chez Haye (Rolin de La) à Paris , 8 pages. Langue : français. Partie 2 de 12, de C_1_40_01 à C_1_40_12. Voir aussi E_1_126 (partie 3). Référence RIM : M0_830 ; cote locale : C_1_40_02. Texte édité par Morvan Perroncel le 2013-03-06 01:22:47. [Page 8 SubSect | Section]
dit d’Emery, cy-deuant
Sur Intendant des Finances, que pour auoir fait imposer plusieurs
droits sur l’Entrée du vin, & esté l’Autheur, Partisan, & exacteur
de ce droit tyrannique imposé & leué sous le nom qu’il leur donnoit (à
fausses enseignes D’AISEZ) a esté découuert seruant d’Espion dans la
Ville pour le Cardinal Mazarin ; pourquoy il a esté arresté & emprisonné
à la Bastille, & encore quelques autres de pareille cabale.
Il y a eu Arrest ce jourd’huy, par lequel a esté ordonné aux Habitans
des
75. Catalan [signé]. L’ADIEV DV SIEVR CATALAN, ENVOYÉ DE S.... (1649) chez Huot (Claude) à Paris , 8 pages. Langue : français. Voir aussi E_1_116. Référence RIM : M0_43 ; cote locale : A_3_57. le 2013-01-22 14:31:01. [Page 7 SubSect | Section]
nous auons
contraint le Laboureur d’abandonner sa charrüe,
le Marchand son traffic, le Noble son espée,
l’Officier sa charge, & l’Ecclesiastique son benefice.
Ce sont-là nos crimes communs; mais les vostres particuliers
sont encore plus enormes, la taxe des aisez
est vn de vos ouurages. Vous n’auez pas oublié qu’vne
Hollandoise, femme d’vn de vos Commis, fut
cause qu’vn fameux Bourgeois fut taxé à six mille liures,
& vous recompensastes mal ce pauure Clerc du
conseil, qui estoit si artificieux à dresser des
76. Catalan [signé]. L’ADIEV DV SIEVR CATALAN, ENVOYÉ DE S.... (1649) chez Huot (Claude) à Paris , 8 pages. Langue : français. Voir aussi A_3_57. Référence RIM : M0_43 ; cote locale : E_1_116. Texte édité par Morvan Perroncel le 2013-01-22 14:32:35. [Page 7 SubSect | Section]
nous auons
contraint le Laboureur d’abandonner sa charrüe,
le Marchand son traffic, le Noble son espée,
l’Officier sa charge, & l’Ecclesiastique son benefice.
Ce sont-là nos crimes communs ; mais les vostres particuliers
sont encore plus enormes, la taxe des aisez
est vn de vos ouurages. Vous n’auez pas oublié qu’vne
Hollandoise, femme d’vn de vos Commis, fut
cause qu’vn fameux Bourgeois fut taxé à six mille liures,
& vous recompensastes mal ce pauure Clerc du
conseil, qui estoit si artificieux à dresser des
77. Demophile. DESCRIPTION DES VIES, MOEVRS, ET FACONS DE... (1649) chez Pépingué (veuve de Théodore), Maucroy (Estienne) à Paris , 27 pages. Langue : français. Avec permission. Voir aussi [M0_493] de 1650.. Référence RIM : M0_1059 ; cote locale : A_2_31. le 2013-11-20 03:45:03. [Page 15 SubSect | Section]
les autres succombans
sous le faix de leurs afflictions inconsolables
ont perdu patience, & ne pouvans subsister dauantage
ont esté mis avec violence, & animosité en
des prisons, & traictez comme des malfaicteurs, leurs
ayans fait payer malaisément comme Aisez, ce
qu’ils ne pouvoient de leur chef, ou pour d’autres:
tellement qu’il n’estoit loisible de vivre à leur aise,
mais seulement de mourir: voire ces gens barbares
leurs ont souvent envié l’air qu’ils respiroient avec liberté;
les vns n’ont eu aucune
78. Dubosc-Montandré, Claude [?]. LE TOMBEAV DV SENS COMMVM OV LE RENVERSEMENT... (1650 [?]) chez [s. n.] à [s. l.] , 40 pages. Langue : français. Référence RIM : M0_3784 ; cote locale : B_18_35. le 2013-12-29 08:59:43. [Page 30 SubSect | Section]
dis en second lieu que le
luxe estãt la cause la plus ordinaire des desordres,
il est de l’authorité & de la iustice du Monarque
de le retrancher : Et en troisiesme lieu ie soustiens
que le mesme Souuerain est obligé d’establir
ses subsides sur les aisez visibles, & d’espargner
les foibles, tant pour commander en Roy
que pour faire voir sans dispute qu’il est pere :
tout cela est hors de controuerse.
Cela estant, il faut donc voir quels sont les
Gentils hommes, quels les roturiers, quels les
79. Saint-Julien,? [?]. LE COVRRIER BVRLESQVE DE LA GVERRE DE PARIS,... (1650) chez [s. n.] à [s. l.] , 32 pages. Langue : français. Jouxte la copie imprimée à Anuers, "Et se vend à Paris, au Palais". Partie 1. Voir aussi A_9_9 (partie 1). Dans Choix II de Moreau. Référence RIM : M0_814 ; cote locale : D_1_14. le 2013-07-22 15:47:33. [Page 13 SubSect | Section]
Le Mardy le sieur la Raillere
Fut pris en noüant sa jartiere
Et mené comme vn espion.
L’on ne connoist que trop son nom,
Il est Monopoleur en diable,
Autheur de la taxe effroyable
Par qui tant de gens sont lesez
Dessous le faux tiltre d’aisez,
Il fut coffré dans la Bastille
Et fit penitence à la Grille.
26. Ian.
Le Mercredy l’on eut aduis
Que Messieurs de Lyon rauis
Faisans des accueils fauorables
A tous nos Arrests equitables ;
Retinrent les gens
80. Saint-Julien,? [?]. LE COVRRIER BVRLESQVE DE LA GVERRE DE PARIS,... (1650) chez [s. n.] à [s. l.] , 28 pages. Langue : français. Jouxte la copie imprimée à Anvers; "Et se vend à Paris, au Palais". Partie 1. Voir aussi D_1_14 (partie 1). Dans Choix II de Moreau.. Référence RIM : M0_814 ; cote locale : A_9_9. le 2013-07-22 15:50:23. [Page 13 SubSect | Section]
Le Mardy le sieur la Raillere
Fut pris en noüant sa [1 mot illi.]
Et mené comme vn espion.
L’on ne cognoist que trop son nom,
Il est Monopoleur en diable,
Autheur de la taxe effroyable
Par qui tant de gens sont lesez
Dessous le faux tiltre d’aisez,
Il fut coffré dans la Bastille
Et fit penitence à la Grille.
