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Mazarinade n° C_5_66

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Anonyme [1652], IOVRNAL DE TOVT CE QVI SEST FAIT ET PASSÉ EN PARLEMENT, Les Ieudy, Vendredy & Samedy, 10. 11. & 12. Octobre 1652. En presence de son Alt. Royale. AVEC LES ORDRES DONNEZ pour l’éloignement des Trouppes des enuirons de Paris. ET LES DERNIERS MOYENS pour la Paix. , françaisRéférence RIM : M0_1753. Cote locale : C_5_66.

ce qui s’estoit passé au voyage de Monsieur le Marquis
de Ioyeuse en Cour ; Son A. R. a repliqué, Que
la Compagnie sçauoit bien qu’il estoit retourné malade.
Plusieurs de Messieurs ont reparty, que ce n’estoit
assez dire, que cette maladie n’auoit pas empesché
qu’il n’eust eu quelque response ; & auroient fort pressé
son A. R. sur ce suiet, laquelle auroit dit, Qu’il estoit
vray que sur quelques prises que Monsieur de Ioyeuse
auoit euë auec les Ministres de la Cour, il s’en seroit
formalisé, & seroit retourné sans auoir eu response, ny
mesmes auoir baillé le pacquet duquel il auoit esté
chargé ; ce qui a fait que la Compagnie s’est escriée
plus qu’à l’accoustumée, & a encores supplié son A. R.
de trouuer vn moyen pour remedier sans delay à ce
qui ne s’estoit executé par Monsieur de Ioyeuse ; Son
A. R. a dit, Qu’il n’en sçauoit d’autre, sinon qu’il escriroit
à Monsieur le Duc d’Ampuille ; que dans le pacquet
il y mettroit vne lettre pour le Roy, & la Declaration
qu’il a tant de fois faite en la Compagnie, qui est
qu’en enuoyant par sa Maiesté vne Amnistie generale
en bonne forme, sans aucunes reserues, & l’adresse
pour estre verifiée en la Compagnie, il mettroit les
armes bas. Le Parlement a receu vne parfaite réioüissance
de ses deliberations, & en a remercié son A. R.
qui a encores tesmoigné & asseuré la Compagnie qu’il
alloit trauailler fortement à faire executer ce qui auoit
esté arresté dans ce iour.
 

FIN.