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Résultat de votre recherche de l'expression "creanciers" dans le corpus des Mazarinades :
Occurrence
201. Voysin [signé]. ADVERTISSEMENT TRES-IMPORTANT ET TRES-VTILE... (1649) chez [s. n.] à [s. l.] , 23 pages. Langue : français. Voir aussi B_14_38. Référence RIM : M0_462 ; cote locale : D_1_10. le 2012-12-02 14:26:13.
prison fermée comme dit est iusques
à l’actuel payement, & és despens des instances & procedures :
Et faisant droict sur les conclusions desdits
deputez, afin de reduire tous lesdits interessez & refractaires
en masse : Ordonné que tous les susdits
creanciers pour raison de leursdites debtes viendroient
auec les autres creanciers à contribution au sol & liure ;
& seroient tous deniers & effects dudit Iean Particelly
remis és mains desdits deputez à la forme des
preiugez aux fins dudit repartiment. Et pour
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Occurrence
202. Voysin [signé]. ADVERTISSEMENT TRES-IMPORTANT ET TRES-VTILE... (1649) chez [s. n.] à [s. l.] , 23 pages. Langue : français. Voir aussi B_14_38. Référence RIM : M0_462 ; cote locale : D_1_10. le 2012-12-02 14:26:13.
és despens des instances & procedures :
Et faisant droict sur les conclusions desdits
deputez, afin de reduire tous lesdits interessez & refractaires
en masse : Ordonné que tous les susdits
creanciers pour raison de leursdites debtes viendroient
auec les autres creanciers à contribution au sol & liure ;
& seroient tous deniers & effects dudit Iean Particelly
remis és mains desdits deputez à la forme des
preiugez aux fins dudit repartiment. Et pour le fait
des instances entre lesdits Monthernan, Michon, Pariat,
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203. Voysin [signé]. ADVERTISSEMENT TRES-IMPORTANT ET TRES-VTILE... (1649) chez [s. n.] à [s. l.] , 23 pages. Langue : français. Voir aussi B_14_38. Référence RIM : M0_462 ; cote locale : D_1_10. le 2012-12-02 14:26:13.
deub de
leurs façons, teintures, ouurages, embalages, courtages
& voictures faits depuis vn an entier auant le
iour de la retraite dudit Particelly, & pour le surplus
de leurs autres prerentions viendroient à contribution
au sol & liure auec les autres creanciers, & liquidez la
debte dudit Berné Scellier, à cent trente-deux liures
douze sols, celle dudit Desgranges à 2000. liures dudit
Bliternan 664. liures dudit Michon 300. de Louis
Clerc 2500. liures, & de Ieanne Monternan 150. liures
en
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204. Voysin [signé]. ADVERTISSEMENT TRES-IMPORTANT ET TRES-VTILE... (1649) chez [s. n.] à [s. l.] , 23 pages. Langue : français. Voir aussi B_14_38. Référence RIM : M0_462 ; cote locale : D_1_10. le 2012-12-02 14:26:13.
le iugement quant à ce pour les cas mentionnez au
procez, a condamné & condamne ledit Iean Particelly,
dire & declarer en la Chambre de la Tournelle,
nud teste, & à genoux, en presence dudit Chastagnat
en son nom, & comme Syndic de plusieurs desdits
creanciers dudit Martin Chiarity, & tel nombre des
creanciers dudit Particelly qu’ils voudront appeller,
que temerairement, indiscretement, & comme mal aduisé,
il a abusé lesdits creanciers, mal versé au sait de
son negoce, & peruerty l’ordre de ses liures,
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205. Voysin [signé]. ADVERTISSEMENT TRES-IMPORTANT ET TRES-VTILE... (1649) chez [s. n.] à [s. l.] , 23 pages. Langue : français. Voir aussi B_14_38. Référence RIM : M0_462 ; cote locale : D_1_10. le 2012-12-02 14:26:13.
procez, a condamné & condamne ledit Iean Particelly,
dire & declarer en la Chambre de la Tournelle,
nud teste, & à genoux, en presence dudit Chastagnat
en son nom, & comme Syndic de plusieurs desdits
creanciers dudit Martin Chiarity, & tel nombre des
creanciers dudit Particelly qu’ils voudront appeller,
que temerairement, indiscretement, & comme mal aduisé,
il a abusé lesdits creanciers, mal versé au sait de
son negoce, & peruerty l’ordre de ses liures, & ledit
Demeaux aussi nud teste & à genoux,
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Occurrence
206. Voysin [signé]. ADVERTISSEMENT TRES-IMPORTANT ET TRES-VTILE... (1649) chez [s. n.] à [s. l.] , 23 pages. Langue : français. Voir aussi B_14_38. Référence RIM : M0_462 ; cote locale : D_1_10. le 2012-12-02 14:26:13.
en presence dudit Chastagnat
en son nom, & comme Syndic de plusieurs desdits
creanciers dudit Martin Chiarity, & tel nombre des
creanciers dudit Particelly qu’ils voudront appeller,
que temerairement, indiscretement, & comme mal aduisé,
il a abusé lesdits creanciers, mal versé au sait de
son negoce, & peruerty l’ordre de ses liures, & ledit
Demeaux aussi nud teste & à genoux, assister à ladite
Declaration, que la promesse du vingt-troisiesme
Aoust 1618. baillée audit Martin Chiarity, soubs-signé
Michel
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207. Voysin [signé]. ADVERTISSEMENT TRES-IMPORTANT ET TRES-VTILE... (1649) chez [s. n.] à [s. l.] , 23 pages. Langue : français. Voir aussi B_14_38. Référence RIM : M0_462 ; cote locale : D_1_10. le 2012-12-02 14:26:13.
& temerairement & malicieusement
ledit Iean Particelly auoir attenté le bris de
prison depuis la prononciation de ladite Sentence, demander
par lesdits Iean Particelly & Iean Demeaux
pardon à Dieu, au Roy, à Iustice, & ausdits Chastagnat,
Chiarity & creanciers ; ledit Iean Particelly condamné
en deux cens liures parisis d’amende, moitié
au pain, & l’autre moitié aux necessitez des prisonniers
de la Conciergerie du Palais, & ledit Iean Demeaux
en vingt-cinq liures d’amende enuers le Roy, & pareille
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208. Voysin [signé]. ADVERTISSEMENT TRES-IMPORTANT ET TRES-VTILE... (1649) chez [s. n.] à [s. l.] , 23 pages. Langue : français. Voir aussi B_14_38. Référence RIM : M0_462 ; cote locale : D_1_10. le 2012-12-02 14:26:13.
en tous
les frais & despens faits audit procez extraordinaire,
tant de la cause principale que d’appel enuers lesdits
Chastagnat & Chiarity, chacun pour leur regard, &
dont seront payez par preference sur les effects dudit
Particelly, & auant tous autres creanciers : Sur lesquels
frais & despens ordonne qu’il sera baillé par
prouision audit Chastagnat la somme de trois mil
liures parisis, deux mil liures parisis, ausdits Chiarity
à leur caution iuratoire à desduire sur la somme
à laquelle lesdicts fraiz &
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209. Voysin [signé]. ADVERTISSEMENT TRES-IMPORTANT ET TRES-VTILE... (1649) chez [s. n.] à [s. l.] , 23 pages. Langue : français. Voir aussi B_14_38. Référence RIM : M0_462 ; cote locale : D_1_10. le 2012-12-02 14:26:13.
ce qui sera payé par les Commissaires establis
aux biens & effets dudit Iean Particelly, qui en demeureront
valablement deschargez, lequel tiendra
prison en la Conciergerie du Palais, iusques à ce qu’il
ait actuellement payé ses debtes, & satisfaict à ses
creanciers, tant en principal que despens, dommages
& interests, & sauf ausdits Chastagnat, Chiarity, &
autres creanciers à debattre & se pouruoir contre les
cessions, transports, declarations & payemens faits par
ledit Iean Particelly auparauant sa
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210. Voysin [signé]. ADVERTISSEMENT TRES-IMPORTANT ET TRES-VTILE... (1649) chez [s. n.] à [s. l.] , 23 pages. Langue : français. Voir aussi B_14_38. Référence RIM : M0_462 ; cote locale : D_1_10. le 2012-12-02 14:26:13.
deschargez, lequel tiendra
prison en la Conciergerie du Palais, iusques à ce qu’il
ait actuellement payé ses debtes, & satisfaict à ses
creanciers, tant en principal que despens, dommages
& interests, & sauf ausdits Chastagnat, Chiarity, &
autres creanciers à debattre & se pouruoir contre les
cessions, transports, declarations & payemens faits par
ledit Iean Particelly auparauant sa retraicte au preiudice
de ses creanciers. Deffences au contraire, & sur
l’appel par lesdits Rusticy & Vellasco esdits
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211. Voysin [signé]. ADVERTISSEMENT TRES-IMPORTANT ET TRES-VTILE... (1649) chez [s. n.] à [s. l.] , 23 pages. Langue : français. Voir aussi B_14_38. Référence RIM : M0_462 ; cote locale : D_1_10. le 2012-12-02 14:26:13.
que despens, dommages
& interests, & sauf ausdits Chastagnat, Chiarity, &
autres creanciers à debattre & se pouruoir contre les
cessions, transports, declarations & payemens faits par
ledit Iean Particelly auparauant sa retraicte au preiudice
de ses creanciers. Deffences au contraire, & sur
l’appel par lesdits Rusticy & Vellasco esdits noms interiecté
de ladite sentence, pour raison dudit accord
cassé & annullé, & fraiz de la visitation dudit procez
ordonné par ladite sentence estre pris sur la
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212. Voysin [signé]. ADVERTISSEMENT TRES-IMPORTANT ET TRES-VTILE... (1649) chez [s. n.] à [s. l.] , 23 pages. Langue : français. Voir aussi B_14_38. Référence RIM : M0_462 ; cote locale : D_1_10. le 2012-12-02 14:26:13.
ledit
de Meaux : Auquel procez, lesdits Fay, Mary, &
consorts, pourront interuenir si bon leur semble, &
sur la requeste dudit Chiarity du 24. Mars dernier,
pour estre reçeus appellans de ladite sentence du 24.
May, en ce qu’ils ne sont preferez ausdits creanciers :
Les a ladite Cour receus appellans, tient pour bien releuez
sur ledit appel qu’elle a appointé au Conseil, &
sur la requeste de preference en droict à escrire &
produire par les parties ce que bon leur semblera dans
quinzaine, pour ce fait estre
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Occurrence
213. Voysin [signé]. ADVERTISSEMENT TRES-IMPORTANT ET TRES-VTILE... (1649) chez [s. n.] à [s. l.] , 23 pages. Langue : français. Voir aussi B_14_38. Référence RIM : M0_462 ; cote locale : D_1_10. le 2012-12-02 14:26:13.
dudit Gaignereau contre ledit Iean Particelly,
l’a condamné & condamne representer ledit
Lequateur esdites prisons dans quatre mois, autrement
à faute de ce faire, l’a condamné payer ladite
somme de six mil liures, pour laquelle il estoit prisonnier,
lesdits creanciers dudit Particelly preallablement
payez, & condamné ledit Iean Particelly és despens
enuers ledit Gaignereau. Prononcé ausdits Iean
Particelly, & Demeaux en la presence desdits Chastagnat,
Chiarity, & autres, & executé le 9. iour d’Avril,
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Occurrence
214. Voysin [signé]. ADVERTISSEMENT TRES-IMPORTANT ET TRES-VTILE... (1649) chez [s. n.] à [s. l.] , 23 pages. Langue : français. Voir aussi B_14_38. Référence RIM : M0_462 ; cote locale : D_1_10. le 2012-12-02 14:26:13.
