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Mazarinade n° B_16_36

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Anonyme [1652], L’ESPRIT DE GVERRE DES PARISIENS, CONTRE L’ESPRIT DE PAIX Du Corinthien, refuté Article par Article. , français, latinRéférence RIM : M0_1282. Cote locale : B_16_36.


est plus moderée que la vostre, elle est plus iudicieuse,
elle abhorre le pillage, elle deffend le
desordre : mais elle desire estre la maistresse de
celuy qui nous peut nuire en esprit, & qui veut
martiriser nos consciences par la protection qu il
donne a quelques lansenistes, qui luy promettent
de refuser la penitence à ceux qui sont opposés
à ses pernicieux desseins & à ses mauuaises habïtudes,
corrupti sunt & abominabiles facti sunt in studiis
suis. Psalme 13.
 
Si le Roy
ne leur
ac corde
pus &c.
Mr. le Corinthien, vous n’estes pas à la peine de
chasser ces pauures Païsants qui ont amené leurs
bestiaux chez vous : vn petit Bourgeois de mil liures
de rente est plus charitable que vous, parce
qu’il est meilleur Catholique : Il ne craint point
la peste, par ce qu’il fait du bien : mais il craint
celuy qui nous la procurée, parce qu’il fait du
mal. C’est vous qui en serés attaqué le premier,
puisque vous l’annoncez aux autres : quoy que
vous ne soyés pas grand d’origine ny de corps,
elle scaura vous trouuer, fussiés vous caché sous la
Iup pe de la Derodesvos cheres delices, (pour parler
a la façon de vostre grand Genie.) Si vous faisiés
le deuoit d’vn Pasteur, vous exhorteriés vostre
Trouppeau à endurer pour l’amour de Dieu, les
maux dont vous nous menacés : vous nous feriés
esperer vos visites pour nous consoler, vostre charité
pour nous assister, & vostre Eglise pour nous
retirer apres la mort : Qui toilit [illisible]