[retour à un affichage normal]

Accueil > recherche > Affichage d'une occurrence en contexte

Mazarinade n° B_1_1

Image de la page

La Mère de Dieu, Pierre de (dit Bertius, Abraham) [1647], LES VERTVS ROYALES D’VN IEVNE PRINCE. , français, latinRéférence RIM : Mx. Cote locale : B_1_1.


au Chapitre suiuant la mesme matiere.
 
Les bons
effects que
produit sur
les corps
la premiere
nourriture
des enfans
des Princes D’autres motifs tres-puissans, pour animer
l’esprit d’vn ieune Prince, à la
pour suitte des vertus Royales.

CHAPITRE XLVIII.
IL me semble que nous n’auons effleuré, que les
raisons moins importantes, pour faire entendre
aux ieunes Monarques, les obligations estroittes
qu’ils ont à l’exercice des plus éminentes vertus ;
nous n’auons parlé que des auantages corporels,
qui sont les moindres ; il est iuste que nous
traittions de l’education spirituelle, & des riches
qualités des ames, qui éleuent vn ieune Prince au
dessus des peuples, & le rendent susceptible de
toutes les bonnes impressions. On tient que Philippe
Roy de Macedoine, n’estima pas que son
Fils Alexandre fut heureux, pour monter apres
luy au Thrône Souuerain ; mais de ce qu’il le
voyoit naitre dans vn Siecle, où il auroit la conuersation
d’Aristote, l’vn des premiers hommes
de l’Vniuers, qui formeroit son esprit, aux plus
excellentes vertus. Quand vn petit Prince est capable
d’instruction, on remuë toutes les Academies,
auec des bras d’or, pour en tirer les plus sçauans
Precepteurs, afin de façonner son esprit aux
plus hautes sciences, & aux exercices propres à sa
personne.
III. Motif
tiré de
l’instruction.
Alexandre
heureux
pour auoir
pris naissance
du
temps d’Aristote.