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Mazarinade n° B_10_8

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Anonyme [1652], LE VERITABLE CONTRE LE MENTEVR. Mentita est iniquitas sibi Psalm. 26. , français, latinRéférence RIM : M0_3926. Cote locale : B_10_8.


ce retour mal-heureux.
 
p. 28.
Il veut que le C. M. aille du pair, voire-mesme au
dessus du Cardinal de Richelieu, il a raison en vn
point, c’est qu’ils n’ont iamais rien valu tous deux,
& que ce fut esté vn grand bien à la France, s’ils eussent
estez abortifs : mais au reste la differance y est
notable, en ce que le Cardinal de Richelieu estoit
Frãçois, sçauãt, & habile ; & celui-cy vn Italien, sujet
du Roy d’Espagne, ignorant, & le plus fat de tous
les hommes ; & qui n’auroit iamais eu aucune part
dans les Conseils du Roy, s’il n’auoit comme il a
desia esté dit, employé des moyens surnaturels, punisables,
& damnables.
p. 29.
Ie ne suis pas Mazarin comme il paroist, (Dieu m’en
garde) mais ie ne luy cõseilleray pas comme son Apologiste,
de chercher à se justifier, car s’il s’y presente
dans les formes, & qu’on laisse la liberté aux Iuges,
ie gageray qu’on le verra.
 
Dans peu sur vne Rouẽ
Au Ciel faire la mouë
 
p. 30.
Il ment icy à son ordinaire, nous voulant tousiours
faire croire, que le C. M. a eu toutes les non noissances
necessaires, pour la conduite de ce grand Estat, &
pour discerner les differentes humeurs, des peuples
de ce Royaume, estant veritable, que iamais homme
ne s’y prit si mal, & que cela fur le commancement
de l’auersion generale, qu’en ont conçeu tous
les François.