& ledit iour prononcé ausdits Gadan & Milan, &
blâmez suiuant le present Arrest, ledit iour 9. Avril
1620.
Signé, VOISIN.
Noms & surnoms de ceux qui du consentement de la Cour,
encores qu’ils ne soient point creanciers dudit Particelly, out entré
dans la Chambre de la Tournelle auec lesdits Iean Chastagnat,
& Martin Chiarity, pour voir l’amende honorable faite
en leur presence deuant ladite Cour, par lesdits Iean Particelly
Banqueroutier & faulsaire, & Iean de Meaux
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Occurrence
215. Anonyme. DISCOVRS POLITIQVE, Sur le tord que le Roy... (1652) chez Les imprimeurs et libraires ordinaires du roi [?] à Paris [?] , 14 pages. Langue : français, latin. Jouxte la copie imprimée a Bordeaux.. Référence RIM : M0_1136 ; cote locale : B_20_23. le 2013-01-25 09:09:21. uriores fiant, ab ea singulæ
siclumen accipiunt, vnâ sole, luna, sidera, & stellæ omnes
Remarquez par là que les principaux autheurs qui, ayent iamais écrit de la Politique,
ont tous formé leur opposition à cette doctrine, & luy ont esté toute sorte de
creance.
Cette maxime que ie suis obligé de qualifier si souuent
de perfidie, qui allarme & reuolte tous les esprits,
est capable d’ébranler leur fidelité, laquelle deuant estre
reciproque entre les Sujets & le Souuerain ; ceux-là
voyant ce commerce
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Occurrence
216. Anonyme. LA VERITÉ CONTINVANT DE PRONONCER SES... (1652 [?]) chez [s. n.] à [s. l.] , 39 pages. Langue : français. Deuxième partie. Voir aussi B_17_18 (1ère Partie). Dans Choix II de Moreau. Référence RIM : M0_3998 ; cote locale : B_17_19. le 2013-01-05 06:01:42.
furent donnez au premier President,
il estoit dans les interests du Prince, lors qu’ils
luy furent ostez pour estre redonnez au Marquis de
Chasteau-Neuf, il en sortit : qu’est-ce qui l’oblige à
ce changement ? Si nous deuons deferer à la raison, &
à la creance publique ; c’est l’esprit de vengeance, qui
le detacha du Prince, parce qu’il crut que le Prince luy
pouuoit conseruer les Sceaux, s’il se fust bien interessé
pour luy : Ce motif de changement, est lasche : Celuy
qui delaisse vn party par la seulle raison que
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Occurrence
217. Anonyme. LA VERITÉ CONTINVANT DE PRONONCER SES... (1652 [?]) chez [s. n.] à [s. l.] , 39 pages. Langue : français. Deuxième partie. Voir aussi B_17_18 (1ère Partie). Dans Choix II de Moreau. Référence RIM : M0_3998 ; cote locale : B_17_19. le 2013-01-05 06:01:42.
& qu’on ne les luy eut point donnez si l’on l’eut
cru capable de se reconcilier auec luy. Si ie veux raisonner
en Philosophe, ie puis conclure qu’on ne donna les
Sçeaux au Marquis de Chasteau-neuf, que parce qu’on
le crut meschant ; dont il confirma luy mesme la creances
en les acceptant, quoy qu il sçeut bien qu’il ne les
tenoit que d’vn mauuais principe.
Vn autre Politique plus adroit que luy eut renuoyé
cét offre auec vn beau refus ; il eut mesprisé vn employ
qu’il ne pourroit remplir, que pendant qu’il seroit
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Occurrence
218. Anonyme. LA VERITÉ CONTINVANT DE PRONONCER SES... (1652 [?]) chez [s. n.] à [s. l.] , 39 pages. Langue : français. Deuxième partie. Voir aussi B_17_18 (1ère Partie). Dans Choix II de Moreau. Référence RIM : M0_3998 ; cote locale : B_17_19. le 2013-01-05 06:01:42.
dont il ne seroit obligé qu’à la
complaisance, entrast dans le nombre de celles
que les Braues luy enuient :
Ceux qui font Turenne d’intelligence auec le
Prince voudroit sauuer l honneur de ce Mareschal
en ostant l’idée du changemẽt par la fausse creance
d’vne fermeré imaginaire : mais est-il plus important
de sauuer l’honneur de M. de Turenne
que celuy du Prince de Condé : outre qu’il vault
beaucoup mieux faire passer vn homme pour
changeant que pour traistre : le changement est
auiourd’huy en
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Occurrence
219. Anonyme. LA VERITÉ CONTINVANT DE PRONONCER SES... (1652 [?]) chez [s. n.] à [s. l.] , 39 pages. Langue : français. Deuxième partie. Voir aussi B_17_18 (1ère Partie). Dans Choix II de Moreau. Référence RIM : M0_3998 ; cote locale : B_17_19. le 2013-01-05 06:01:42.
homme pour
changeant que pour traistre : le changement est
auiourd’huy en possession de tous les plus braues,
la trahison ne s’empare iamais que des coquins.
Au reste, Turenne sauua l’armée du Mazarin,
lors qu’Hoquincourt fut mis en déroute : Et la
creance commune fut que tout autre que luy eut
en cette occasion fait perir tout le Mazarinisme :
à la iournée de S. Anthoine il fit ce qu’eut fait tout
autre Capitaine moindre que son ennemy : il combatit
de la teste & du bras, il paya de sa personne,
il fit ce
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Occurrence
220. Anonyme. LA VERITÉ CONTINVANT DE PRONONCER SES... (1652 [?]) chez [s. n.] à [s. l.] , 39 pages. Langue : français. Deuxième partie. Voir aussi B_17_18 (1ère Partie). Dans Choix II de Moreau. Référence RIM : M0_3998 ; cote locale : B_17_19. le 2013-01-05 06:01:42.
irreguliers ?
Enfin puis que la femme est la maistresse,
que peut-on esperer qu’vne conduite de femme.
Le Cardinal Mazarin.
Tout le monde accuse le Mazarin : ceux mesme
qui sont dans son party le detestent en leur ame : Il est
coupable de tout dans la creance publique ; mais le
mal est que ceux qui le condamnent ne sçauroient dire
pourquoy. Il faut que i’entreprenne sa deffence,
& que sans le iustifier ie le soustienne :
On ne peut l’accuser que de n’auoir pas bien ménagé
le dessein qu’il auoit
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Occurrence
221. Anonyme. LA VERITÉ DE CE QVI S’EST passé à Paris... (1652) chez Guillemot (veuve de Jean) à Paris , 19 pages. Langue : français. En page 19: "le brevet que le duc d'Orléans avait accordé à la veuve Guillemot" (selon Moreau), signé "Gaston" et "De Fromont".. Référence RIM : M0_3986 ; cote locale : B_12_48. le 2013-01-05 06:46:00.
écrite par le Cardinal Mazarin,
sous le nom du Roy, à Messieurs du
Parlement de Roüen.
IL ne se faut pas estonner, si le Cardinal Mazarin couure ses
impostures, sous la qualité d’vn Bourgeois de Paris, puis qu’il
ose emprunter le nom du Roy, pour surprendre la creance de
Messieurs du Parlement de Roüen, & en suitte celle de toute la
France, par la publication de cette Lettre, qui est de son stille rempant,
& malin.
Si on a sujet de trouuer estrange, qu’vn estranger, pour commettre
impunément toute sorte
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Occurrence
222. Anonyme. LA VERITÉ PRONONÇANT SES ORACLES sans... (1652) chez [s. n.] à [s. l.] , 40 pages. Langue : français. Première partie. Voir aussi B_17_19 (2e partie). Dans Choix II de Moreau. Référence RIM : M0_3998 ; cote locale : B_17_18. le 2013-01-05 06:06:55.
sans aucun sentiment ; le Throsne a branslé sans qu’elle
s’en soit aucunement émeuë, & parce qu’elle se vengeoit,
elle a trouué des douceurs dans les amertumes de tous les
gens de bien.
Cet attachement pour le Card. Mazarin, a fondé dans la
sote creance de certains, le soubçon d’vn mariage entre luy &
la Reyne : Il en est beaucoup qui en ont iugé auec moins de
moderation : Tout le monde a conclu que cette Princesse
estoit, ou mal conseillée ; ou mal intentionnée, ce dernier est
plus probable.
Lors
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Occurrence
223. Anonyme. LA VERITÉ PRONONÇANT SES ORACLES sans... (1652) chez [s. n.] à [s. l.] , 40 pages. Langue : français. Première partie. Voir aussi B_17_19 (2e partie). Dans Choix II de Moreau. Référence RIM : M0_3998 ; cote locale : B_17_18. le 2013-01-05 06:06:55.
sommes, que deux Espagnols, nez fubjets
naturels du Roy d’Espagne gouuernent l’Estat ? ie
dis moy qu’ils nous trahissent, & qu’ils s’entendent
secrettement auec l’Espagne ; qui me contre-dira
auec raison ? font-il quelque chose, qui ne fauorise
cette creance ; ou qu’est-ce qu’ils font qui puisse raisonnablement
la contredire.
Le feu Roy qui connoissoit fort bien la Reyne,
ne luy vouloit iamais laisser la Regence : Les flateurs
luy firent succomber, mais apres auoir oüy dire de
la bouche d’vn Roy mourant :
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Occurrence
224. Anonyme. LA VERITÉ PRONONÇANT SES ORACLES sans... (1652) chez [s. n.] à [s. l.] , 40 pages. Langue : français. Première partie. Voir aussi B_17_19 (2e partie). Dans Choix II de Moreau. Référence RIM : M0_3998 ; cote locale : B_17_18. le 2013-01-05 06:06:55.
mois.
Les Gens du mestier confessent que tout autre que
le Prince eust succombé dans moins de quinze
iours.
La necessité des affaires, le r’appelle : Il arriue
en Polexandre, c’est à dire d’vne façon qui ne
trouuera peut-estre point de creance dans l Histoire,
Il trouue vne armée de huict mil hommes : Il
signale son retour par vne desroute de Mazarins,
il est receu dans Paris, dans le Parlement, & dans
le cœur des peuples les Mazarins en enragent,
les Frondeurs s’en resiouїssent, la Cour
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Occurrence
225. Anonyme. LA VERITÉ PRONONÇANT SES ORACLES sans... (1652) chez [s. n.] à [s. l.] , 40 pages. Langue : français. Première partie. Voir aussi B_17_19 (2e partie). Dans Choix II de Moreau. Référence RIM : M0_3998 ; cote locale : B_17_18. le 2013-01-05 06:06:55.
& dans
le cœur des peuples les Mazarins en enragent,
les Frondeurs s’en resiouїssent, la Cour desespere.
Me voila maintenant où tout le monde m’attend.