26. Ian.
Le Mercredy l’on eut aduis
Que Messieurs de Lyon rauis
Faisans des accueils fauorables
A tous nos Arrests equitables ;
Retinrent les gens
81. Saint-Julien,? [?]. LE TROISIESME COVRRIER FRANÇOIS, TRADVIT... (1649) chez Boudeville (Claude) à Paris , 16 pages. Langue : français. Partie 3 de 12. Voir Pièces de C_2_42_01 à C_2_42_12. Référence RIM : M0_2848 ; cote locale : C_2_42_03. Texte édité par Site Admin le 2013-02-12 14:22:39. [Page 11 SubSect | Section]
a fait souffrir à la France,
Il est hoc à quelque potence
C’est vn Sorcier, c’est vn Deuin,
Exacteur des droits sur le Vin,
Iadis pillier de Particelle
Autheur de la taxe nouuelle
Par qui tant de gens sont lesez
Dessous vn faux titre d’aisez.
Il est Monopoleur en Diable
C’est vn Vsurier execrable,
Ame damnée, esprit malin,
Vn volleur, bref vn Mazarin.
Ce trouble repos de la Ville
Gist à present dans la Bastille
Ou l’on marque des logements
Pour d’autres mauuais
82. Anonyme. ADVIS AVX PARTISANS, MALTOTIERS, MONOPOLEVRS... (1650) chez [s. n.] à Paris , 24 pages. Langue : français. Voir aussi, avec une préface, [M0_1059] de 1649.. Référence RIM : M0_493 ; cote locale : A_9_30. le 2014-11-30 13:31:23. [Page 12 SubSect | Section]
les autres succombans
sous le faix de leurs afflictions inconsolables
ont perdu patience, & ne pouuans subsister dauantage
ont esté mis auec violence, & animosité en
des prisons, & traitez comme des mal-faicteurs, leurs
ayans fait payer malaisément comme Aisez, ce
qu’ils ne pouuoient de leur chef, ou pour d’autres:
tellement qu’il n’estoit loisible de viure à leur aise,
mais seulement de mourir: voire ces gens barbares
leurs ont souuent envié l’air qu’ils respiroient auec liberté;
les vns n’ont eu aucune
83. Anonyme. ADVIS D’VN BOVRGEOIS de Paris,... (1652) chez [s. n.] à Paris , 7 pages. Langue : français. Référence RIM : M0_502 ; cote locale : B_17_5. le 2014-11-29 11:30:26. [Page 3 SubSect | Section]
manquer le moyen de viure aux petites
gens, les fera infailliblement resoudre à l’abandonner,
pour chercher fortune ailleurs. L’autre, les imposts, qui sont
deuenus à telle extremité, que les denrées y sont hors de
prix, ce qui est suffisant pour faire quitter les aisez & les commodes,
& par ce moyen ruiner tout le reuenu de Paris ; plus
de loyer de maisons, soit de la ville, soit de la campagne ;
plus de marchandise ny de trafic, & ainsi Paris de la plus belle
ville du monde, deuiendroit incontinent la plus vilaine &
84. Anonyme. ADVIS D’VN BOVRGEOIS de Paris,... (1652) chez [s. n.] à Paris , 7 pages. Langue : français. Référence RIM : M0_502 ; cote locale : B_17_5. le 2014-11-29 11:30:26. [Page 6 SubSect | Section]
nous surmonte, soit par la force, ou par l’artifice, qu’aussi
tost qu’il sera pleinement le maistre, il quittera sa peau de Regnard,
pour reprendre celle de Lyon, qu’il nous égorgera
tous, prendra nos biens sans compte ny mesure, remettra
les taxez d’aisez, les soliditez des Tailles, supprimera les rentes,
retranchera les gages, & les mettra peut-estre à neant ; le
tout pour se vanger & satisfaire à son auarice insatiable. Pourquoy
n’en vseroit-il pas de la sorte, il a receu des affronts, à ce
qu’il pretend,
85. Anonyme. ADVIS SALVTAIRES Aux CITOYENS ET PEVPLE de... (1649) chez [s. n.] à [s. l.] , 8 pages. Langue : français. Référence RIM : M0_539 ; cote locale : A_2_21. le 2014-12-07 09:43:31. [Page 6 SubSect | Section]
la cause de
tous les Traittans & Monopoleurs de France, de ces infames
& cruelles sangsues du peuple, ces glorieux coquins,
qui en dix années de temps sans sortir de leur cabinet
gagnent des terres & heritages, qui leur donnent
autant de reuenu qu’aux plus aysez Princes d’Italie, &
qui donnent à leurs enfans en mariage autant de biens
que les plus grands Monarques de l’Europe.
Le troisiesme Aduis est, de ne point perdre de temps
dans vne occasion si pressante, & de trauailler incessamment
à la leuée des
86. Anonyme. ADVIS SINCERE AVX BOVRGEOIS DE PARIS. (1652) chez [s. n.] à [s. l.] , 46 pages. Langue : français. Référence RIM : M0_543 ; cote locale : B_17_11. le 2014-11-26 16:16:53. [Page 9 SubSect | Section]
la cherté de toutes denrées &
marchandises par la perte du credit, la dureté des peuples à acquitter
les impositions, la desolation de plusieurs familles par la
perte de leurs biens, la pauureté où cette faillite publique a reduit
vos artisans, ostant aux plus aisez les moyens de les faire trauailler.
Si ces pretendus Peres du peuple eussent esté capables de moderation,
ces maux les eussent sans doute touchez, ils fussent reuenus
à eux : mais tant s’en faut, il ne se passe aucune iournée
sans que les Communautez
87. Anonyme. APOLOGIE POVR MONSEIGNEVR LE CARDINAL... (1649) chez Preuveray (François) à Paris , 39 pages. Langue : français. Voir aussi C_5_28. Référence RIM : M0_127 ; cote locale : A_2_3. le 2014-12-06 14:58:02. [Page 28 SubSect | Section]
fis faire deuant & apres,
ne tendoient qu’à esbloüir ces grandes lumieres du Parlement par vne apparence
de bonne intention.
Le Casuiste. Cette toile-là n’estoit qu’vne toile d’araignée, ils ne voyoient
que trop clair dans vos desseins: mais ils estoient bien-aises de vous faire cracher
tout vostre venin, pour en composer vn antidote contre de plus grandes
attaques. Car c’est toutes ces fourberies qui ont acheué de vous ruïner
dans l’esprit du peuple & des gens de probité: Et de cette Declaration que
vous addressastes à
88. Anonyme. APOLOGIE POVR MONSEIGNEVR LE CARDINAL... (1649) chez Preuveray (François) à Paris , 39 pages. Langue : français. Voir aussi C_5_28. Référence RIM : M0_127 ; cote locale : A_2_3. le 2014-12-06 14:58:02. [Page 37 SubSect | Section]
il m’estoit tres-facile, car le petit desgast qu’on a
fait au tour de Paris.
Le Casuiste. Comment petit degast Monseigneur? les Villages pillez, les
Temples prophanez, les Religieuses violées?
