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Mazarinade n° D_1_2

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Anonyme [1643], TESTAMENT DE LA TRES-VERTVEVSE REYNE MERE DV ROY LOVYS XIIIe. , français, latinRéférence RIM : Mx. Cote locale : D_1_2.


sa garderobbe, cette somme outre & pardessus la promesse de sa
Maiesté cy-deuant donnee au S. Codon pour gaige & apointements
de sa charge.
 
Sa Maiesté recommande aussi au Roy son fils, dauoir esgard
aux engagemens ou se trouueront les heritiers du feu sieur d’Argouges
son tresorier pour les seruices de la Reuie, comme aussi
aux promesses qu’elles a donnees aux sieurs Guyot & Dubyé
pouruoyeur de mil liures & Boulanger Robert Marchands de
vins la Chambre tailleur, & autres Marchans de Paris qui ont
fait des fournitures à sa Maiesté, faisant acquiter tout ce qui se
trouuerra deub par la Reine ? laquelle recommande aussi au Roy
son fils de faire poursuiure pour le paracheurment de la beatification
de la mere Anne de S, Barthelemy en fournissant aux
despens necessaires, œuures pieuses commencees par la Reyne,
Sadite Maiesté demande au Roy par grace specialle la derniere
quelle luy demandera iamais, de mettre en liberté ceux qui se
trouuent enprisonnez pour l’amour d’elle & d’annuller toutes
procedures faictes contre d’autres personnes ses seruiteurs
presentement hors du Royaume leur donnant liberté d’y pouuoir
rentrer & les remetre en leur gages, biens, honneurs & dignitez,
pour en seruir en toute tranquillité. Sa Maiesté doit aussi à
Monsieur Vautier cy-deuant son premier Medecin vi. mil liures.
que le Roy aura agreable de luy faire rendre, & payer à Ioachin
Huren marechal ferrant l’Escurie de la Reine, sa maiesté luy
donne ii. mil liures de recompense pour l’auoir seruie ; La Reine
n’ayant rien eu tant agreable cõme les seruices du Sieur Viconte
de Fabrony son premier Ministre par luy continuez vne si lõgue
espace de temps, dont sa Maiesté demeure tres satisfaite, & contente,
ayant regret de ne les auoir peu recompenser comme elle
eut desire, & selon son souhait, & iceluy St. Fabrony ayant intention
de s’en retourner a Florence elle recommãde instamment
a son Neueu le grand Duc de Toscane, l’honnorer des
charges & dignitez de son Estat, & pour derniere grace & par
le pur ressouuenir & requeste que luy en fait la Reine, il le veille
gratifier en sa condition de la dignité de seruiteur, cette affaire estant
celle que la Reine a le plus en pensee & comme telle elle en
charge Messieurs les Nonces ordinaires & extraordinaires, les