On croyoit quelle Mazarinisme ne dureroit
pas quinze iours ; les commencemens fottifioit
cette creance ; l’vnion qu’on esperoit plus forte entre
luy & le Duc d’Orleans n’y contribuoit pas de
peu. Le Coadiuteur, & la Cheureuse sa Coadiutrice
ne paroissoit plus deuoir estre en credit : Le
Mareschal de l’Hospital, & le Preuost des Marchands
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Occurrence
226. Anonyme. LA VERITÉ PRONONÇANT SES ORACLES sans... (1652) chez [s. n.] à [s. l.] , 40 pages. Langue : français. Première partie. Voir aussi B_17_19 (2e partie). Dans Choix II de Moreau. Référence RIM : M0_3998 ; cote locale : B_17_18. le 2013-01-05 06:06:55.
s’est plaint de sa conduite : On luy a tout imputé,
les aduantages & les desauantages. On le fait
la cause de cette langueur qui a paru dans les affaires :
On veut croire qu’il ne regarde que ses interests ;
le Coadiuteur trauaille beaucoup pour establir
cette creance : les vns la reçoiuent, les autres
la reiettent ; Voyons ce que nous en deuons
iuger.
La langueur est sans doute vn effet de la conduite
qu’on a tenu : c’est pourquoy afin que la longueur soit
vn mauuais effet, il faut que la conduite qui en
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Occurrence
227. Anonyme. LA VERITÉ PRONONÇANT SES ORACLES sans... (1652) chez [s. n.] à [s. l.] , 40 pages. Langue : français. Première partie. Voir aussi B_17_19 (2e partie). Dans Choix II de Moreau. Référence RIM : M0_3998 ; cote locale : B_17_18. le 2013-01-05 06:06:55.
il est iuste
que les peuples mettent le Prince à l’abry de ce qu’il doit
craindre du costé du Coadjuteur.
A cela le peuple repartira peut-estre, que le Mazarin
reuienne donc, puis que c’est le moyen le plus asseuré
pour auoir le repos. Desabusons cette creance, car elle
est bien simple : si le Mazarin reuient par indulgence,
comme ie suppose ; Croyons-nous que tous ses ennemis
caleront voile : Croyons-nous qu’ils n’en murmurent
point, le voyant restably : Croyons-nous que ces murmures
ne se fomenteront point dans
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Occurrence
228. Anonyme. LA VIOLE VIOLÉE, OV LE VIOLON DEMANCHÉ. (1649) chez [s. n.] à Paris , 11 pages. Langue : français. Voir aussi C_10_50. Référence RIM : M0_4029 ; cote locale : B_20_48. le 2013-01-07 15:02:09.
à dire qui disent beaucoup & font peu ; ceux-là
aussi qui ont la parole de Iacob, & les mains
d’Esaü, qui disent bien & font mal ; & finalement
tous ceux-là qui obsedez par la necessité, employẽt
vtilement le reuenu de la guerre pour payer leur
creanciers : Ce faisant, & ne nous laissans plus endormir
aux sons des Violes & de pareils instrumens
d’infidelité. Nous nous pouuons asseurer de remettre
sur ses voyes vne meute tombée en defaut, de
posseder bien-tost, & asseurent la Paix generale &
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Occurrence
229. Anonyme. LA VIOLE VIOLÉE, OV LE VIOLON DEMANCHÉ. (1649) chez [s. n.] à Paris , 11 pages. Langue : français. Voir aussi B_20_48. Référence RIM : M0_4029 ; cote locale : C_10_50. le 2013-01-07 15:05:41.
à dire qui disent beaucoup & font peu ; ceux-là
aussi qui ont la parole de Iacob, & les mains
d’Esaü, qui disent bien & font mal ; & finalement
tous ceux-là qui obsedez par la necessité, employẽt
vtilement le reuenu de la guerre pour payer leur
creanciers : Ce faisant, & ne nous laissans plus endormir
aux sons des Violes & de pareils instrumens
d’infidelité. Nous nous pouuons asseurer de remettre
sur ses voyes vne meute tombée en defaut, de
posseder bien-tost, & asseurent la Paix generale &
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Occurrence
230. Anonyme. LE BON FRANÇOIS AV VERITABLE MAZARIN... (1651) chez Vivenay (Nicolas) à Paris , 19 pages. Langue : français, latin. Référence RIM : M0_588 ; cote locale : B_20_22. le 2013-02-09 02:12:06.
petit monde, lors qu’il en fit resoudrele siege
sans autre raison que celle de s’authoriser & de
se rendre redoutable par vne cruauté qui n’a
point d’exemple.
Apres quoy l’on iugera si ce franc Mazarin à
les conditions necessaires pour acquerir creance
dans le peuple, & s’il n’a point d’autres interrests
que d’vn franc Bourgeois comme il le publie
par son escrit.
Il veut que les aduis qui sont donnez soient
suspects, par ce, dit-il, que s’est Monsieur le Prince
qui les donne, ne se
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Occurrence
231. Anonyme. LE BON FRANÇOIS AV VERITABLE MAZARIN... (1651) chez Vivenay (Nicolas) à Paris , 19 pages. Langue : français, latin. Référence RIM : M0_588 ; cote locale : B_20_22. le 2013-02-09 02:12:06.
& que ses lumieres sont assez fortes pour
conduire par luy mesme les peuples que Dieu a
sousmis à son obeïssance.
Escoutons bien plustost la voix de tout le
Royaume qui a prononcé Anatheme contre ce
Cardinal & ses Partisans, sousmettons nostre
creance aux Arrests de tous les Parlemens, qui
ont proscrit ce ministere nõ seulement ; parce que
sa conduite a esté malheureuse : mais par ce qu’elle
est criminelle, & par ses oppositions à la
paix generalle, & par ses entreprises sur la liberté
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Occurrence
232. Anonyme. LE BON MINISTRE D’ESTAT. (1649) chez Guillery (Jacques) à Paris , 12 pages. Langue : français, latin. Avec permission.. Référence RIM : M0_590 ; cote locale : A_3_9. le 2013-06-11 15:46:27.
ne soit droitte, il ne doit point se proposer
de fin qui ne soit honneste, l’ambition, la
gloire, les richesses ne doiuent point estre le but
de ses desseins. Enfin il doit estre vertueux, la
vertu a deux branches, la pieté, & la probité, la
pieté c’est auoir creance en Dieu & le seruir, la
probité c’est conduire toutes ses actions au bien,
& ne faire aucun mal aux autres, au contraire les
secourir, la pieté regarde Dieu, la probité nous
regarde & nostre prochain, celle-là est seruir Dieu
à cause de
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Occurrence
233. Anonyme. LE BON MINISTRE D’ESTAT. (1649) chez Guillery (Jacques) à Paris , 12 pages. Langue : français, latin. Avec permission.. Référence RIM : M0_590 ; cote locale : A_3_9. le 2013-06-11 15:46:27.
qu’on ne le
blasmera. Au contraire le vice estant hay d’vn
chacun, vn homme auroit les meilleurs desseins
du monde, qu’on ne le croira pas s’il est vicieux,
imparfaict & méchant, nos actions persuadent
biẽ mieux que nos paroles, l’on ne doit pas auoir
creance à celuy qui ne fait pas ce qu’il dit, & il est
bien difficile qu’vn meschant home produise de
bonnes actions puisque par argument contraire
on peut dire du vice ce que le Philosophe à dit
de la vertu habens vnam virtutem, habet omnes, ergo,
habens vnum
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Occurrence
234. Anonyme. LE CENSEVR POLITIQVE. AV TRES-AVGVSTE... (1649) chez Colombel (Matthieu) à Paris , 28 pages. Langue : français. Avec permission. Voir aussi C_2_27. Référence RIM : M0_668 ; cote locale : E_1_120. le 2013-06-30 11:45:02.
faire vn procez qu’à grand peine on discute ?
Car au Greffe en acquits on ne peut consigner,
Le Greffier n’ayant pas vn Art de deuiner.
Quand on contraint quelqu’vn il faut que la contrainte
Soit pour vn faict certain, liquide, exempt de feinte.
Et si le creancier ne sçait pas tout à fait
Combien son debiteur doibt de reste en effet :
Qu’il contraigne pour moins que sa debte ne monte,
Sauf à plus demander, s’il s’abuse en son compte.
Au moins il ne fera point de vexation,
Et ne fera non plus tort à son
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Occurrence
235. Anonyme. LE CENSEVR POLITIQVE. AV TRES-AVGVSTE... (1649) chez Colombel (Matthieu) à Paris , 28 pages. Langue : français. Avec permission. Voir aussi C_2_27. Référence RIM : M0_668 ; cote locale : E_1_120. le 2013-06-30 11:45:02.
les mains des escumeurs de terre,
Voit en fin tous ses biens reduits en non-valeurs,
Et rauis pour neant par les mains des voleurs.
Que le prix n’est point haut, mais plus bas, & bien moindre
Que la iuste valeur n’ordonneroit d’atteindre.
Et que les creanciers les ayans à ce prix,
Ils ne sont en ce cas ny trompez, ny surpris,
Puisque dessus ce pied la chose leur demeure,
Ils pourront en trouuer leur deffaite à toute heure.
Enfin qu’estant prisée à moins que sa valeur,
Il ne peut en ce poinct iamais
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Occurrence
236. Anonyme. LE CENSEVR POLITIQVE. AV TRES-AVGVSTE... (1649) chez Colombel (Matthieu) à Paris , 28 pages. Langue : français. Avec permission. Voir aussi C_2_27. Référence RIM : M0_668 ; cote locale : E_1_120. le 2013-06-30 11:45:02.
patience,
Donnez aux oppressez encor vne audience.
Ce sont des debiteurs, tous gens de bonne foy,
Assujettis à tort aux rigueurs d’vne Loy.
Qui quatre mois passez ne payans pas au terme,
Ordonne qu’en prison, helas ! on les enferme.
C’est quand des creanciers ignorans ou malins,
Se preualent en vain de l’Edit de Moulins.
Edit qu’on n’a voulu receuoir en Guyenne,
Pour ne renuerser pas la coustume ancienne.
Edit que le Normand bien sage a rebuté,
Apres ses incidens auoir bien discuté.
Voyant
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Occurrence
237. Anonyme. LE CENSEVR POLITIQVE. AV TRES-AVGVSTE... (1649) chez Colombel (Matthieu) à Paris , 28 pages. Langue : français. Avec permission. Voir aussi C_2_27. Référence RIM : M0_668 ; cote locale : E_1_120. le 2013-06-30 11:45:02.
pas la coustume ancienne.
Edit que le Normand bien sage a rebuté,
Apres ses incidens auoir bien discuté.
Voyant qu’au bon credit c’estoit couper la gorge,
Et mettre les pourceaux à l’abandon dans l’orge
Car ceder tous ses biens à peu de creanciers,
C’est exposer l’Espargne aux mains des Financiers.
Et le credit perdu, la prison déplorable
Fait d’vn bon mesnager vn homme miserable.
Aussi ne voit-on point d’Estat dans l’Vniuers
Où l’on ait introduit cét vsage peruers.
