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Mazarinade n° A_4_8

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La Mothe-Houdancourt, Henri de [?] [1649], CINQVIESME FACTVM, POVR MESSIRE PHILIPPES DE LA MOTHE-HOVDANCOVRT DVC DE CARDONE ET MARESCHAL DE FRANCE. CONTENANT LES INIVSTES ET extraordinaires procedures faites contre luy, par les artifices du Cardinal Mazarin. , françaisRéférence RIM : M0_2849. Cote locale : A_4_8.


adressée au Parlement de Grenoble, au preiudice de
celuy de Paris, qui seul peut cognoistre des Ducs & Officiers
de la Couronne, pour ce que cela est entierement
prouué au premier Factum. On ne parle non plus de ce
qu’en tout cas le Parlement de Grenoble en deuoit cognoistre
Chambres assemblées, & non la troisiesme seulement
auec six autres Iuges, comme il estoit porté par
certaines lettres Patentes du dernier Decembre mil six
cens quarante-sept, ny des violentes iniustes & extraordinaires
poursuites du Procureur general, dautant que
tout cela est dans le troisiesme Factum. Ny aussi de ce
qui regarde la iustification de mondit Seigneur le Mareschal,
estant parfaictement bien déduite dans le quatriesme.
Il suffit de representer en cettuy-cy ce qui n’est
pas dans les precedents.
 
Messieurs du Parlement de Grenoble, ayant du consentement
du Procureur general renuoyé au Conseil du
Roy, iuger l’opposition formée à l’execution desdites
Lettres du dernier Decembre, & pour ce deliuré commission
afin d’y appeller ledit sieur Procureur general
au mois. M. le Tellier auant l’assignation escheuë, enuoya
vn Arrest du Conseil d’enhaut, portant cassation
de ladite opposition, qu’il disoit contraire à l’vsage dudit
Parlement ; lequel estant mieux instruit de ses coustumes
que ledit sieur le Tellier, fit à cette occasion au
Roy des remonstrances par escrit, lesquelles furent enuoyées
à M. le Chancellier ; & donnerent sujet à d’autres
lettres Patentes semblables aux premieres, non
adressées au Parlement, mais seulement à la premiere
Chambre, laquelle ayant esté contrainte de les enregistrer,
fit mettre sur le registre que telles Lettres ne pourroient
iamais tirer à consequence, qui est la modification
ordinaire qu’apportent les Parlements aux violences
des temps.
Et ce qui estonna le plus Mesdits sieurs du Parlement
fut des Lettres de cachet, que leur enuoya M. le Tellier :