Le Card. Oüy, que sçauez vous si elles n’en estoient pas bien aises? peut-on
prendre vne fille par force? Que vous estes encore bon homme! Ie vois
bien que vous n’estes gueres sçauant en ces matieres-là, mais vous m’auez
fait perdre mon discours. Ie vous disois que si i’eusse eu dessein de ruiner la
France, il m’estoit
89. Anonyme. APOPHTEGMES DE L’ESPRIT DE VERITÉ, CONTRE... ([s. d.]) chez [s. n.] à [s. l.] , 22 pages. Langue : français, latin. Référence RIM : M0_132 ; cote locale : B_10_13. le 2014-11-19 08:45:55. [Page 10 SubSect | Section]
le bien spirituel à
toute sorte de personnes ; & finalement, afin
qu’ils se puissent mettre en estat de prescher aux
vns & aux autres.
Quel droict est-ce que les Eclesiastiques ont
sur les affaires des hommes laïcs ; seroient-ils
bien aises que ceux-cy se meslassent des affaires
de l’Eglise, & s’emparassent de leurs benefices ?
la mesme raison dont ils se peuuent seruir pour
soustenir leur affaire, la mesme raison ne fait-elle
pas contr’eux & pour les autres ? Que peuuent-ils
dire, si ce
90. Anonyme. LE VERITABLE CONTRE LE MENTEVR. Mentita est... (1652) chez [s. n.] à Paris , 32 pages. Langue : français, latin. Référence RIM : M0_3926 ; cote locale : B_10_8. le 2014-01-04 15:21:42. [Page 20 SubSect | Section]
fourmilliere des François
dans les prisons ; & si son Predecesseur &
Compatriote fit dresser quelques gibets,
pour faire peur, le C. Maz. en auroit remply
toute la France pour faire du mal, & comme
il a mis aux fers plusieurs personnes sous tiltre
d’Aisez, quoy que la pluspart ruïnez ; il
en auroit fait mourir dauantage comme criminels,
quoy qu’innocens, pour auoir par
confiscation le reste des biens de tous les
François ; aussi crois je que sa fin sera plus tragique
que celle de Conchiny.
p. 13. Les
91. Anonyme. LE VERITABLE TABLEAV DE LA CALOMNIE ET LE... (1649) chez [s. n.] à Paris , 20 pages. Langue : français. Dans cette édition, les trois dernières pages sont manquantes. Voir aussi C_10_26. Référence RIM : M0_3965 ; cote locale : A_7_67. le 2014-01-06 09:16:45. [Page 5 SubSect | Section]
on nous calomnie,
que nous ne pouuons pas souffrir qu’on
discoure à nostre desauantage, soit auec raison
ou soit auec iniustice? L’on ne s’estonne pas de ce
qu’il nous deplaise d’estre blasmez: mais il faut
faire sçauoir pourquoy nous sommes bien aises
d’entendre blâmer les autres, & cette distinction
n’est pas inutile.
Ie croy que ce qui est cause que nous sommes
contens d’oüir bien dire de nous; & d’entendre
mal parler de nostre prochain, ce sont deux grãds
ennemis qui sont chez
92. Anonyme. LE VERITABLE TABLEAV DE LA CALOMNIE ET LE... (1649) chez [s. n.] à Paris , 20 pages. Langue : français. Dans cette édition, les trois dernières pages sont manquantes. Voir aussi C_10_26. Référence RIM : M0_3965 ; cote locale : A_7_67. le 2014-01-06 09:16:45. [Page 6 SubSect | Section]
& ie nomme les
vns marquez, Retoriciens, Poëtes, Hypocrites,
Scorpions, & les autres traistres, faussaires, mordans,
mocqueurs, & inconnus.
I’appelle masquez, ceux qui au temps de caréme-prenant
se masquent le visage, quoy qu’ils
soyent bien aises d’estre connus. Il est tout de
mesme de certains médisans, qui sous le voile &
le masque de la modestie témoignent de ne vouloir
pas nommer ceux qu’ils calomnient, encore
qu’ils les donnent si apparemment à connoistre
aux personnes qui les entendent
93. Anonyme. LE VERITABLE TABLEAV DE LA CALOMNIE ET LE... (1649) chez [s. n.] à Paris , 23 pages. Langue : français. Page de titre en page 2. Voir aussi A_7_67. Référence RIM : M0_3965 ; cote locale : C_10_26. le 2014-01-06 09:13:53. [Page 6 SubSect | Section]
on nous calomnie,
que nous ne pouuons pas souffrir qu’on
discoure à nostre desauantage, soit auec raison
ou soit auec iniustice ? L’on ne s’estonne pas de ce
qu’il nous deplaise d’estre blasmez : mais il faut
faire sçauoir pourquoy nous sommes bien aises
d’entendre blâmer les autres, & cette distinction
n’est pas inutile.
Ie croy que ce qui est cause que nous sommes
contens d’oüir bien dire de nous ; & d’entendre
mal parler de nostre prochain, ce sont deux grãds
ennemis qui sont chez
94. Anonyme. LE VERITABLE TABLEAV DE LA CALOMNIE ET LE... (1649) chez [s. n.] à Paris , 23 pages. Langue : français. Page de titre en page 2. Voir aussi A_7_67. Référence RIM : M0_3965 ; cote locale : C_10_26. le 2014-01-06 09:13:53. [Page 7 SubSect | Section]
& ie nomme les
vns marquez, Retoriciens, Poëtes, Hypocrites,
Scorpions, & les autres traistres, faussaires, mordans,
mocqueurs & inconnus.
I’appelle masquez, ceux qui au temps de caréme
prenant se masquent le visage, quoy qu’ils
soyent bien aises d’estre connus. Il est tout de
mesme de certains medisans, qui sous le voile &
le masque de la modestie témoignent de ne vouloir
pas nommer ceux qu’ils calomnient, encore
qu’ils les donnent si apparemment à connoistre
aux personnes qui les entendent
95. Anonyme. LE ZELE ET L’AMOVR DES PARISIENS ENVERS... (1649) chez Dupont (Pierre) à Paris , 8 pages. Langue : français. Référence RIM : M0_4082 ; cote locale : A_5_21. le 2014-01-06 10:31:12. [Page 6 SubSect | Section]
& de neige
à receuoir. Il n’est point de mauuais pas à franchir 3 de precipices, ny
d’abysmes à s’exposer; que nostre affection apprehende & ne braue pour
l’amour de nostre cher Prince. Que nous pourroit-il commander que
nous ne fussions bien ayses de faire? Ce cher Roy; que Pourroit-il desirer
de nous, à quoy nous ne nous resolutions pas.
Nostre fidelité est assez conneuë par nostre souffrance, & les preuues
de nostre amour sont assez grandes dans nostre mal-heur. Il y a long-temps
que pour
96. Anonyme. LES DOVCEVRS DE LA PAIX, ET LES HORREVRS DE... (1649) chez Huot (Claude) à Paris , 11 pages. Langue : français. Avec permission. Voir aussi B_20_8. Référence RIM : M0_1173 ; cote locale : A_3_22. le 2014-02-11 12:51:11. [Page 7 SubSect | Section]
qui nous
fait trembler, & l’apparence de quelque spectacle qui nous
fait horreur.