Par qui
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Occurrence
238. Anonyme. LE CENSEVR POLITIQVE. AV TRES-AVGVSTE... (1649) chez Colombel (Matthieu) à Paris , 28 pages. Langue : français. Avec permission. Voir aussi C_2_27. Référence RIM : M0_668 ; cote locale : E_1_120. le 2013-06-30 11:45:02.
En effet, la prison n’est plus rien qu’vn supplice
Pour seruir de pressoir infame à l’auarice.
Depuis qu’vn debiteur à faute de comptant,
Des biens qui sont à luy baille vn estat constant.
Et que s’il en celoit, il accepte la risque,
Que pour ses creanciers tout le reste on confisque.
A ce compte il n’est plus besoin de caution,
Puisque c’est faire encor plus que la cession.
Car celuy qui la fait n’est point tenu d’instruire
De l’estat de ses biens ceux qui veulent luy nuire.
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Occurrence
239. Anonyme. LE CENSEVR POLITIQVE. AV TRES-AVGVSTE... (1649) chez Colombel (Matthieu) à Paris , 28 pages. Langue : français. Avec permission. Voir aussi C_2_27. Référence RIM : M0_668 ; cote locale : E_1_120. le 2013-06-30 11:45:02.
à quel propos parler de caution,
Veu que c’est ordonner vne condition,
Qui pour le prisonnier est souuent impossible,
Tant l’horreur des prisons en ce poinct est nuisible.
A quel propos encor la garde des Huissiers,
Quand on veut exposer les biens aux creanciers.
Veu mesme que souuent faute de cognoissance,
Le riche mal-aisé s’en voit dans l’impuissance,
Et priué du moyen prescrit par vostre Arrest :
Il souffre cependant vn notable interest ;
Notable, c’est trop peu, disons irreparable,
Pour ce
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Occurrence
240. Anonyme. LE CENSEVR POLITIQVE. AV TRES-AVGVSTE... (1649) chez Colombel (Matthieu) à Paris , 28 pages. Langue : français. Avec permission. Voir aussi C_2_27. Référence RIM : M0_668 ; cote locale : E_1_120. le 2013-06-30 11:45:02.
vn miserable.
C’est là tout le succez qu’on peut en esperer,
Et c’est ce que le moins on veut considerer.
S’il a pourtant du bien qui soit en heritage,
Ou si tous ses effets il vous donne pour gage,
Estans tous exposez & mis deuant vos yeux,
Creanciers inhumains qu’esperez-vous de mieux ?
Tirerez-vous d’vn corps ou d’vne ame affligée
L’argent dont la personne est par corps obligée
Et quand bien en prison vous la verriez mourir,
Sa mort vous pourroit-elle au besoin secourir ?
Mais si vous
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Occurrence
241. Anonyme. LE CENSEVR POLITIQVE. AV TRES-AVGVSTE... (1649) chez Colombel (Matthieu) à Paris , 28 pages. Langue : français. Avec permission. Voir aussi C_2_27. Référence RIM : M0_668 ; cote locale : E_1_120. le 2013-06-30 11:45:02.
en public
De ses yeux plus cruels que ceux d’vn basilic.
Donnez donc sauf-conduit à qui vous le demande,
En declarant ses biens à peine de l’amande,
Et que l’amende soit que le bien recelé,
On confisque à celuy qui l’aura reuelé.
Le deub des creanciers déduit au prealable,
Et par le receleur à ce deffaut payable.
Ainsi vous preuiendrez par vn moyen aisé,
Qu’vn creancier loyal ne se trouue abusé.
Mais arriere Tyrans qui voulez qu’on vous cede
Les biens qu’vn prisonnier
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Occurrence
242. Anonyme. LE CENSEVR POLITIQVE. AV TRES-AVGVSTE... (1649) chez Colombel (Matthieu) à Paris , 28 pages. Langue : français. Avec permission. Voir aussi C_2_27. Référence RIM : M0_668 ; cote locale : E_1_120. le 2013-06-30 11:45:02.
Et que l’amende soit que le bien recelé,
On confisque à celuy qui l’aura reuelé.
Le deub des creanciers déduit au prealable,
Et par le receleur à ce deffaut payable.
Ainsi vous preuiendrez par vn moyen aisé,
Qu’vn creancier loyal ne se trouue abusé.
Mais arriere Tyrans qui voulez qu’on vous cede
Les biens qu’vn prisonnier ou pretend, ou possede :
Et qui bien qu’il en offre à leur iuste valeur,
S’il ne les cede tous est traité de voleur.
Quand mesme il n’en
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Occurrence
243. Anonyme. LE CENSEVR POLITIQVE. AV TRES-AVGVSTE... (1649) chez Colombel (Matthieu) à Paris , 28 pages. Langue : français. Avec permission. Voir aussi C_2_27. Référence RIM : M0_668 ; cote locale : E_1_120. le 2013-06-30 11:45:02.
point par enuie,
Ou par motif secret venu de calomnie,
Si c’est par impuissance ou bien par dureté ;
Recognoistre le vray selon sa pureté ;
Rendre autant qu’il pourra la liberté facile,
Et conseruer à tous l’honorable & l’vtile.
Et si le creancier, ou bien son Procureur,
Tesmoigne tant soit peu de caprice ou d’aigreur,
Faisant dégenerer la contrainte en supplice,
Deslors la bonne foy preuale à sa malice,
Et le Iuge benin en fasse son rapport,
Ayant sçeu sans surprise à qui donner le
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Occurrence
244. Anonyme. LE CENSEVR POLITIQVE. AV TRES-AVGVSTE... (1649) chez Colombel (Matthieu) à Paris , 28 pages. Langue : français. Avec permission. Voir aussi C_2_27. Référence RIM : M0_668 ; cote locale : E_1_120. le 2013-06-30 11:45:02.
Present ou conuenu chacun interessé.
Chacun dessus le champ soit tenu de produire,
Pour prouuer par escrit ce qu’il a fait escrire.
Et si ce qu’vn chacun allegue n’est prouué,
Qu’on presume de luy qu’il l’aura controuué.
Car mesme vn creancier pretend faire surprise,
Quand pour prouuer son faict il cherche vne remise :
D’autant qu’vn creancier doit tousiours estre prest
De monstrer par escrit où va son interest.
Enfin donnez, Messieurs, la fin à la misere,
Non pas selon le deub, mais
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Occurrence
245. Anonyme. LE CENSEVR POLITIQVE. AV TRES-AVGVSTE... (1649) chez Colombel (Matthieu) à Paris , 28 pages. Langue : français. Avec permission. Voir aussi C_2_27. Référence RIM : M0_668 ; cote locale : E_1_120. le 2013-06-30 11:45:02.
par escrit ce qu’il a fait escrire.
Et si ce qu’vn chacun allegue n’est prouué,
Qu’on presume de luy qu’il l’aura controuué.
Car mesme vn creancier pretend faire surprise,
Quand pour prouuer son faict il cherche vne remise :
D’autant qu’vn creancier doit tousiours estre prest
De monstrer par escrit où va son interest.
Enfin donnez, Messieurs, la fin à la misere,
Non pas selon le deub, mais pour ce qu’on peut faire :
Car l’impuissance exclud le pouuoir de la Loy,
Et la prison
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Occurrence
246. Anonyme. LE CENSEVR POLITIQVE. AV TRES-AVGVSTE... (1649) chez Colombel (Matthieu) à Paris , 28 pages. Langue : français. Avec permission. Voir aussi C_2_27. Référence RIM : M0_668 ; cote locale : E_1_120. le 2013-06-30 11:45:02.
Où l’on peut discerner le vray de l’apparence,
Et par vne raison exempte de la Loy,
Ordonner pour autruy ce qu’on voudroit pour soy.
On suiura, ce faisant, la Loy de la Nature ;
Mais on y contreuient, & l’on luy fait injure :
Puis qu’aucun creancier ne voudroit pas quitter
Au tiers de sa valeur son bien pour s’acquitter.
Et c’est pourquoy l’on doit par vn moyen tres-sage,
Imposer en ce cas la Loy de l’arbitrage.
Aussi bien les moyens de fournir de l’argent
Sont tres-pernicieux s’ils
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Occurrence
247. Anonyme. LE CENSEVR POLITIQVE. AV TRES-AVGVSTE... (1649) chez Colombel (Matthieu) à Paris , 28 pages. Langue : français. Avec permission. Voir aussi E_1_120. Référence RIM : M0_668 ; cote locale : C_2_27. le 2013-06-30 11:56:15.
faire vn procez qu’à grand peine on discute ?
Car au Greffe en acquits on ne peut consigner,
Le Greffier n’ayant pas vn Art de deuiner.
Quand on contraint quelqu’vn il faut que la contrainte
Soit pour vn faict certain, liquide, exempt de feinte.
Et si le creancier ne sçait pas tout à fait
Combien son debiteur doibt de reste en effet :
Qu’il contraigne pour moins que sa debte ne monte,
Sauf à plus demander, s’il s’abuse en son compte.
Au moins il ne fera point de vexation,
Et ne fera non plus tort à son
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Occurrence
248. Anonyme. LE CENSEVR POLITIQVE. AV TRES-AVGVSTE... (1649) chez Colombel (Matthieu) à Paris , 28 pages. Langue : français. Avec permission. Voir aussi E_1_120. Référence RIM : M0_668 ; cote locale : C_2_27. le 2013-06-30 11:56:15.
les mains des escumeurs de terre,
Voit en fin tous ses biens reduits en non-valeurs,
Et rauis pour neant par les mains des voleurs.
Que le prix n’est point haut, mais plus bas, & bien moindre
Que la iuste valeur n’ordonneroit d’atteindre.
Et que les creanciers les ayans à ce prix,
Ils ne sont en ce cas ny trompez, ny surpris,
Puisque dessus ce pied la chose leur de meure,
Ils pourront en trouuer leur deffaite à toute heure.
En fin qu’estant prisée à moins que sa valeur,
Il ne peut en ce poinct iamais
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Occurrence
249. Anonyme. LE CENSEVR POLITIQVE. AV TRES-AVGVSTE... (1649) chez Colombel (Matthieu) à Paris , 28 pages. Langue : français. Avec permission. Voir aussi E_1_120. Référence RIM : M0_668 ; cote locale : C_2_27. le 2013-06-30 11:56:15.
patience,
Donnez aux oppressez encor vne audience.
Ce sont des debiteurs tous gens de bonne foy,
Assujettis à tort aux rigueurs d’vne Loy.
Qui quatre mois passez ne payans pas au terme,
Ordonne qu’en prison, helas ! on les enferme,
C’est quand des creanciers ignorans ou malins,
Se preualent en vain de l’Edit de Moulins.
Edit qu’on n’a voulu receuoir en Guyenne,
Pour ne renuerser pas la coustume ancienne.
Edit que le Normand bien sage a rebuté,
Apres ses incidens auoir bien discuté.
Voyant
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Occurrence
250. Anonyme. LE CENSEVR POLITIQVE. AV TRES-AVGVSTE... (1649) chez Colombel (Matthieu) à Paris , 28 pages. Langue : français. Avec permission. Voir aussi E_1_120. Référence RIM : M0_668 ; cote locale : C_2_27. le 2013-06-30 11:56:15.
la coustume ancienne.
Edit que le Normand bien sage a rebuté,
Apres ses incidens auoir bien discuté.
