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Mazarinade n° B_17_14

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Dubosc-Montandré, Claude [?] [1652 [?]], L’ADVOCAT GENERAL, SOVSTENANT LA CAVSE DE TOVS les Grands de l’Estat, outrageusement offencez dans le Libelle intitulé, LA VERITÉ TOVTE NVE, DANS LAQVELLE L’AVTHEVR Insolent, choque, I. L’honneur de la Reyne. II. La Reputation de Son Altesse Royalle. III. La gloire de Monseigneur le Prince, de M. de Nemours, & de M. de la Rochefoucaut. IIII. La Iustice & l’integrité du Parlement. V. La generosité & la naissance de M. de Beaufort. VI. Et la vie irreprochable de M. de Broussel. , françaisRéférence RIM : M0_555. Cote locale : B_17_14.



Inuectiués apres cela tant que vous voudrez, infame
Mazarin ; cherchez des couleurs nouuelles
pour en noircir la conduite irreprochable de M. le
Prince ; faites encor retentir plus emphatiquement
que vous n’auez fait les noms redoutables d’Espagne
& d’Angleterre ; décriuez plus patetiquement
les prises de nos villes, les leuées des deniers du
Roy, l’embrazement des guerres Ciuiles & tout ce
qu’vne fureur discretement malicieuse vous suggerera
pour en vomir l’escume & la rage sur le plus
pur & le plus illustre écoulement du sang de nos
Roys : Il importe fort peu que vous le condamniez,
puis qu’il est iustifié par les Arrests impecables de
nos Parlemens : que vous soyez en dessein de le faire
considerer comme le Perturbateur du repos public,
puis que tous les peuples le considerent vnanimement
comme le bouclier de leur repos, & la
seulle esperance de leur restablissement dans leur
ancienne liberté.
Il est vray que vous ne pouuez digerer qu’auec
des conuulsions entierement mortelles à vostre
politique, que le Parlement est sursis l’effet de la
Declaration qu’il auoit verifiée contre M. le Prince,
adioustant par vne extrauagance digne de vostre
genie, que c’estoit vne entreprise sur l’authorité du Roy
dont on ne pourroit iamais s’estonner, si elle n’eust esté encor
moins considerable que la hardiesse qu’il eut de luy donner
p’ace sur les fleurs de lys. A ce que ie voy dans vostre
sentiment. les Parlemens mesmes sont esclaues de
l’authorité du Roy, & ces illustres Cours Souueraines
qui doiuent estre les freins de la tyrannie, ne