Les Romains tous payens qu’ils estoient, & desquels la
grandeur n’estoit iamais si bien establie que quand ils auoiẽt
la guerre plus forte, estoient toutesfois bien aises de ne voir
point le temple de Ianus ouuert; & Auguste luy mesme ce
grand Empereur, ne receut point de joye de ces victoires, ny
de ces triomphes; egalle à celle-là que luy donna le Senat,
quand il ordonna sous son regne qu’il seroit fermé. Estimãt
mieux ce
97. Anonyme. LES DOVCEVRS DE LA PAIX, ET LES HORREVRS DE... (1649) chez Huot (Claude) à Paris , 11 pages. Langue : français. Avec permission. Voir aussi A_3_22. Référence RIM : M0_1173 ; cote locale : B_20_8. le 2014-02-11 12:53:45. [Page 7 SubSect | Section]
qui nous
fait trembler, & l’apparence de quelque spectacle qui nous
fait horreur.
Les Romains tous payens qu’ils estoient, & desquels la
grandeur n’estoit iamais si bien establie que quand ils auoiẽt
la guerre plus forte, estoient toutesfois bien aises de ne voir
point le temple de Ianus ouuert ; & Auguste luy mesme ce
grand Empereur, ne receut point de joye de ces victoires, ny
de ces triomphes ; egalle à celle-là que luy donna le Senat,
quand il ordonna sous son regne qu’il seroit fermé. Estimãt
mieux
98. Anonyme. LES TERREVRS DE MAZARIN, ET LE SECOVRS... (1649) chez Remy (Veuve de Jean) à Paris , 8 pages. Langue : français. Avec permission.. Référence RIM : M0_3762 ; cote locale : C_10_28. le 2014-02-26 16:08:24. [Page 7 SubSect | Section]
à coup, ie ne trouue rien qui me satisfasse plus aduantageusement, que
lors que ie me represente que i’auray encore le contentement de voir &
d’embrasser mes plus anciens & intimes amis, tous ces illustres Caualiers
Italiens, qui de leur coste seront asseurement bien aises de me voir dans
le plus haut degré de la fortune, & de participer a mes triomphes, Cependant
i’ay donné charge au sieur Torelly tres-habile Ingenieur, pour
les machines Comiques, (& auquel i’ay tousiours fait payer de meilleures
pensions qu’aux plus
99. Anonyme. LES VERITABLES REPROCHES FAITES A IVLES... (1649) chez Noël (François) à Paris , 4 pages. Langue : français. Référence RIM : M0_3978 ; cote locale : C_9_64. le 2014-03-12 11:09:39. [Page 3 SubSect | Section]
Vous les regardez ; & vous n’en
tremblez pas : vous en tremblez, & vous estes encore
à aduiser ce que vous deuez faire : & vous
estes encore à considerer vos honneurs, à vous
plaire en leurs charmes, à consulter vos appetits,
vos inclinations, vos aises, à vous confier en des
Princes, qui à la premiere connoissance de vostre
malice vous abandonneront ; & à ne sçauoir
pas que la seule confiance d’vn Fauory, c’est de
de ne reconnoistre point de confiance.
Pauure ignorant, ce Chapcau que vous auez
100. Anonyme. LETTRE DE MESSIEVRS LES DEPVTEZ DV PARLEMENT... (1652 [?]) chez Lamet (Pierre) à Paris , 7 pages. Langue : français. Avec permission. Datée du 13 juin 1652, en page 6. En page de titre, l'imprimeur est nommé "Lamer".. Référence RIM : M0_1969 ; cote locale : B_16_21. le 2014-05-25 10:15:49. [Page 4 SubSect | Section]
pareil temps & par mesmes Deputez,
& qu’il n’estoit point reuenu en
France à d’autre dessein pourveu que le
Cardinal sorte hors de la France nos
gens estant de retour nous ont aportez
des nouuelles fort joyeuse que le Roy &
la Reyne estoiẽt biẽ aises de nostre venuë,
& qu’elle en tesmoignoit vne grande joye
qu’elle ne desiroit pas mieux que le repos
& la tranquillité des deux Couronnes &
que ce seroit quand il nous plairoit aller
saluer le Roy, & que l’on prendroit jour
101. Anonyme. Lettre d’vn Bourgeois de Paris estant à... (1649 [?]) chez [s. n.] à Saint-Germain-en-Laye , 4 pages. Langue : français. Sans page de titre. Avec privilège et date au colophon. Cette édition est l'autre dont parle Moreau.. Référence RIM : M0_1855 ; cote locale : A_1_7. le 2014-05-06 16:08:53. [Page 4 Section]
l’administration
d’vn Royaume où ils n’entendent rien. Ils servent bien
l’Espagne, qui leur aura vne grande obligation de ce qu’ils lui
donnent moyen de regangner toutes les places qu’elle a perduës,
& de nous faire bien du mal. Les ennemis seront bien aises
de se voir délivrez de nos gens de guerre qui estoyent dans leur
pays: ils estoyent bien pressez, & je sçay qu’ils estoyent asseurément
& véritablement en résolution de conclure la paix, si tous
ces mouvements ne fussent point arrivez. Voila le bien que
102. Anonyme. LETTRE ESCRITE A MONSIEVR LE COMTE DE... (1649) chez Variquet (Pierre) à Paris , 8 pages. Langue : français. Voir aussi C_3_38. Référence RIM : M0_2209 ; cote locale : A_5_85. le 2014-06-15 01:10:53. [Page 3 SubSect | Section]
quand il
ne reconnoist plus le bon-heur que par sa perte, & comme
le chien de la Fable, qui a pris l’ombre pour la piece, se trouue
aux termes de rechercher passionnément ce qu’il a quitté:
ou à bien quelque delicatesse mal digerée & impatience
de ses aises, estant comme ceux qui s’agitent dans leur lict, &
s’efforcent de trouuer leur sommeil à force de lassitude: ou
enfin à vne intemperie de passions meslangées qui le picquent
toutes à la fois, qui sortent comme en presse & en
desordre sans luy
103. Anonyme. LETTRE ESCRITE A MONSIEVR LE COMTE DE... (1649) chez Variquet (Pierre) à Paris , 8 pages. Langue : français. Voir aussi A_5_85. Référence RIM : M0_2209 ; cote locale : C_3_38. le 2014-06-15 01:12:52. [Page 3 SubSect | Section]
quand il
ne reconnoist plus le bon-heur que par sa perte, & comme
le chien de la Fable, qui a pris l’ombre pour la piece, se trouue
aux termes de rechercher passionnément ce qu’il a quitté :
ou à bien quelque delicatesse mal digerée & impatience
de ses aises, estant comme ceux qui s’agitent dans leur lict, &