Voyant qu’au bon credit c’estoit couper la gorge,
Et mettre les pourceaux à l’abandon dans l’orge.
Car ceder tous ses biens à peu de creanciers,
C’est exposer l’Espargne aux mains des Financiers,
Et le credit perdu, la prison déplorable
Fait d’vn bon mesnager vn homme miserable.
Aussi ne voit-on point d’Estat dans l’Vniuers
Où l’on ait introduit cét vsage peruers.
Par qui
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Occurrence
251. Anonyme. LE CENSEVR POLITIQVE. AV TRES-AVGVSTE... (1649) chez Colombel (Matthieu) à Paris , 28 pages. Langue : français. Avec permission. Voir aussi E_1_120. Référence RIM : M0_668 ; cote locale : C_2_27. le 2013-06-30 11:56:15.
En effet, la prison n’est plus rien qu’vn supplice
Pour seruir de pressoir infame à l’auarice.
Depuis qu’vn debiteur à faute de comptant,
Des biens qui sont à luy baille vn estat constant.
Et que s’il en celoit, il accepte la risque,
Que pour ses creanciers tout le reste on confisque.
A ce compte il n’est plus besoin de caution,
Puisque c’est faire encor plus que la cession.
Car celuy qui la fait n’est point tenu d’instruire
De l’estat de ses biens ceux qui veulent luy nuire.
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Occurrence
252. Anonyme. LE CENSEVR POLITIQVE. AV TRES-AVGVSTE... (1649) chez Colombel (Matthieu) à Paris , 28 pages. Langue : français. Avec permission. Voir aussi E_1_120. Référence RIM : M0_668 ; cote locale : C_2_27. le 2013-06-30 11:56:15.
à quel propos parler de caution,
Veu que c’est ordonner vne condition,
Qui pour le prisonnier est souuent impossible,
Tant l’horreur des prisons en ce poinct est nuisible.
A quel propos encor la garde des Huissiers,
Quand on veut exposer les biens aux creanciers.
Veu mesme que souuent faute de cognoissance,
Le riche mal-aisé s’en voit dans l’impuissance,
Et priué du moyen prescrit par vostre Arrest :
Il souffre cependant vn notable interest ;
Notable, c’est trop peu, disons irreparable,
Pource
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Occurrence
253. Anonyme. LE CENSEVR POLITIQVE. AV TRES-AVGVSTE... (1649) chez Colombel (Matthieu) à Paris , 28 pages. Langue : français. Avec permission. Voir aussi E_1_120. Référence RIM : M0_668 ; cote locale : C_2_27. le 2013-06-30 11:56:15.
vn miserable.
C’est là tout le succez qu’on peut en esperer,
Et c’est ce que le moins on veut considerer.
S’il a pourtant du bien qui soit en heritage,
Ou si tous ses effets il vous donne pour gage,
Estans tous exposez & mis deuant vos yeux,
Creanciers inhumains qu’esperez-vous de mieux ?
Tirerez-vous d’vn corps ou d’vne ame affligée
L’argent dont la personne est par corps obligée ?
Et quand bien en prison vous la verriez mourir,
Sa mort vous pourroit-elle au besoin secourir ?
Mais si
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Occurrence
254. Anonyme. LE CENSEVR POLITIQVE. AV TRES-AVGVSTE... (1649) chez Colombel (Matthieu) à Paris , 28 pages. Langue : français. Avec permission. Voir aussi E_1_120. Référence RIM : M0_668 ; cote locale : C_2_27. le 2013-06-30 11:56:15.
en public
De ses yeux plus cruels que ceux d’vn basilic.
Donnez donc sauf-conduit à qui vous le demande,
En declarant ses biens à peine de l’amande,
Et que l’amende soit que le bien recelé,
On confisque à celuy qui l’aura reuelé.
Le deub des creanciers déduit au prealable,
Et par le receleur à ce deffaut payable.
Ainsi vous preuiendrez par vn moyen aisé,
Qu’vn creancier loyal ne se trouue abusé.
Mais arriere Tyrans qui voulez qu’on vous cede
Les biens qu’vn prisonnier
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Occurrence
255. Anonyme. LE CENSEVR POLITIQVE. AV TRES-AVGVSTE... (1649) chez Colombel (Matthieu) à Paris , 28 pages. Langue : français. Avec permission. Voir aussi E_1_120. Référence RIM : M0_668 ; cote locale : C_2_27. le 2013-06-30 11:56:15.
Et que l’amende soit que le bien recelé,
On confisque à celuy qui l’aura reuelé.
Le deub des creanciers déduit au prealable,
Et par le receleur à ce deffaut payable.
Ainsi vous preuiendrez par vn moyen aisé,
Qu’vn creancier loyal ne se trouue abusé.
Mais arriere Tyrans qui voulez qu’on vous cede
Les biens qu’vn prisonnier ou pretend, ou possede :
Et qui bien qu’il en offre à leur iuste valeur,
S’il ne les ce de tous est traité de voleur.
Quand mesme il n’en
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Occurrence
256. Anonyme. LE CENSEVR POLITIQVE. AV TRES-AVGVSTE... (1649) chez Colombel (Matthieu) à Paris , 28 pages. Langue : français. Avec permission. Voir aussi E_1_120. Référence RIM : M0_668 ; cote locale : C_2_27. le 2013-06-30 11:56:15.
point par enuie,
Ou par motif secret venu de calomnie,
Si c’est par impuissance ou bien par dureté,
Recognoistre le vray selon sa pureté ;
Rendre autant qu’il pourra la liberté facile,
Et conseruer à tous l’honorable & l’vtile.
Et si le creancier, ou bien son Procureur,
Tesmoigne tant soit peu de caprice ou d’aigreur,
Faisant dégenerer la contrainte en supplice,
Deslors la bonne foy preuale à sa malice.
Et le Iuge benin en fasse son rapport,
Ayant sçeu sans surprise à qui donner le
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Occurrence
257. Anonyme. LE CENSEVR POLITIQVE. AV TRES-AVGVSTE... (1649) chez Colombel (Matthieu) à Paris , 28 pages. Langue : français. Avec permission. Voir aussi E_1_120. Référence RIM : M0_668 ; cote locale : C_2_27. le 2013-06-30 11:56:15.
Present ou conuenu chacun interessé.
Chacun dessus le champ soit tenu de produire,
Pour prouuer par escrit ce qu’il a fait escrire.
Et si ce qu’vn chacun allegue n’est prouué,
Qu’on presume de luy qu’il l’aura controuué.
Car mesme vn creancier pretend faire surprise,
Quand pour prouuer son faict il cherche vne remise :
D’autant qu’vn creancier doit tousiours estre prest
De monstrer par escrit où va son interest.
Enfin donnez, Messieurs, la fin à la misere,
Non pas selon le deub, mais
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Occurrence
258. Anonyme. LE CENSEVR POLITIQVE. AV TRES-AVGVSTE... (1649) chez Colombel (Matthieu) à Paris , 28 pages. Langue : français. Avec permission. Voir aussi E_1_120. Référence RIM : M0_668 ; cote locale : C_2_27. le 2013-06-30 11:56:15.
par escrit ce qu’il a fait escrire.
Et si ce qu’vn chacun allegue n’est prouué,
Qu’on presume de luy qu’il l’aura controuué.
Car mesme vn creancier pretend faire surprise,
Quand pour prouuer son faict il cherche vne remise :
D’autant qu’vn creancier doit tousiours estre prest
De monstrer par escrit où va son interest.
Enfin donnez, Messieurs, la fin à la misere,
Non pas selon le deub, mais pour ce qu’on peut faire :
Car l’impuissance exclud le pouuoir de la Loy,
Et la prison
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Occurrence
259. Anonyme. LE CENSEVR POLITIQVE. AV TRES-AVGVSTE... (1649) chez Colombel (Matthieu) à Paris , 28 pages. Langue : français. Avec permission. Voir aussi E_1_120. Référence RIM : M0_668 ; cote locale : C_2_27. le 2013-06-30 11:56:15.
Où l’on peut discerner le vray de l’apparence.
Et par vne raison exempte de la Loy,
Ordonner pour autruy ce qu’on voudroit pour soy,
On suiura, ce faisant, la Loy de la Nature :
Mais on y contreuient, & l’on luy fait injure :
Puis qu’aucun creancier ne voudroit pas quitter
Au tiers de sa valeur son bien pour s’acquitter.
Et c’est pourquoy l’on doit par vn moyen tres-sage,
Imposer en ce cas la Loy de l’arbitrage.
Aussi bien les moyens de fournir de l’argent
Sont tres-pernicieux s’ils
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Occurrence
260. Anonyme. LE COMMERCE DES NOVVELLES RESTABLY, OV LE... (1649) chez [s. n.] à Paris , 16 pages. Langue : français. Référence RIM : M0_718 ; cote locale : C_1_17. Texte édité par Site Admin le 2013-07-07 09:52:27.
qu’il courut incessamment la poste, la botte tirée iusques
au pommeau de la selle, & qui fit des cinquante
lieuës par iour sans s’arrester iamais deux heures en vne place ;
Mais la premiere rencontre que i’en fis chez l’Imprimeur,
me detrompé de cette creance, & me le fit connoistre
pour vn picqueur d’escabelle qui ne leuoit que rarement
le cul de dessus, si ce n’est qu’il eust affaire au Palais
ou à l’Hostel de Ville.
N’estoit-ce pas vn homme fort propres à cette profession ?
n’estoit-il pas
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Occurrence
261. Anonyme. LE COVP D’ESTAT DE MONSIEVR LE PRINCE DE... (1651) chez [s. n.] à Paris , 18 pages. Langue : français. Voir aussi M1_73. Référence RIM : M0_803 ; cote locale : B_7_10. le 2013-02-09 08:15:28.
se desliurer de l’obstacle qu’il croit
seul trouuer sur son chemin pour son retour: il a creu
qu’il pouuoit prendre encore vne fois contre luy le
dessein de le faire emprisonner: plusieurs aduis luy en
sont venus, ausquels d’abord il n’a peu adiouster aucune
creance, n’ayant peu s’imaginer qu’vn ennemy si esloigné
& banni eust conserué vn si grand pouuoir dans les Conseils
du Roy. Mais luy ayant esté rapporté la nuict du cinquiesme
Iuillet par diuerses personnes de foy, que trois ou
quatre cens soldats assemblez
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Occurrence
262. Anonyme. LE COVRIER ESTRANGER, CONTENANT LA LETTRE DE... (1649) chez Alliot (Gervais), Langlois (Jacques) à Paris , 8 pages. Langue : français. Avec permission.. Référence RIM : M0_826 ; cote locale : C_1_45. le 2013-07-08 09:28:17.
LE COVRIER
ESTRANGER,
CONTENANT
LA LETTRE DE CREANCE
QVE L’ARCHIDVC
LEOPOLDE
A ENVOYEE
A Messieurs de la Cour du Parlement
de Paris.
Ensemble ce qui s’est passé en ladite Cour sur le mesme
sujet : & la Harangue faite par Messieurs les
gens du Roy à S. Germain en Laye.
