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Mazarinade n° B_3_4

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Radigues [signé], Mondejeux [signé] [1652], DERNIERE DECLARATION DV ROY. PORTANT ATTRIBVTION DES AFFAIRES de la Chambre de l’Edict, à la Cour de Parlement de Paris, Transferée à Pontoise. Verifiée en Parlement le premier jour d’Octobre 1652. AVEC LA LETTRE DE MONSIEVR DE MONDEIEVX, GOVVERNEVR D’ARRAS. Escrite à sa Majesté. Sur le sujet des Affaires presentes. , françaisRéférence RIM : M0_1018. Cote locale : B_3_4.



LOVYS PAR LA GRACE DE DIEV
ROY DE FRANCE ET DE NAVARRE :
A tous ceux qui ces presentes Lettres verront :
SALVT. Encores qu’en transferant nostre Cour de Parlement
de Paris en nostre Ville de Pontoise, NOVS
n’ayons pas eu moins d’égard à l’interest de cette Compagnie,
& à sa conseruation qu’à nostre authorité & au
bien du public, qu’apres le commandement qu’elle
auoit receu de sortir d’vne Ville où il n’y auoit plus de
seureté, ny de liberté, elle n’ait peu vacquer à la distribution
de la Iustice non plus qu’aux affaires generalles,
vne partie des Officiers qui la composent n’a pas laissé
d’y demeurer : De preferer vne honteuse subiection à
vne legitime obeïssance, & de suiure plutost les mouuemens
d’vne faction rebelle que les iustes sentimens de
son Souuerain : Et parce que nostre Declaration du dernier
du mois de Iuillet passé leur interdit l’exercice de
leurs charges en ladite Ville de Paris, qu’elle deffend à
tous nos sujets de se pouruoir ailleurs que deuant les gens
de nostredite Cour qui se trouueront assemblez à Pontoise,
sur les peines y contenuës, que ceux qui ne s’y sont
pas rendus ont adiousté à leur des-obeyssance le crime
de rebellion porté par nostre seconde Declaration du 16.
du mois d’Aoust dernier, & que tout ce qu’ils font hors
de là est de nul effet & sans valeur ; Nous auons creu que
pour témoigner à nos suiets, faisans profession de la Religion
pretenduë reformée, que Nous n’auons pas moins