[retour à un affichage normal]

Accueil > recherche > Affichage d'une occurrence en contexte

Mazarinade n° B_4_8

Image de la page

Dubosc-Montandré, Claude [?] [1652], LE SCEPTRE DE FRANCE EN QVENOVILLE Par les Regences des Reynes, faisant voir par de naifues representations d’Histoires. I. Les desordres du pouuoir absolu des femmes en France, par. II. La mauuaise Education des Roys. III. La pernicieuse conduitte de l’Estat. IV. Les horribles factions qui s’y sont esleuées, & qui ont souuent mis cette Monarchie à deux doigts de sa ruine. V. Et le moyen infaillible de remedier à tous ces desordres, si l’on veut s’en seruir efficacement & dans l’vsage des Loix Fondamentales. , français, latin, italienRéférence RIM : M0_3598. Cote locale : B_4_8.


par la demission volontaire de la Reyne, laquelle auec
le titre de Regence, ne quitta pas l’Intendance
des affaires. Il est icy remarquable que la declaration
de la maiorité du Roy, fut verifiée au Parlement de
Roüen le quinziesme d’Aoust mil cinq cents soixante
trois, au preiudice de celuy de Paris, lequel s’en
estant plaind au Conseil, ne receut point d’autre satisfaction
de cette iniure, sinon que le Roy n’estoit
point obligé d’enuoyer ses Edicts à vn Parlement,
plustost qu’à vn autre, & qu’il ne luy auoit commis
que l’administration de la Iustice ; & non point la direction
des affaires de l’Estat. Mais à iuger de cette
procedure par la raison qui la conduisist alors, il est
certain que la necessité pressante des affaires du
Royaume, obligea la Reyne d’en vser ainsi, & de
changer le titre de Regente, en celuy de Surintendante
de l’Estat ; pour se degager des promesses qu’elle
auoit faites au Prince de Condé, de luy donner la
charge de Lieutenant General de tout le Royaume,
en la place du Roy de Nauarre son frere, & par cét
expedient de la maiorité du Roy, éconduire honestement
le Prince, & se seruir d’excuse à elle
mesme.
 
III.
La seconde
Regence.
Franc, Beau-[illisible]
Eues. de
Meis.
I. Aug. Thuanus.
Duplex.
Iean de Serre.
I. Le Frere.
Manuisiere.
I. Aug Thuanus.
Manuisiere.
Aubigny.
De-là la Reyne conduisit le Roy dans toutes les
bonnes villes de son Royaume, en apparence, autant
pour soulager les miseres de son peuple opprimé
par la guerre, que pour le faire obeyr aux Edicts de
Pacification & d’accord : Mais en effet, pour reconnoistre
dans les Prouinces les forces des Catholiques,
& de ceux de la Religion, & traicter en suite auec le