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Occurrence
263. Anonyme. LE COVRIER ESTRANGER, CONTENANT LA LETTRE DE... (1649) chez Alliot (Gervais), Langlois (Jacques) à Paris , 8 pages. Langue : français. Avec permission.. Référence RIM : M0_826 ; cote locale : C_1_45. le 2013-07-08 09:28:17.
Verdoyant.
ET
IACQVES LANGLOIS, Imprimeur du Roy, vis à vis la
Fonteine saincte Geneuiefue, à la Reyne de Paix.
M. DC. XXXXIX.
AVEC PERMISSION.
LE
COVRIER ESTRANGER. Contenant la Lettre de Creance que l’Archiduc Leopold
a enuoyée à Messieurs de la Cour du Parlement de
Paris.
Ensemble ce qui s’est passé en ladite Cour sur le mesme suiet.
Du vingtiesme Fevrier 1649.
CE iour la Cour toutes les Chambres assemblées, le sieur Prince
de Conty a
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Occurrence
264. Anonyme. LE COVRIER ESTRANGER, CONTENANT LA LETTRE DE... (1649) chez Alliot (Gervais), Langlois (Jacques) à Paris , 8 pages. Langue : français. Avec permission.. Référence RIM : M0_826 ; cote locale : C_1_45. le 2013-07-08 09:28:17.
passé en ladite Cour sur le mesme suiet.
Du vingtiesme Fevrier 1649.
CE iour la Cour toutes les Chambres assemblées, le sieur Prince
de Conty a dit, qu’il y auoit vn Gentil-homme au Parquet
des Huissiers enuoyé de la part de l’Archiduc Leopold auec
lettre de creance, pour dire à la Cour que l’Archiduc auoit
esté recherché de la part du Cardinal Mazarin, de faire paix
entre les deux Couronnes, aux conditions de remettre au
Roy d’Espagne toutes les conquestes sur luy faites, & d’opprimer
le Parlement & Paris comme
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Occurrence
265. Anonyme. LE COVRIER ESTRANGER, CONTENANT LA LETTRE DE... (1649) chez Alliot (Gervais), Langlois (Jacques) à Paris , 8 pages. Langue : français. Avec permission.. Référence RIM : M0_826 ; cote locale : C_1_45. le 2013-07-08 09:28:17.
auoit fait honneur de leur parler, & lequel l’on doit differer
d’entendre iusques à ce que la Cour ayt receu la response du Roy ; & lesdits Gens
du Roy retirez, la matiere mise en deliberation, ladite Cour a arresté & ordonné.
Que ledit Enuoyé sera oüy en sa Creance ; Et apres l’auoir entendu, qu’il en
sera donné aduis au Roy & à la Reyne Regente par deputez, lesquels leur feront
entendre que par respect la Cour n’a rien deliberé sur le dire dudit Enuoyé
qu’elle ne sçache leurs volontez ; qu’à cette fin ladite
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Occurrence
266. Anonyme. LE COVRIER ESTRANGER, CONTENANT LA LETTRE DE... (1649) chez Alliot (Gervais), Langlois (Jacques) à Paris , 8 pages. Langue : français. Avec permission.. Référence RIM : M0_826 ; cote locale : C_1_45. le 2013-07-08 09:28:17.
Et que de ce seroit donne aduis audit Duc de Longueuille, aux deputez
des Parlemens de Roüen, & d’Aix, & aux Compagnies Souueraines de Paris : à
l’instant le commis au Greffe, à la charge du Conseil, a esté chargé de sçauoir
dudit Enuoyé quelle charge & creance il auoit. Et ayant esté rapporté qu’il auoit
lettre de creance, addressante à la Cour de la part dudit Archiduc, a esté fait entrer
ledit Enuoyé, qui a pris place au bang du Bureau & proche vn de Messieurs,
assis & couuert, presens les Gens du Roï mandez,
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Occurrence
267. Anonyme. LE COVRIER ESTRANGER, CONTENANT LA LETTRE DE... (1649) chez Alliot (Gervais), Langlois (Jacques) à Paris , 8 pages. Langue : français. Avec permission.. Référence RIM : M0_826 ; cote locale : C_1_45. le 2013-07-08 09:28:17.
des Parlemens de Roüen, & d’Aix, & aux Compagnies Souueraines de Paris : à
l’instant le commis au Greffe, à la charge du Conseil, a esté chargé de sçauoir
dudit Enuoyé quelle charge & creance il auoit. Et ayant esté rapporté qu’il auoit
lettre de creance, addressante à la Cour de la part dudit Archiduc, a esté fait entrer
ledit Enuoyé, qui a pris place au bang du Bureau & proche vn de Messieurs,
assis & couuert, presens les Gens du Roï mandez, s’est leué & descouuert, a presenté
à la Cour vne petite
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Occurrence
268. Anonyme. LE COVRIER ESTRANGER, CONTENANT LA LETTRE DE... (1649) chez Alliot (Gervais), Langlois (Jacques) à Paris , 8 pages. Langue : français. Avec permission.. Référence RIM : M0_826 ; cote locale : C_1_45. le 2013-07-08 09:28:17.
luy a demandé ce qu’il auoit à dire. Et
aussi-tost à fait son recit duquel la teneur ensuit.
Proposition faite par moy soubssigné à Messieurs du Parlement, de la part de Monseigneur
l’Archiduc Leopold le 19. Feurier 1649.
Apres auoir presenté ma lettre de creance, i’ay dit, que ie ne pouuois douter
que ma veuë ne fut agreable à la Compagnie, puis que i’apportois les offres
de la Paix tant desirée par toute la Chrestienté, & si necessaire à la tranquilité
des deux Courõnes ; Qu’il estoit vray que depuis deux ans le
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Occurrence
269. Anonyme. LE COVRRIER BOVRDELOIS, APPORTANT LA... (1652) chez [s. n.] à Paris , 7 pages. Langue : français. Voir aussi C_1_44 (parties 1 à 3). Référence RIM : M0_811 ; cote locale : B_6_37. le 2013-02-09 09:44:59.
soûtenant que dans les Deliberations
des Affaires de la Guerre, où il s’agit
du salut de tous les particuliers, les Charges
ne donnent que le rang d’opiner, & non
pas vn pouuoir absolu d’ordonner tout ce
qui peut leur sembler bon.
Certains creanciers de quelques Messieurs
de ce Parlement ne pouuant en estre payés,
à cause qu’il ne se trouue Huissier ny Sergent
qui ose leur porter aucun exploit, si ce n’est
de leur consentement, ont eu recours à cette
Assemblée, qui leur a enuoyé representer
que
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Occurrence
270. Anonyme. LE FIDELE EMPIRIQVE OV LE PVISSANT HELLEBORE... (1652) chez [s. n.] à Paris , 24 pages. Langue : français, latin. Référence RIM : M0_1387 ; cote locale : B_18_33. le 2013-07-20 11:06:53.
des emplois fructueux ; d’autres sont mal en leurs affaires,
& ont besoin d’vne guerre ciuile : Et finalement il y en a
d’autres que l’enuie seule empesche de pouuoir porter auec
patience la fortune de ceux qui sont en faueur ou dedans
la creance.
Donc tous ces pretextes estans recognus, est ce point
vne grande simplicité aux peuples de s’émouuoir & se
brouiller sur les plaintes de ces gens-là, & de troubler le
repos public, pour leurs interests ?
Oüy, mais n’y a t’il point de
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Occurrence
271. Anonyme. LE FLAMBEAV D’ESTAT, AVEC LEQVEL TOVS LES... ([s. d.]) chez [s. n.] à [s. l.] , 43 pages. Langue : français. Référence RIM : M0_1397 ; cote locale : B_11_17. Texte édité par Morvan Perroncel le 2013-07-20 11:39:58.
son bien où il le trouue, qui est proprement
se faire iustice soy mesmes, par les preceptes
du droit des gens, on a encore droit de faire
la mesme chose. Les Lecedemoniens n’en faisoient
pas mille difficulté, & par les douze tables
du droit Romain quand deux creanciers trouuoient
que leur debiteur n’auoit pas dequoy
payer, sans auoit recours à la iustice. Le pere
pouuoit vendre son fils, & le mary pouuoit tuer
sa femme si elle s’adonnoit au vin, ou si elle auoit
fait faire de fausses clefs pour ouurir ses
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Occurrence
272. Anonyme. LE FLEAV DE L’ESPRIT DE DIEV, SVR LES... ([s. d.]) chez [s. n.] à [s. l.] , 48 pages. Langue : français, latin. Référence RIM : M0_1399 ; cote locale : B_10_29. le 2013-07-20 11:51:37.
Estats & des Monarchies, si vous
estes plus éclairez, plus innocens, & plus priuilegiez
que cette lumiere Euangelique ? Voyez si
les actions du Fils de Dieu, & les humilitez de ce
grand saint, ne vous doiuent pas seruir de regle,
si vous n’auez point vne creance contraire à celle
que vous faites semblant de professer, pour attraper
le benefice.
Et quoy que nous ayons desia fait mention
dans nos Apophtegmes de l’esprit de Verité, de
quelques exemples que nous allons mettre icy,
nous ne laisserons pas de les
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Occurrence
273. Anonyme. LE FRANÇOIS DES-ABVSÉ, MONSTRANT LES... (1652) chez [s. n.] à Paris , 19 pages. Langue : français. Référence RIM : M0_1410 ; cote locale : B_16_55. le 2013-07-20 17:30:42.
de
faire la guerre.
Pour pouruoir aux inconueniens que donne la diuersité
des Religions, il ne faut pas que ceux qui en professent
l’vne, violentent ceux qui suiuent l’autre, veu qu’il est impossible
qu’on reduise par force les hommes à vne mesme
creance, les esprits estans indomptables, & s’affermissans
par les difficultez à aimer les choses deffenduës : Les siecles
passez ne nous en ont fourny que trop d’experience, les
rigueurs qu’on a pratiquées afin d’emmener les peuples à
l’vnité de la foy,
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Occurrence
274. Anonyme. LE FRANÇOIS DES-ABVSÉ, MONSTRANT LES... (1652) chez [s. n.] à Paris , 19 pages. Langue : français. Référence RIM : M0_1410 ; cote locale : B_16_55. le 2013-07-20 17:30:42.
Certains Politiques modernes ont proposé d’autres expediens
poui destruire la nouuelle opinion ; à sçauoir, de lasser
ceux qui la professent, & les contraindre par trauerses &
durtez à se ranger peu à peu, & comme d’eux-mesmes à la
creance de leurs Peres ; en les excluant de tous offices & dignitez,
mesmes de tous mestiers, professions & emplois,
En leur mettant en contestation leurs lieux d’exercice, &
les en priuant sous diuers pretextes, quoy que contre l’Edict ;
& en trauaillant
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Occurrence
275. Anonyme. LE GRAND RESSORT DES Guerres ciuiles en... (1652) chez [s. n.] à [s. l.] , 52 pages. Langue : français. Référence RIM : M0_1513 ; cote locale : B_3_18. le 2013-07-28 16:42:07.
le fait asseurer de sa part de tous les
fauorables traitemens qui pouuoit souhaitter du
Roy, & de luy, qu’il peut sans crainte reuenir à la
Cour, qu’il luy engageoit sa parolle & sa foy, qu’il
ne luy arriueroit aucun mal, il le confirma si bien
dans cette creance, que l’Endregisil s’asseurant sur
la debonnaireté du Roy, sur les belles protestations
d’Ebroin, sur l’amitié de tout le monde qu’il
s’estoit acquise par ses loüables deportements, &
enfin sur sa bonne conscience, qui est la plus grande
seureté
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Occurrence
276. Anonyme. LE HARAVT FRANCOIS SVR LA TIRANNIE, FAISANT... (1652) chez [s. n.] à [s. l.] , 36 pages. Langue : français. Voir aussi B_20_34. Référence RIM : M0_1617 ; cote locale : B_4_4. Texte édité par Morvan Perroncel le 2013-08-10 09:25:33.
qui ne pourront iamais éclater
qu’auec danger de porter le trouble & le desordre,
dans la tranquillité publique.