s’efforcent de trouuer leur sommeil à force de lassirude : ou
enfin à vne intemperie de passions meslangées qui le picquent
toutes à la fois, qui sortent comme en presse & en
desordre sans luy
104. Anonyme. MANVEL DV BON CITOYEN, OV BOVCLIER DE... (1649) chez Sara (Robert) à Paris , 24 pages. Langue : français. Avec permission. Voir aussi A_6_7. Dans Choix I de Moreau. Une édition de Sainte-Geneviève porte la date du 23 mars. . Référence RIM : M0_2406 ; cote locale : C_6_5. le 2014-06-30 02:14:07. [Page 14 SubSect | Section]
Brigans Majours s’y opposerent,
& n’en voulurent pas permettre la consequence. Mais posons que le
bien de ce Financier fust tres-legitimement acquis ; n’eust-il pas esté
de plus iuste conqueste, que la subsistance imposée sur cinquante villages,
ou la taxe de cent aisez qui n’ont trempé ny dans les prests, ny
dans les autres vsures ? Il est sans doute. Or qui est-ce qui empesche
nos Princes de comprendre ces veritez ? les flatteurs, les bouffons,
les impies. Qui les en pourroit bien esclaircir ? Les bons Conseillers
de
105. Anonyme. MANVEL DV BON CITOYEN, OV BOVCLIER DE... (1649) chez Sara (Robert) à Paris , 24 pages. Langue : français. Avec permission. Voir aussi A_6_7. Dans Choix I de Moreau. Une édition de Sainte-Geneviève porte la date du 23 mars. . Référence RIM : M0_2406 ; cote locale : C_6_5. le 2014-06-30 02:14:07. [Page 19 SubSect | Section]
est la monnoye de toutes
les cõmodités, & de toutes les dignités. L’autre chemin qui conduit
à cette insolente cruauté, c’est celuy que tiennẽt les personnes d’vne
extraction ingenuë, lesquels ayans esté bien instruits de ieunesse, & se
trouuans dans les aises de la vie, ils s’y abandonnent si desordonnément,
que pour en ioüir plus pleinemẽt, & d’vne felicité plus entiere,
par estude & par force d’esprit (ainsi qu’ils parlent) ils trauaillent à
estouffer toutes les semences de vertu qui ont esté iettées dans
106. Anonyme. MANVEL DV BON CITOYEN, OV BOVCLIER DE... (1649) chez Sara (Robert) à Paris , 24 pages. Langue : français. Avec permission. Voir aussi C_6_5. Dans Choix I de Moreau. Une édition de Sainte-Geneviève porte la date du 23 mars.. Référence RIM : M0_2406 ; cote locale : A_6_7. Texte édité par Patrick Rebollar le 2014-06-30 02:09:45. [Page 14 SubSect | Section]
Brigans Majours s’y opposerent, &
n’en voulurent pas permettre la consequence. Mais posons que le
bien de ce Financier fust tres-legitimement acquis; n’eust-il pas esté
de plus iusté conqueste, que la subsistance imposée sur cinquante villages,
ou la taxe de cent aisez qui n’ont trempé ny dans les prests, ny
dans les autres vsures? Il est sans doute. Or qui est-ce qui empesche
nos Princes de comprendre ces veritez? les flatteurs, les bouffons,
les impies. Qui les en pourroit bien esclaircir? Les bons Conseillers
de
107. Anonyme. MANVEL DV BON CITOYEN, OV BOVCLIER DE... (1649) chez Sara (Robert) à Paris , 24 pages. Langue : français. Avec permission. Voir aussi C_6_5. Dans Choix I de Moreau. Une édition de Sainte-Geneviève porte la date du 23 mars.. Référence RIM : M0_2406 ; cote locale : A_6_7. Texte édité par Patrick Rebollar le 2014-06-30 02:09:45. [Page 19 SubSect | Section]
qui est la monnoye de toutes
les commoditez, & de toutes les dignitez. L’autre chemin qui conduit
à cette insolente cruauté, c’est celuy que tiennent les personnes d’vne
extraction ingenuë, lesquels ayans esté bien instruits de ieunesse, &
se trouuans dans les aises de la vie, ils s’y abandonnent si desordonnément,
que pour en ioüir plus pleinement, & d’vne felicité plus entiere,
par estude & par force d’esprit (ainsi qu’ils parlent) ils trauaillent
à estouffer toutes les semences de vertu qui ont esté iettées dans
108. Anonyme. OVIDE PARLANT A TIESTE, Luy monstrant... (1652) chez [s. n.] à Paris , 44 pages. Langue : français, latin. Voir aussi C_12_36. Référence RIM : M0_2637 ; cote locale : B_18_37. le 2014-07-10 16:05:03. [Page 39 SubSect | Section]
soy incroyables : Et que ce mot, comme on dit, il ne
l’employe pas en ce lieu pour cét effet, il est aisé à
voir, par ce que luy-mesme nous raconte ailleurs
sur ce suiet de la patience des enfans Lacedemoniens,
des exemples aduenus de son temps plus mal
aisez à persuader : Comme celuy que Ciceron a tesmoigné
aussi auant luy, pour auoir, à ce qu’il dit,
esté sur les lieux. Que iusques à leur temps il se trouuoit
des enfans en cette preuue de patience, à quoy
on les essayoit deuant l’autel de Diane, qui
109. Anonyme. PANEGYRIQVE DV ROY TRES-CHRESTIEN LOVYS XIV... (1651) chez Vivenay (Nicolas) à Paris , 23 pages. Langue : français. Voir aussi B_19_2 et C_11_13. Référence RIM : M0_2663 ; cote locale : B_1_8. le 2014-07-12 07:06:12. [Page 4 SubSect | Section]
secrette vertu que vous auez eu de deuancer
si legerement les années ; il n’y a rien qui
vous ait fait auancer à si grands pas dans vostre
maiorité comme ce zele de vos peuples ; tant de
soûpirs embrasez qui se sont eslancez d’vne force
extraordinaire, sont les aises de feu qui vous ont
porte ; & il ne faut pas douter que ces mesmes vœux
qui nous ont obtenu des faueurs du Ciel vn Prince,
ne l’ayent conduit encor auec succez iusques dans
ce iour qui deuoit enfanter sa gloire.
C’est en vain que la France vous
110. Anonyme. POINT D’ARGENT POINT DE SVISSE. (1649) chez [s. n.] à [s. l.] , 11 pages. Langue : français, latin, italien. Voir aussi C_6_58. Référence RIM : M0_2807 ; cote locale : A_6_71. le 2014-07-20 04:07:51. [Page 9 SubSect | Section]
l’Hostel de Neuers,
& quoy qu’il n’y eust que quatre coquins l’vn
desquels mit nostre Lieutenant par terre, nous aymasmes
mieux faire la retirade & la garde de nostre
Pont que passer doutre dans le Faux-bourg
ou dans la ville.
