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Mazarinade n° D_1_1

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Anonyme [1637], DES ANCIENNES ENSEIGNES ET ESTENDARTS DE FRANCE, DE LA CHAPPE DE S. MARTIN. De l’Office & Dignité du GRAND SENESCHAL, dit DAPIFER, qui portoit ceste Chappe aux batailles. DE L’ORIFLAMME OV ESTENDART DE S. DENYS. DE LA BANNIERE DE FRANCE: & CORNETTE BLANCHE. , français, latinRéférence RIM : Mx. Cote locale : D_1_1.

Gautier de Champenon, à Pennon : Messire Iean de Chasteaumorant,
à Banniere : le frere dn Mareschal de Sancerre,
à Pennon : le sire de Coucy, à Banniere, & plus étofément
que nul des autres, excepté le Duc de Bourbon : le sire
de Ligne, à Pennon : Messire Estienne de Sancerre, à Pennon :
& puis le Pennon du Roy de France, & sa deuise : &
delez luy estoit Messire Iean le Barrois, à Pennon, armoyé
de ses armes : & puis Messire Guillaume Morles, à Banniere :
le sire de Longueual, à Pennon : Messire Iean de
Roye, à Banniere : le sire de Bours, à Pennon : le Vicomte
d’Ausnay, à Banniere : & Monseigneur l’Admiral, à Banniere,
qui se nommoit Iean de Vienne. Apres s’ensuit ceux,
qui au lez senestre estoient. Le mesme Autheur au vol.
I. chap. 241. S’en reuinrent ces Bannieres & ces PENNONS :
c’est à sçauoir, la Banniere du Duc de Lenclastre,
la Banniere de Messire Iean Chandos, & le PENNON
DE S. GEORGES. De ce Pennon S. Georges est
encores parlé, 3. vol. ch. 32. vol. 2. ch. 119. Meirent
leurs Bannieres & PENNONS hors de leurs hostels, &c.
Chacun Seigneur sous la Banniere ou son PENNON :
vol. 3. ch. 27. Si vismes trois Bannieres & quatre PENNONS.
Or BANNIERE, dont il ne m’est pas necessaire,
toucher à present l’origine tirée du Grec, n’est
autre chose qu’vne Enseigne pour la conduite des
compagnies. Dans les nouuelles Chroniques adioustées
à Monstrelet, ad an. 1466. Fit & ordonna le Roy,
que toutes personnes estans & residans à Paris, feroient
BANNIERES ; auroit des Gouuerneurs qui auroient la
conduite & gouuernement desdites Bannieres. Et au ch.
suiuant, Se trouuent soixante-sept BANNIERES des
mestiers, sans les Estendarts & guidons de la Cour de Parlement,