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Mazarinade n° B_16_28

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B. P. D., H. de [1652], LES VERITABLES SENTIMENS D’ESTAT POVR LA PAIX, ET SVR LE SACRE DV ROY LOVYS XIV. LES MARQVES DE SA CONDVITE pour le repos de son Royaume. Par Mre H. De B. P. D. Paris. , français, latinRéférence RIM : M0_3979. Cote locale : B_16_28.


receu grande assistance de Iesus-Christ, chef
de l’Eglise vraye arche d’aliance. Le nom François
s’estant espandu partout l’Vniuers, & vos
Lys ont fleury aux plus lointaines partie de la
terre ; mais quand les Roys ont esté esparez de
l’vnion du siege Apostolique, les Lys ont esté
entre les espines, & toutes sortes d’angoesses
& aduersitez ont assiegé la France,
 
Les Palais appartiennnent aux Roys, les
Temples & les Autels aux Prelats, les Roys
ne tenant que lieu de la premiere oüaille dans
l’Eglise, non de Pasteurs prenant l’encensoir
à la main, & vsurpant l’authorité de la Religion
comme le Roy Ozias, qui fut frappé de lepre,
pour le sacrilege qu’il auoit commis.
Desirez donc (SIRE) que vos Peuples vous
rendent ce qui appartient à Cesar, sans vous
donner ce qu’ils doiuent à Dieu : Nous deuons
beaucoup, disoit vn genereux Athelete de la
Foy au Roy, estably sur nous de l’Ordonnance
de Dieu, mais nous ne luy deuons rien que nous
ne deuions à Dieu, duquel il est Lieutenant ; &
nous deuons beaucoup de choses à Dieu, que
nous ne deuons pas au Roy.
Nostre deuoir enuers le Roy est borné, &
enuers Dieu, nostre deuoir n’est iamais acheué,
au Roy nous deuons beaucoup, & à Dieu
nous deuons tout ; d’autant qu’apres le vray