Nous sommes tres aises que ce ne soient point
les Suisses, mais les Polonois, les Suedois & les Allemants
qui rauagent la France si elle doit estre
rauagée: de tous les desordres qui se sont faits, &
qui se font tous les iours dans les Prouinces ou sur
les frontieres personne ne
111. Anonyme. POINT D’ARGENT POINT DE SVISSE. (1649) chez [s. n.] à [s. l.] , 11 pages. Langue : français, latin, italien. Voir aussi A_6_71. Référence RIM : M0_2807 ; cote locale : C_6_58. le 2014-07-20 04:10:35. [Page 9 SubSect | Section]
de Neuers,
& quoy qu’il n’y eust que quatre coquins l’vn
desquels mit nostre Lieutenant par terre, nous aymasmes
mieux faire la retirade & la garde de nostre
Pont que passer doutre dans le Faux-bourg
ou dans la ville.
Nous sommes tres aises que ce ne soient point
les Suisses, mais les Polonois, les Suedois & les Allemants
qui rauagent la France si elle doit estre
rauagée : de tous les desordres qui se sont faits ; &
qui se font tous les iours dans les Prouinces ou sur
les frontieres personne
112. Anonyme. RAISONNEMENT SVR LES AFFAIRES PRESENTES,... (1649) chez Preuveray (François) à Paris , 7 pages. Langue : français. Voir aussi C_9_6. Référence RIM : M0_2970 ; cote locale : A_8_29. le 2014-07-26 04:06:29. [Page 5 SubSect | Section]
habitude auec
les Anglois peuuent sçauoir. Il est bien vray qu’on tenoit compte de
tout ce qu’on receuoit, & qu’on enregistroit le nom des personnes,
auec promesse du Parlement & de tous les corps de l’Estat, de restituer
le tout apres les guerres. Les plus aisez acheptoient les reuenus
des Euesques, qui n’estoient pas encore en la possession du Parlement,
& les terres du Royaume d’Irlande, quand il seroit reduit sous leur
obeïssance.
Ce zele ne se limite pas à l’enceinte de leurs murailles, ils leuent vne
113. Anonyme. RAISONNEMENT SVR LES AFFAIRES PRESENTES,... (1649) chez Preuveray (François) à Paris , 7 pages. Langue : français. Voir aussi A_8_29. Référence RIM : M0_2970 ; cote locale : C_9_6. le 2014-07-26 04:08:00. [Page 5 SubSect | Section]
habitude auec
les Anglois peuuent sçauoir. Il est bien vray qu’on tenoit compte de
tout ce qu’on receuoit, & qu’on enregistroit le nom des personnes,
auec promesse du Parlement & de tous les corps de l’Estat, de restituer
le tout apres les guerres. Les plus aisez acheptoient les reuenus
des Euesques, qui n’estoient pas encore en la possession du Parlement,
& les terres du Royaume d’Irlande, quand il seroit reduit sous leur
obeïssance.
Ce zele ne se limite pas à l’enceinte de leurs murailles, ils leuent vne
114. Anonyme. RECIT VERITABLE DE TOVT CE QVI S’EST FAIT... (1652) chez Chevalier (Jacob) à Paris , 7 pages. Langue : français. Voir aussi B_13_11. Référence RIM : M0_3017 ; cote locale : B_13_4. le 2014-07-26 16:30:49. [Page 3 SubSect | Section]
de
leurs Majestez, à causé diuers mouuemens
dans les esprits de plusieurs
bons François qui ont tousiours eu auersion de la
conduite de ce Ministre Estranger: & de joye
pour ceux qui sont attachez à ses interests. I’ay crû
que les Curieux seroient bien aises d’apprendre
quelques circonstances de son arriuée.
Le 18. du courant le Cardinal Mazarin prist son
chemin vers le Roy, pour tascher d’arriuer au 20.
ce qu’il fit, accompagné de quinze cens Caualiers
armez de mousquets, & de deux mil Fantassins
tant
115. Anonyme. REPROCHES DE L’OMBRE DV CARDINAL DE... (1651) chez [s. n.] à [s. l.] , 15 pages. Langue : français. Référence RIM : M0_3458 ; cote locale : C_11_28. le 2014-08-29 15:19:15. [Page 10 SubSect | Section]
que
la campagne estoit ruïnée, & qu’il ne pouuoit esperer
grande finance du pauure peuple, il s’aduisa de deux malheureuses
inuentions pour en auoir de force & violence,
en rendant les Villes capitales du Royaume taillables,
sous ce beau mot d’aisez, forçant les plus commodes à
payer des sommes immenses qu’ils ne deuoient, & les autres
villes à fournir des charges insuportables d’argent
pour la subsistance des gens de Guerre, iusques à la Noblesse
le bras droict du Roy, & les priuilegiez, mis à
116. Anonyme. REQVESTE DES PROVINCES ET DES VILLES de... (1649 [?]) chez [s. n.] à [s. l.] , 16 pages. Langue : français. Voir aussi A_8_81. Référence RIM : M0_3492 ; cote locale : C_9_69. le 2014-09-19 13:01:01. [Page 8 SubSect | Section]
couuertes
de Fuzeliers, pour exiger ces droicts iniustes ; & les Intendans
ont ruiné les Eslections entieres, par cette
seule façon de contraindre : Les habitans des Villes
n’estoient pas plus heureux que les païsans de la Campagne ;
& l’on a veu les plus aisez reduits ces derniers
iours, à se tenir cachés, pour se garentir des horreurs
de la prison, dont ils estoient à toute heure menassez ;
& à la fin, il est à croire que cette barbarie eust esté
plus loin, & que l’on eust ordonné la peine des galeres
117. Anonyme. REQVESTE DES PROVINCES ET DES VILLES... (1649 [?]) chez [s. n.] à [s. l.] , 16 pages. Langue : français. Voir aussi C_9_69. Référence RIM : M0_3492 ; cote locale : A_8_81. le 2014-09-19 12:58:26. [Page 8 SubSect | Section]
couuertes
de Fuzeliers, pour exiger ces droicts iniustes, & les Intendans
ont ruiné les Eslections entieres, par cette
seule façon de contraindre: Les habitans des Villes
n’estoient pas plus heureux que les païsans de la Campagne,
& l’on a veu les plus aisez reduits ces deniers
iours, à se tenir cachés, pour se garentir des horreurs
de la prison, dont ils estoient à toute heure menassez;
& à la fin, il est à croire que cette barbarie eust esté
plus loin, & que l’on eust ordonné la peine des galeres
118. Anonyme. SOMMAIRE DE LA DOCTRINE CVRIEVSE DV CARDINAL... (1649) chez Bessin (Nicolas) à Paris , 18 pages. Langue : français. Voir aussi E_1_81. Dans Choix I de Moreau. Référence RIM : M0_3683 ; cote locale : C_10_17. le 2014-10-04 15:37:53. [Page 11 Sub2Sect | SubSect | Section]
Roy reçoiuent par ce moyen.