Cette necessité que les vns les autres auront
d’agit continuellement par intrigues ; ne reçoit
point de difficulté dans la creance de ceux qui
sçauent fort bien, que les haines de Cour ne se
reconcilient iamais qu’en aparence ; & qu’en
effet elles fomentent tousiours les mesmes ressentiments
dedans le cœur, pour les faire éclater
plus heureusement lors que les conionctures
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Occurrence
277. Anonyme. LE HARAVT FRANCOIS SVR LA TIRANNIE, FAISANT... (1652) chez [s. n.] à [s. l.] , 36 pages. Langue : français. Voir aussi B_20_34. Référence RIM : M0_1617 ; cote locale : B_4_4. Texte édité par Morvan Perroncel le 2013-08-10 09:25:33.
à celuy qui ne s’en
est autrefois seruy que pour empescher la conclusion
de ce traité par le seul motif de ses interests
particuliers.
Il est donc important pour sauuer nostre reputation
& la sincerité de toutes nos procedures,
dans la creance des peuples, de leur tesmoigner
par le banissement de celuy qu’ils regardent
comme le boutefeu general de toutes les
dissentions de l’Europe, que nous n’auons iamais
esté complices de ses pernicieux desseins ;
& que bien loing de nous entendre
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Occurrence
278. Anonyme. LE HARAVT FRANCOIS SVR LA TIRANNIE, FAISANT... (1652) chez [s. n.] à [s. l.] , 36 pages. Langue : français. Voir aussi B_20_34. Référence RIM : M0_1617 ; cote locale : B_4_4. Texte édité par Morvan Perroncel le 2013-08-10 09:25:33.
de tous
les hõmes, fut le premier Ministre de sa Maiesté,
& qu’elle eut pour confident de tous les secrets
de l’Estat, celui qu’on a fait pendre en effigie dãs
les places publiques, dont on a mis la teste à prix ;
qu’on a fait passer dans la creance des peuples
pour le plus meschant & le plus ignorant de tous
les hommes ; & dont le nom mesme, qu’on est sur
le point aujourd’huy de ne donner qu’à des
chiens & à des cheuaux, passe pour l’iniure la plus
atroce, qui soit dans l’vsage des
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Occurrence
279. Anonyme. LE HARAVT FRANCOIS SVR LA TIRANNIE, FAISANT... (1652) chez [s. n.] à [s. l.] , 36 pages. Langue : français. Voir aussi B_20_34. Référence RIM : M0_1617 ; cote locale : B_4_4. Texte édité par Morvan Perroncel le 2013-08-10 09:25:33.
qui ne s’est engraissé que de leur
substance & qui ne s’est enrichy que des biens
qu’il leur a pillé, & qu’en suite de cette reflection
il y auroit grand danger, que ses volontez ne fussent
point receuës auec toute la defference qu’on
leur doit, par la creance qu’on auroit que ce seroit
vne continuation des caprices, de celuy
qu’on ne pourroit iamais respecter quelque esleué
qu’il fut a l’honneur de la confidence de sa Majesté.
XI. S’il apert par cette raison cõbien il est important
de
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Occurrence
280. Anonyme. LE HARAVT FRANCOIS SVR LA TIRANNIE, FAISANT... (1652) chez [s. n.] à [s. l.] , 36 pages. Langue : français. Voir aussi B_4_4. Référence RIM : M0_1617 ; cote locale : B_20_34. Texte édité par Morvan Perroncel le 2013-08-10 09:26:08.
qui ne pourront iamais éclater
qu’auec danger de porter le trouble & le desordre
dans la tranquillité publique.
Cette necessité que les vns les autres auront
d’agir continuellement par intrigues ; ne reçoit
point de difficulté dans la creance de ceux qui
sçauent fort bien, que les haines de Cour ne se
reconcilient iamais qu’en aparence ; & qu’en
effet elles fomentent tousiours les mesmes ressentiments
de dans le cœur, pour les faire éclater
plus heureusement lors que les conionctures
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Occurrence
281. Anonyme. LE HARAVT FRANCOIS SVR LA TIRANNIE, FAISANT... (1652) chez [s. n.] à [s. l.] , 36 pages. Langue : français. Voir aussi B_4_4. Référence RIM : M0_1617 ; cote locale : B_20_34. Texte édité par Morvan Perroncel le 2013-08-10 09:26:08.
dedans Munster : & c’est de la que ie pretends
emprunter la septiesme raison dont on doit cõclure
la necessité que nous auons d’empescher
le restablissement du Mazarin, de peur qu’en le
tolerant nous ne passions pour des brouillons
dans la creance de toute l’Europe, qui ne iugera
que trop raisonnablement que nous n’aurions
iamais eu de dessein sincere pour l’establissemẽt
d’vne bonne paix, & que par consequent nous
aurons voulu amuser par vne fourbe extrauagante
auant que punissable tous les
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Occurrence
282. Anonyme. LE HARAVT FRANCOIS SVR LA TIRANNIE, FAISANT... (1652) chez [s. n.] à [s. l.] , 36 pages. Langue : français. Voir aussi B_4_4. Référence RIM : M0_1617 ; cote locale : B_20_34. Texte édité par Morvan Perroncel le 2013-08-10 09:26:08.
à celuy qui ne s’en
est autrefois seruy que pour empescher la conclusion
de ce traité par le seul motif de ses interests
particuliers.
Il est donc important pour sauuer nostre reputation
& la sincerité de toutes nos procedures,
dans la creance des peuples, de leur tesmoigner
par le banissement de celuy qu’ils regardent
comme le boutefeu general de toutes les
dissentions de l’Europe, que nous n’auons iamais
esté complices de ses pernicieux desseins ;
& que bien loing de nous entendre
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Occurrence
283. Anonyme. LE HARAVT FRANCOIS SVR LA TIRANNIE, FAISANT... (1652) chez [s. n.] à [s. l.] , 36 pages. Langue : français. Voir aussi B_4_4. Référence RIM : M0_1617 ; cote locale : B_20_34. Texte édité par Morvan Perroncel le 2013-08-10 09:26:08.
de tous
les hõmes, fut le premier Ministre de sa Maiesté,
& qu’elle eut pour confident de tous les secrets
de l’Estat, celui qu’on a fait pendre en effigie dãs
les places publiques, dont on a mis la teste à prix ;
qu’on a fait passer dans la creance des peuples
pour le plus meschant & le plus ignorant de tous
les hommes ; & dont le nom mesme, qu’on est sur
le point aujourd’huy de ne donner qu’à des
chiens & à des cheuaux, passe pour l’iniure la plus
atroce, qui soit dans l’vsage des
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Occurrence
284. Anonyme. LE HARAVT FRANCOIS SVR LA TIRANNIE, FAISANT... (1652) chez [s. n.] à [s. l.] , 36 pages. Langue : français. Voir aussi B_4_4. Référence RIM : M0_1617 ; cote locale : B_20_34. Texte édité par Morvan Perroncel le 2013-08-10 09:26:08.
ne s’est engraissé que de leur
substance & qui ne s’est enrichy que des biens
qu’il leur a pillé ; & qu’en suite de cette reflection
il y auroit grand danger, que ses volontez ne fussent
point receuës auec toute la defference qu’on
leur doit, par la creance qu’on auroit que ce seroit
vne continuation des caprices, de celuy
qu’on ne pourroit iamais respecter quelque esleué
qu’il fut à l’honneur de la confidence de sa
Majesté.
XI. S’il apert par cette raison cõbien il est important
de
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Occurrence
285. Anonyme. LE MANIFESTE CIRCVLAIRE DE MONSEIGNEVR LE... ([s. d.]) chez [s. n.] à [s. l.] , 15 pages. Langue : français, latin. Voir aussi B_6_11. Référence RIM : M0_2352 ; cote locale : B_7_2. le 2013-09-03 23:36:18.
contraire fussent reçeus sans aucune contradiction,
parce qu’ils auoient le pouuoit de les faire
attester par la bouche d’vn Roy : Et certes ie veux
bien croire, que cette fourbe sacrilegue n’a pas
laissé de leur reüssir en beaucoup de lieux, tant en
suitte de la creance respectueuse que les François
ont tousiours inuiolablement conserué pour les
parolles de leur Souuerain ; que parce qu’ils ne
manquoient pas de faux Orateurs achetez à prix
d’argent pour me suposer des desseins ambitieux,
au preiudice de la
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Occurrence
286. Anonyme. LE MANIFESTE CIRCVLAIRE DE MONSEIGNEVR LE... ([s. d.]) chez [s. n.] à [s. l.] , 15 pages. Langue : français, latin. Voir aussi B_6_11. Référence RIM : M0_2352 ; cote locale : B_7_2. le 2013-09-03 23:36:18.
des Prouinces qui
sont entrées dans mon party parce que ie ne me
suis iamais passionné que pour les interests generaux
de l’Estat ; & de toutes les actions dont les
illustres succés n’ont que trop hautement parlé
pour la iustice de mes desseins, par la iuste creance,
qu’ils ont fait conceuoir a tous les desinteressés,
que mes intentions aparentes pour la tranquillité
publique & pour le restablissement de
l’authorité Royalle ne pouuoient estre que tres
sinceres, puis que la prouidence sembloit prendre
mes
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Occurrence
287. Anonyme. LE MANIFESTE CIRCVLAIRE DE MONSEIGNEVR LE... ([s. d.]) chez [s. n.] à [s. l.] , 15 pages. Langue : français, latin. Voir aussi B_6_11. Référence RIM : M0_2352 ; cote locale : B_7_2. le 2013-09-03 23:36:18.
accompagner
sa retraite.
L’euenement de cét entreprise, eut esté beaucoup
aduantageux pour le faire esclater à ma
gloire ; si la passion que i’ay tousiours eu d’espargner
l’honneur de sa Majesté, ne m’eut empéché
d’en faire part au public, sur la creance que i’auois,
que sa personne sacrée se trouuant engagée
à ce party, depuis les vsurpations tiranniques de
la Regence, il falloit regarder du moins aparement
cette entreprise comme la premiere resolution
de sa Maiorité, laquelle ayant reussy tout
au
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Occurrence
288. Anonyme. LE MANIFESTE CIRCVLAIRE DE MONSEIGNEVR LE... ([s. d.]) chez [s. n.] à [s. l.] , 15 pages. Langue : français, latin. Voir aussi B_6_11. Référence RIM : M0_2352 ; cote locale : B_7_2. le 2013-09-03 23:36:18.
de ma propre reputation.
