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Mazarinade n° B_10_8

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Anonyme [1652], LE VERITABLE CONTRE LE MENTEVR. Mentita est iniquitas sibi Psalm. 26. , français, latinRéférence RIM : M0_3926. Cote locale : B_10_8.


qui se réueilla insolemment par le succez de
l’affaire de Rethel, de laquelle il s’attribua toute
la gloire, quoy qu’il n’y eut aucune part ; & qui
luy donna l’impudence de parler méchamment
des Grands, du Parlement, & du peuple en la
presence de S. A. R. pour en faire naistre au Roy
vne auersion, pour lequel seul crime (dont la
consequence est tres-pernicieuse) il merite tous
les supplices imaginables.
 
p. 18.
Ie ne peux tomber dans son sens, non plus que
pas vn hõme de sens, car ie craindrois qu’on ne
m’accusast d’auoir perdu le sens comme cét interessé,
lors que tout Parisien qu’il se dit, il parle
de tous les maux que i’ay déduit auec autant de
froideur & d’insẽsibilité, que s’il traitoit de quelque
question de Physique, ou de quelque autre
entretien d’Escole, mais bien plus il semble y
mesler la raillerie, & parle de ces Illustres prisonniers,
qu’il appelle tres grands Genies de
la Guerre, du Conseil, & de l’Eglise, pour
rendre leur emprisonnement plus celebre, &
l’Autheur de cét attentat plus insolent.
Si son Mazarin estoit vn grand Medecin, ou
vn excellent Politique, nous n’aurions pas veu
de, si notables fautes que celles qu’il a faites ; &
les cruelles & inconsiderées seignées qu’il a fait
dans l’Estat, marquent assez qu’il n’est qu’vn
Charlatan, & vn Empirique ignorant, qui a peu
de soin de remettre l’Estat en santé, en force, &