Resp.
Pourquoy i’ay souffert tant de desordres dans la leuée des Finances, que d’auoir
permis aux gens d’affaires d’estre arbitres & les maistres des taxes, dont ils auoient
pris le party : comme il est arriué dans le traitté des Aisez, où il s’est veu que les particuliers
qui auoient esté cottisez, apportans le tiers ou le quart de leurs taxes aux
Traittans, ils auoient incontineat vn arrest de descharge pur & simple, qui ne despendoit
que de la volonté du Partisan, lequel en suite faisoit adiouster
119. Anonyme. SOMMAIRE DE LA DOCTRINE CVRIEVSE DV CARDINAL... (1649) chez Bessin (Nicolas) à Paris , 18 pages. Langue : français. Voir aussi C_10_17. Dans Choix I de Moreau. Référence RIM : M0_3683 ; cote locale : E_1_81. le 2014-10-04 15:39:58. [Page 11 Sub2Sect | SubSect | Section]
Roy reçoiuent par ce moyen.
Resp.
Pourquoy i’ay souffert tant de desordres dans la leuée des Finances, que d’auoir
permis aux gens d’affaires d’estre arbitres & les maistres des taxes, dont ils auoient
pris le party : comme il est arriué dans le traitté des Aisez, où il s’est veu que les particuliers
qui auoient esté cottisez apportans le tiers ou le quart de leurs taxes aux
Traittans, ils auoient incontinent vn arrest de descharge pur & simple, qui ne despendoit
que de la volonté du Partisan, lequel en suite saisoit adiouster
120. Aristandre [signé]. LETTRE D’ARISTANDRE A CLEOBVLE, Ou les... (1649) chez [s. n.] à Paris , 12 pages. Langue : français. Avec permission. Signé au colophon. Voir aussi C_3_83. Référence RIM : M0_1836 ; cote locale : A_5_13b. le 2014-05-03 16:22:22. [Page 7 SubSect | Section]
si on
ne retranchoit pas les gages des Officiers, que l’on fait
financer eternellement, si la maison du Roy estoit
payee, & si sa table n’auoit esté renuersee plus d’vne
fois; sans parler des Tailles, des Subsistances & des
Emprunts qu’on a faits sur les Aisez.
Ie veux croire encore que tant de sages Aristides iugeront
aisément qu’on ne peut conseruer les bras & la
teste quand on a ruiné le corps, qu’vn Parlement diuisé
à Poictiers & à Lyon, vn Parlement Semestre, vn
Parlement de Montargis, ne
121. Aristandre [signé]. LETTRE D’ARISTANDRE A CLEOBVLE, Où les... (1649) chez [s. n.] à Paris , 12 pages. Langue : français. Avec permission. Signature au colophon. Voir aussi A_5_13b. Référence RIM : M0_1836 ; cote locale : C_3_83. le 2014-05-03 16:16:39. [Page 7 SubSect | Section]
si on
ne retranchoit pas les gages des Officiers, que l’on fait
financer eternellement, si la maison du Roy estoit
payee, & si sa table n’auoit esté renuersee plus d’vne
fois ; sans parler des Tailles, des Subsistances & des
Emprunts qu’on a faits sur les Aisez.
Ie veux croire encore que tant de sages Aristides iugeront
aisément qu’on ne peut conseruer les bras & la
teste quand on a ruiné le corps, qu’vn Parlement diuisé
à Poictiers & à Lyon, vn Parlement Semestre, vn
Parlement de Montargis, ne
122. Bourlon,? [signé]. REMONSTRANCES TRES-HVMBLES QVE PRESENTE AV... (1649) chez [s. n.] à Paris , 16 pages. Langue : français. Daté du 14 octobre 1648 et signé au colophon.. Référence RIM : M0_3345 ; cote locale : A_8_73. le 2014-08-28 17:54:07. [Page 1 Section]
les moyens par lesquels les deniers prouenus depuis plusieurs
années des leuées ordinaires & extraordinaires faites
sur le peuple par forme de Taille, des Impositions anciennes
& nouuelles baillées à ferme, des autres Impositions & taxes
extraordinaires d’Aisez, celles des entrées des Villes, Marchez
& autres lieux, des creations de nouueaux Offices, augmentations
de gages, droicts, & autres attributions a des Officiers
des constitutions de Rentes sur les Finances de sa Maiesté, des
alienations de son Domaine &
123. I. D. L. T. [signé]. LETTRE CVRIEVSE SVR CE QVI S’EST PASSÉ DE... (1649) chez [s. n.] à Paris , 26 pages. Langue : français. Voir aussi C_3_54. Référence RIM : M0_1835 ; cote locale : A_5_91. le 2014-05-02 15:48:37. [Page 7 SubSect | Section]
Conseil d’enhaut eut des
pensées bien basses, puis qu’ils se seruoit de ces artifices;
quelque adresse qu’ils eussent à dissimuler, l’on
sçauoit bien qu’ils n’estoient pas à se repentir de la
faute qu’ils auoient faite, & qu’ils eussent esté bien
aises de trouuer les moyens d’vn accommodement,
sans salir le manteau dequoy ils couurent leurs pilleries,
c’est à dire l’authorité Royale; Mais ils n’auoient pas
suiet de l’esperer, s’ils n’en n’eussent fait naistre l’occasion,
par vn procedé qui fit bien
124. I. D. L. T. [signé]. LETTRE CVRIEVSE SVR CE QVI S’EST PASSÉ DE... (1649) chez [s. n.] à Paris , 26 pages. Langue : français. Voir aussi A_5_91. Référence RIM : M0_1835 ; cote locale : C_3_54. le 2014-05-02 15:50:17. [Page 7 SubSect | Section]
Conseil d’enhaut eut des
pensées bien basses, puis qu’ils se seruoit de ces artifices ;
quelque adresse qu’ils eussent à dissimuler, l’on
sçauoit bien qu’ils n’estoient pas à se repentir de la
faute qu’ils auoient faite, & qu’ils eussent esté bien
aises de trouuer les moyens d’vn accommodement,
sans salir le manteau dequoy ils couurent leurs pilleries,
c’est à dire l’authorité Royale ; Mais ils n’auoient pas
suiet de l’esperer, s’ils n’en n’eussent fait naistre l’occasion,
par vn procedé qui fit bien
125. La Mothe-Houdancourt (Henri... . PREMIER FACTVM, OV DEFENSES DE MESSIRE... (1649) chez Sevestre (Louis) à Paris , 41 pages. Langue : français. Avec permission et privilège. Partie 1. Voir aussi A_4_5 (partie 2), A_4_6 (partie 3), A_4_7 (partie 4) et A_4_8 (partie 5). Référence RIM : M0_2849 ; cote locale : A_4_4. le 2014-07-20 10:09:42. [Page 38 Sub2Sect | SubSect | Section]
occasions,
& mesme en ce qui s’offre pour cét effet dans nostredit
pays de at Calogne, où par sa conduitte en toutes les affaires
& occurrences dependantes desdites charges, il a fait paroistre
qu’il merite les plus considerables recompenses Estans
bien aises aussi de faire paroistre à sa posterité des marques de
l’estime que nous faisons de sa personne, & de la satisfaction
que nous auons de ses seruices: Et le Duché de Cardonne
nous estant acquis & confisqué, en consequence de nos Declarations
publiées contre
126. Loret, Jean [?]. SEPTIEŚME GAZETTE DV TEMPS. EN VERS... (1652) chez [s. n.] à Paris , 7 pages. Langue : français. Partie 7 sur 8. Ensemble de B_18_23 à B_18_30.. Référence RIM : M0_1471 ; cote locale : B_18_29. le 2014-07-21 15:00:08. [Page 6 SubSect | Section]
le prends tousiours vaille que vaille
Le contrepied de la canaille.
