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Mazarinade n° B_1_1

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La Mère de Dieu, Pierre de (dit Bertius, Abraham) [1647], LES VERTVS ROYALES D’VN IEVNE PRINCE. , français, latinRéférence RIM : Mx. Cote locale : B_1_1.


le iouët de ses ennemis. N’est-ce pas vn prodige,
d’entendre que le Roy Dauid ait combattu les
Geans auec sa fonde, & qu’il n’ait pas eu assés de
resolution, pour resister aux charmes de Bethsabée,
& aux amours causées par vn regard impudique.
 
[illisible]
Dabo consulerem
anicula seruientem ;
dabo ancillula
diuitè ;
ostendam
nobilissimos
iuuenes
mancipiæ
Pæntomimorum.
Senec. epist. 47.
Mais que dirés-vous de l’ambition enragée de
cet Empereur, qui ayant reduit sous son obeyssance,
vne grande partie de l’Vniuers, se mit à
pleurer, quand il entendit parler d’vn autre monde,
que celuy qu’il possedoit ? N’est-il pas vray
que ce Prince eut mieux employé son temps, à
surmonter ses passions, qu’à épancher le sang des
humains ? quel sentiment aurés vous d’entendre
les plaintes de l’Empereur Tybere, qui fut tellement
violenté, par la tyrannie de ses passions,
qu’il confessa en presence du Senat que sa Pourpre,
son Sceptre, & sa Courenne n’empeschoiẽt
pas qu’il ne preferast la mort à la vie, puis qu’il
estoit oblige de souffrir de tres-cruels martyres, &
des tourmens d’autant plus sensibles, qu’ils
estoient interieurs, spirituels, & cachés à la veuë
des hommes.
Quotidie
me perire
[illisible]
Tacit.
lib. 6.
Annal.
Le Verbe Incarné auoit bonne grace d’asseurer
en son Euangile, que du cœur sortent les mauuaises
pensées, les homicides, les adulteres, les
fornications, les larreçins, les faux témoignages,
& les blasphemes ; le sçay que c’est vn crime,
d’adiouster rien au langage de la sagesse Incarnée,