[retour à un affichage normal]

Accueil > recherche > Affichage d'une occurrence en contexte

Mazarinade n° B_8_35

Image de la page

Guise, Henri II de [?] [1652], LA DECLARATION DE MONSEIGNEVR LE DVC DE GVISE, FAICTE A BORDEAVX LE Troisiéme du mois courant, sur la ionction de ses interests, auec ceux de Messieurs les Princes. Auec toutes les Particularitez de sa sortie. , françaisRéférence RIM : M0_885. Cote locale : B_8_35.


que ceux des peuples : mais qui ne s’estonneroit pas
si ie m’engageois à quelque autre party, pendant que
ie voy que tous les Princes de l’Estat sont dans le sien,
& qu’il ny a que certains broüillons qui grossissent
celuy du Mazarin, sur l’asseurance qu’ils ont de son
rehaussement sera celuy de leurs fortunes particulieres ;
& qu’il ne pourroit décheoir de ses pretentions
sans leur en faire partager les incommoditez par
l’impuissance qu’il auroit de contribuer dauantage à
leur eleuation. Il est vray que la presence de sa Maiesté
sembleroit du moins apparemment iustifier l’iniustice
de ce party, si ceux qui l’y voyent innocemment
engagée, ne sçauoient parfaitement que c’est la premiere
vsurpation de la Regence, laquelle s’en estant
emparée contre toutes les loix de l’Estat à la faueur de
la simplicité de son âge, ne peut aucunement s’en preualoir ;
pour pretendre iustement luy faire donner des
Declarations, contre ceux qui se sont rangez dans vn
autre party. Ainsi tous les Princes se trouuant raisonnablement
choquez de cette tyrannique vsurpation
d’vn droit qui leur estoit adjugé par les loix, ne iustifient
que trop l’armement de ceux qui les seconderont,
pour tascher de redonner le repos à la France en
ostant le Roy d’entre les mains de ceux qui s’en sont
saisis pour la troubler plus heureusement.
 
On auroit quelque sorte de raison de soupçonner
d’infidelité, la montre que ie fais d’vne generosité
des-interessée, si ie pretendois absolument que la
consideration de mes interests particuliers, n’en partageroit