Ce discours insensiblement
S’est estendu plus amplement
Que ie n’auois ozé le dire
Lors que i’ay commencé descrire
Les vers m’ont semblé plus aysez
Mais belle Princesse execusez
Si cét ouurage poëticque
Vous semble vn peu trop politique.
Cette Lettre par moy risuée
Fust l’vnziesme d’Aoust acheuee.
APOSTILLE.
Monseigneur le
127. Loret, Jean [?]. SVITE DE LA GAZETTE DV TEMPS. EN VERS... ([s. d.]) chez [s. n.] à [s. l.] , 7 pages. Langue : français. Partie 2 sur 8. Ensemble de B_18_23 à B_18_30.. Référence RIM : M0_1471 ; cote locale : B_18_24. le 2014-07-21 14:57:31. [Page 3 SubSect | Section]
I’affectasse la solitude
Les veilles ; les autheurs, l’estude,
Mes ouurages assurement
Auroient beaucoup plus d’agreement,
Mais mon influence notable,
A ma gloire est vn bien fatale
A tousiours mes sens amusés
Aux diuertissemens aisés,
M’a tousiours donné de la hayne
Pour tout ce qui s’appelle peyne ;
Bref traicté de telle façon,
Que je n’ouis jamais leçon
De Regent ny de Pedagoge,
Mais c’est assez pour vn Prologue.
On dit que le Comte
128. Saint-Amant, Marc-Antoine... . LA ROME RIDICVLE. CAPRICE. ([s. d.]) chez [s. n.] à [s. l.] , 55 pages. Langue : français, latin. Référence RIM : Mx ; cote locale : C_8_65. le 2014-12-27 18:13:20. [Page 37 SubSect | Section]
Maints Grisons secs, & malnourris
M’y font la guerre à toute outrance,
I’en gronde comme vn vieux limier ;
Bref, je gite en melon de France,
Sur vne couche de fumier.
LXIX.
Quels tyrans de leurs propres aises,
Quels assez rudes Champions
Y soutiendroient les Scorpions,
Les fiers Cousins & les Punaises ?
Qui pourroit s’y parer des maux
Causez par certains animaux,
Qui font vrayment mourir de rire ?
Ie meurs de peur en y pensant :
Mais
129. Anonyme. LA CONFERENCE DV CARDINAL MAZARIN AVEC LE... (1649) chez [s. n.] à [s. l.] , 39 pages. Langue : français. "Jouxte la copie imprimée à Bruxelles". Voir aussi B_11_34. Référence RIM : M0_742 ; cote locale : C_1_19. le 2015-05-31 09:34:21. [Page 9 SubSect | Section]
repos de l’Estat. De cette maniere
l’affaire auroit pû reüssir, & parce moyen nous serions venus à bout
de tous nos desseins : car nous aurions mis tant d’imposts & surimposts,
que nous aurions voulu : nous aurions tãt fait de miserables
sous le beau nom d’aisez, & de sous-aisez, que personne n’en auroit
esté dispensé, si non ceux de nostre cabale, & tout cela sans crainte
d’opposition de la part de Paris, n’ayant plus de Parlement, ny
de resistance dans les Prouinces, où nous aurions restably les Intendans
&
130. Anonyme. LA CONFERENCE DV CARDINAL MAZARIN AVEC LE... (1649) chez [s. n.] à [s. l.] , 39 pages. Langue : français. "Jouxte la copie imprimée à Bruxelles". Voir aussi B_11_34. Référence RIM : M0_742 ; cote locale : C_1_19. le 2015-05-31 09:34:21. [Page 9 SubSect | Section]
cette maniere
l’affaire auroit pû reüssir, & parce moyen nous serions venus à bout
de tous nos desseins : car nous aurions mis tant d’imposts & surimposts,
que nous aurions voulu : nous aurions tãt fait de miserables
sous le beau nom d’aisez, & de sous-aisez, que personne n’en auroit
esté dispensé, si non ceux de nostre cabale, & tout cela sans crainte
d’opposition de la part de Paris, n’ayant plus de Parlement, ny
de resistance dans les Prouinces, où nous aurions restably les Intendans
& les Fusiliers. Ainsi
131. Gondi, Jean-François Paul /... . LE SOLITAIRE AVX DEVX DESINTERESSÉS. (1651) chez [s. n.] à [s. l.] , 8 pages. Langue : français. Référence RIM : M0_3680 ; cote locale : B_17_10. le 2016-08-11 07:53:39. [Page 5 SubSect | Section]
de quelques
esprits emportez, que des effets veritables des sentimens de
M. le Prince ?
Mais il est vray que ie ne trouue pas moins blasmable la chaleur
de ceux qui deffendent, que l’emportement de ceux qui
attaquent : il semble qu’ils soient bien aises que l’on declame
contre M. le Coadjuteur, pour auoir occasion de le iustifier ;
s’ils ne conseruoiẽt dans leurs esprits vne aigreur secrette contre
le party de M. le Prince, ils ne se donneroient pas la peine de
respondre à des discours ridicules, qui ne persuadent
132. Laffemas, abbé Laurent de [?]. L’ENFER BVRLESQVE, OV LE SIXIESME DE... (1649) chez [s. n.] à Paris , 48 pages. Langue : français. Jouxte la copie imprimée à Anvers.. Référence RIM : M0_1216 ; cote locale : C_4_3. le 2016-07-30 07:33:24. [Page 48 SubSect | Section]
penser, amy Lecteur,
Qu’adieu mon fils, adieu mon pere,
Ce fut leur parole derniere.
On lit que le bon Æneas,
S’en alla le plus viste au pas,
Dire qu’en mer on se remette,
Qu’il fit cingler droit à Gayette,
Qu’on ietta l’anchre du vaisseau.
Et moy qui treuue qu’il fait beau,
Las d’estre tousiours sur des chaises,
I’ay voulu pour prendre mes aises,
Ietter la plume de la main,
Adieu Lecteur iusqu’à demain.
FIN.