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Mazarinade n° B_2_15

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Anonyme [1652], RESPONSE DV ROY, SERVANT DE REPLIQVE, A LA DERNIERE LETTRE DE SON ALTESSE ROYALE. ARTICLE PAR ARTICLE Les Desseruices que les Mazarins ont rendu à sa Majesté, Le changement qu’ils ont faict en ses Conseils, Auec les Moyens de preuenir leurs mauuais desseins. , françaisRéférence RIM : M0_3441. Cote locale : B_2_15.



Replique. Si cette Amnistie estoit en la forme
& aux termes ordinaires, elle seroit sans condition
& sans exception, car en matiere d’abolitiõ
il y faut comprendre generalement tout ce qui
s’est passé durant les troubles, pendant lesquels
se commettent beaucoup de choses, qui en vn
autre temps seroient recherchées, & les autheurs
chastiez ; mais l’Amnistie qui veut dire
oubliance & pardon general de tout ce qui s’est
passe durant les troubles, n’admet aucune exception
ny condition, autremẽt elle ne seroit Amnistie
selon la forme ordinaire, telle qu’estoit
celle portée par l’Edict de Loudun l’an 1616. en
la Paix qui se fit auec defunct Monsieur le Prince
sans aucune exception : ce que ces nouueaux
Ministres d’Estat ne peuuent ignorer, ou s’ils le
font, c’est à mauuais dessein de faire apres le desarmement
de Messieurs les Princes, se vanger du
Parlement de Paris, & de ceux qu’ils voudront
qui seroit vne procedure cruelle & contre toutes
les loix de la guerre, joint que la verification n’en
a point esté faicte au Parlement de Paris, comme
les Princes le desirent pour leur seureté.
Response. La translation des Compagnies
n’a point aussi esté ordonnée comme vne peine,
n’y pour deserter Paris (comme vous dictes)
ce sont les violences qu’on y exerce, & l’espouuante