Mes ennemys n’ont pas manqué de se preualoir
de cette moderation ; & de faire dautant plus
hautement retentir les aparences de leurs aduantages,
que plus ils ont esperé de les faire receuoir
auec quelque sorte de probabilité de la creance
publique, par la faueur du silence dans lequel
i’enseuelissois tout que la iustice de mes armes
m’a fait produire de plus esclatant pour la gloire
de mon party.
De qu’elles amplifications ne se sont ils point
seruis, pour releuer la bassesse du siege de
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Occurrence
289. Anonyme. LE MANIFESTE CIRCVLAIRE DE MONSEIGNEVR LE... ([s. d.]) chez [s. n.] à [s. l.] , 15 pages. Langue : français, latin. Voir aussi B_6_11. Référence RIM : M0_2352 ; cote locale : B_7_2. le 2013-09-03 23:36:18.
de cette bataille,
dont ils ont effrontement donné la gloire au
Comte d’Harcourt, & i’ay appris par le fidelle
rapport d’vn de mes domestiques. qu’il sçauoit
asseurement qu’on auoit gagé du monde dans
Paris, pour insinuer dans l’esprit du peuple la
creance de cette fausse nouuelle, que l’asseurance
du contraire n’a laisse receuoir qu’auec le mespris
de tous les gens d’honneur. Il est vray qu’ils
auoient encor eu assez de honte pour ne la faire
point imprimer, iusqu’à ce que cét imposteur
public s’est
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Occurrence
290. Anonyme. LE MANIFESTE CIRCVLAIRE DE MONSEIGNEVR LE... ([s. d.]) chez [s. n.] à [s. l.] , 15 pages. Langue : français, latin. Voir aussi B_6_11. Référence RIM : M0_2352 ; cote locale : B_7_2. le 2013-09-03 23:36:18.
Nicolas, à ma
rencontre me combatit & des fit mes trouppes
adioustant faussement ces parolles, comme vous
auez veu, quoy qu’en effet il n’en eut iamais esté
parlé que par la bouche de ceux qui en debitoient
l’imposture dans les compagnez, pour balancer
la creance du succez de la bataille par l’incertitude
des diuers rapports qui se faisoient sur ce
sujet.
Mais ie m’imagine que nayant point eu assés
de hardiesse pour faire vne longue narration de
toutes les particularités de ce succés pretendu,
malgré les
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Occurrence
291. Anonyme. LE MANIFESTE CIRCVLAIRE DE MONSEIGNEVR LE... ([s. d.]) chez [s. n.] à [s. l.] , 15 pages. Langue : français, latin. Voir aussi B_7_2. Référence RIM : M0_2352 ; cote locale : B_6_11. le 2013-09-03 23:40:18.
du contraire fussent reçeus sans aucune contradiction,
parce qu’ils auoient le pouuoir de les fair
attester par la bouche d’vn Roy : Et certes ie veu
bien croire, que cette fourbe sacrilegue n’a plaissé
de leur reüssir en beaucoup de lieux, tante
suitte de la creance respectueuse que les Franço
ont tousiours inuiolablement conserué pour les
parolles de leur Souuerain ; que parce qu’ils ne
manquoient pas de faux Orateurs achetez à pri
d’argent pour me suposer des desseins ambitieux
au preiudice de la
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Occurrence
292. Anonyme. LE MANIFESTE CIRCVLAIRE DE MONSEIGNEVR LE... ([s. d.]) chez [s. n.] à [s. l.] , 15 pages. Langue : français, latin. Voir aussi B_7_2. Référence RIM : M0_2352 ; cote locale : B_6_11. le 2013-09-03 23:40:18.
des Prouinces qui
sont entrées dans mon party parce que ie ne me
suis iamais passionné que pour les interests generaux
de l’Estat ; & de toutes les actions dont les
illustres succés n’ont que trop hautement parlé
pour la iustice de mes desseins, par la iuste creance,
qu’ils ont fait conceuoir a tous les desinteressés,
que mes intentions aparentes pour la tranquillité
publique & pour le restablissement de
l’authorité Royalle ne pouuoient estre que tres
sinceres, puis que la prouidence sembloit prendre
mes
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Occurrence
293. Anonyme. LE MANIFESTE CIRCVLAIRE DE MONSEIGNEVR LE... ([s. d.]) chez [s. n.] à [s. l.] , 15 pages. Langue : français, latin. Voir aussi B_7_2. Référence RIM : M0_2352 ; cote locale : B_6_11. le 2013-09-03 23:40:18.
accompagner
sa retraite.
L’euenement de cét entreprise, eut esté beaucoup
aduantageux pour le faire esclater à ma
gloire ; si la passion que i’ay tousiours eu d’espargner
l’honneur de sa Majesté, ne m’eut empéché
d’en faire part au public, sur la creance que i’auois,
que sa personne sacrée se trouuant engagée
à ce party, depuis les vsurpations tiranniques de
la Regence, il falloit regarder du moins aparement
cette entreprise comme la premiere resolution
de sa Maiorité, la quelle ayant reussy tout
au
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Occurrence
294. Anonyme. LE MANIFESTE CIRCVLAIRE DE MONSEIGNEVR LE... ([s. d.]) chez [s. n.] à [s. l.] , 15 pages. Langue : français, latin. Voir aussi B_7_2. Référence RIM : M0_2352 ; cote locale : B_6_11. le 2013-09-03 23:40:18.
de ma propre reputation.
Mes ennemys n’ont pas manqué de se preualoir
de cette moderation ; & de faire dautant plus
hautement retentir les aparences de leurs aduantages,
que plus ils ont esperé de les faire receuoir
auec quelque sorte de probabilité de la creance
publique, par la faueur du silence dans lequel
i’enseuelissois tout ce que la iustice de mes armes
m’a fait produire de plus esclatant pour la gloire
de mon party.
De qu’elles amplifications ne se sont ils point
seruis, pour releuer la bassesse du siege
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Occurrence
295. Anonyme. LE MANIFESTE CIRCVLAIRE DE MONSEIGNEVR LE... ([s. d.]) chez [s. n.] à [s. l.] , 15 pages. Langue : français, latin. Voir aussi B_7_2. Référence RIM : M0_2352 ; cote locale : B_6_11. le 2013-09-03 23:40:18.
de cette bataille,
dont ils ont effrontement donné la gloire au
Comte d’Harcourt, & i’ay appris par le fidelle
rapport d’vn de mes domestiques. qu’il sçauoit
asseurement qu’on auoit gagé du monde dans
Paris, pour insinuer dans l’esprit du peuple la
creance de cette fausse nouuelle, que l’asseurance
du contraire n’a laissé receuoir qu’auec le mespris
de tous les gens d’honneur, Il est vray qu’ils
auoient encor eu assez de honte pour ne la faire
point imprimer, iusqu’à ce que cét imposteur
public s’est
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Occurrence
296. Anonyme. LE MANIFESTE CIRCVLAIRE DE MONSEIGNEVR LE... ([s. d.]) chez [s. n.] à [s. l.] , 15 pages. Langue : français, latin. Voir aussi B_7_2. Référence RIM : M0_2352 ; cote locale : B_6_11. le 2013-09-03 23:40:18.
Nicolas, à ma
rencontre me combatit & deffit mes trouppes
adioustant saussement ces parolles, comme vous
auez veu, quoy qu’en effet il n’en eut iamais esté
parlé que par la bouche de ceux qui en debitoient
l’imposture dans les compagnez, pour balancer
la creance du succez de la bataille par l’incertitude
des diuers rapports qui se faisoient sur ce
sujet.
Mais ie m’imagine que nayant point eu assés
de hardiesse pour faire vne longue narration de
toutes les particularités de ce succés pretendu,
malgré les
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Occurrence
297. Anonyme. LE MANIFESTE DE LA NOBLESSE QVI S’EST... (1651) chez [s. n.] à [s. l.] , 24 pages. Langue : français. Référence RIM : M0_2357 ; cote locale : B_6_15. Texte édité par Morvan Perroncel le 2013-09-04 00:34:07.
consequences des affaires d’Estat ; Celuy de voir la
plus belle eslite des Seigneurs & Gentilshommes
de France dans le Party de Monsieur le Prince,
pendant que la personne du Roy se trouue dans vn
autre, sembleroit auoir plus de fondement pour
en justifier la creance de ceux qui s’y seroient attachez,
par les seuls principes de leurs raisons particulieres.
Car s’il est vray, comme il n’est que trop
constant, que la Noblesse des particuliers n’est rien
autre chose qu’vn beau rayon éclos de la Majesté
de leurs
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Occurrence
298. Anonyme. LE MANIFESTE DE LA NOBLESSE QVI S’EST... (1651) chez [s. n.] à [s. l.] , 24 pages. Langue : français. Référence RIM : M0_2357 ; cote locale : B_6_15. Texte édité par Morvan Perroncel le 2013-09-04 00:34:07.
voyons que depuis le depart
de ce mauuais Ministre, il n’a pas esté possible de
faire croire aux peuples que son banissement fut
sincere, tandis qu’ils ont veu que ses partisans ou
ses creatures, n’estoient point descheus de leur
premiere authorité.
Cette creance generalle des peuples, est si contraire
à l’intelligence que les sujets doiuent auoir
auec leur Souuerain, pour le maintien de l’authorité
Souueraine, qu’il n’est pas possible d’en renoüer
le nœud rompu par les intrigues de ce malheureux
Italien,
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Occurrence
299. Anonyme. LE MANIFESTE DE LA NOBLESSE QVI S’EST... (1651) chez [s. n.] à [s. l.] , 24 pages. Langue : français. Référence RIM : M0_2357 ; cote locale : B_6_15. Texte édité par Morvan Perroncel le 2013-09-04 00:34:07.
vne
seconde, qui me fait voir que ces mauuais Sujets
qui se sont emparez de la personne du Roy, ne
reprochent à M. le Prince qu’il en veut a l’authorité
Souueraine, que parce qu’outre qu’ils le iugent
imprenable de tout autre costé, ils pensent
que la creance en est d’autant plus facile, qu’il
est vray semblable que ce Prince ne peut les attaquer
dans cette conioncture, sans donner quelque
fondement aux simples, de se persuader qu’il
attaque le Roy puis qu’il attaque le party, qui
semble du moins estre soustenu
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Occurrence
300. Anonyme. LE MANIFESTE DE LA NOBLESSE QVI S’EST... (1651) chez [s. n.] à [s. l.] , 24 pages. Langue : français. Référence RIM : M0_2357 ; cote locale : B_6_15. Texte édité par Morvan Perroncel le 2013-09-04 00:34:07.
cet iniuste traitement, les Parlemens ; veritablement
genereux, à luy permettre de faire des leuées
de gens de guerre pour sa deffence ; & à tout
ce qu’il y a de braue & de bien intentionné dans
la Noblesse de France, de faire foule dans son
party, sur la creance trop probable qu’ils ont eu
que le Roy n’en pouuoit vouloir à celuy qui auoit
apuyé son Trône pendant sa Minorité ; & que sa
bonté Royalle estant innocemment surprise par
les artifices de ses ennemys, on ne pouuoit seconder
ses conseils contre le plus
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