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Mazarinade n° B_5_40

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France, Gaston de (duc d'orléans) [signé] [1652], LETTRE DE SON ALTESSE ROYALE ESCRITE AV ROY, SERVANT DE RESPONSE A CELLE DE SA MAIESTÉ du 29. iour d’Aoust dernier. , françaisRéférence RIM : M0_2059. Cote locale : B_5_40.


certaine en cette occasion, & de les obliger de vous
dire en leurs consciences, s’il y a aucune apparence que
nous ayons eu mon Cousin & moy, la moindre pensée
de vouloir resilier des Declarations que nous auons faites
tant de fois, pour auoir demandé des Passeports à Vostre
Majesté, afin de luy enuoyer rendre nos deuoirs, luy representer
ce qui estoit arriué depuis nosdites Declarations,
& la conjurer auec toute sorte de submission d’y donner
l’ordre necessaire. Il est certain que lors que Vostre Majesté
nous commanda à mon Cousin & à moy, de luy enuoyer
des personnes de nostre part, pour conferer de ce
qui estoit à faire quand ledit Cardinal seroit éloigné, Il n’y
auoit rien à concerter ny conuenir auec Elle, ledit éloignement
estant fait, & la confiance parfaite qu’vn chacun
doit auoir en sa bonté & en sa iustice, ne nous permist pas
lors de preuoir que l’on luy conseilleroit de ne nous pas
accorder vne Declaration d’Amnistie dans les formes ordinaires,
& qui ont tousiours esté obseruées en de semblables
rencontres, & beaucoup moins fauorables que celle
cy ; Aussi est-il tres-asseuré, que nous eussions lors
satisfait tres-exactement, mon Cousin & moy à nosdites
Declarations : mais comme elles sont fondées principalement
sur la vostre du 6. Septembre de l’année derniere
que V. M. reuoque par cette pretenduë Amnistie, que depuis
l’on a desvny vostre Parlement que l’on veut
transferer toutes les Compagnies Souueraines pour deserter
Paris, & que V. M. me demande des actes de renõciation
par écrit à des Associations que ie n’ay iamais eu la
pensée de faire. Y a-t’il personne qui puisse dire, qu’apres
des innouations si notables, & des demandes extraordinaires,
& qui ne se sont iamais pratiquées, ie n’aye pas grand
sujet de croire, que ceux qui donnent tous ces Conseils
à Vostre Majesté, ne forment tous ces obstacles, que pour
trauerser la Paix, & qu’ils n’ont aucune intention qu’elle
se fasse. Mais, MONSEIGNEVR, comme il importe
qu’vn chacun soit esclaircy d’où en vient la faute, Ie