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Mazarinade n° B_5_52

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Louis (XIV), De Guénégaud [signé] [1652], RESPONCE DV ROY, A LA LETTRE DE SON ALTESSE ROYALE. Du vingt-septiesme Aoust 1652. , françaisRéférence RIM : M0_3432. Cote locale : B_5_52.


impatience de retirer mon Armée des enuirons de
Paris pour l’enuoyer vers la Frontiere arrester les
progrez de l’ennemy cõmun ; mais pour me doner
lieu de le faire, il est bien iuste que vous executiez
de vostre costé ce que vous auez cy deuãt promis,
puisque i’ay commencé de faire sans condition ce
qu’on a desiré de moy, quoy que ie peusse auec
raison imposer les conditions aux autres. Il est
bien iuste puisque pour le bien de la paix, i’ay
oublié toutes les offences qui m’ont esté faites,
que chacun rentre dans son deuoir, que l’on
quitte les armes, que l’on fasse sortir les Estrangers
de mon Royaume, que l’on renonce à l’aillianee
d’Espagne, & à toutes sortes d’associations,
que l’on m’en enuoye les actes en bonne
forme, & que l’on satis-fasse à la Declaration
d’Amnistie que i’ay fait publier ; apres cela, ie
vous ay desià fait sçauoir, que tous ceux qui viendront
icy de vostre part seront bien reccus, & qu’on
leur donnera toutes les seuretez necessaires pour
leur voyage ; mais auant cela il seroit à craindre que
les asseurances que vous m’enuoyeriez donner à
Compiegne ne fussent aussi inutiles, que les Declarations
que vous auez desià faites diuerses fois
dans Paris, qui n’ont pas encore empesché la continuation
des hostilitez & de tous les mouuemens
qui ont esté exercez dans mõ Royaume sous vostre
nom il seroit bien mal aysé qu’on peut remarquer
apparences plus que moy, & que l’on trauaillast de
tous les costez auec autant de franchise que ie fais à