Anonyme [1649], MAXIMES FONDAMENTALLES, TOVCHANT LE GOVVERNEMENT & les pernicieux desseins des Espagnols. , françaisRéférence RIM : M0_2425. Cote locale : C_6_9.
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pour n’estre pas assujettie à leur brigues, pratiques
& menées qui pourroient diminuer la liberté, &
qui pourroient la rendre suspecte aux autres
Princes de l’Europe, ou bien de s’vnir auec tous
ses autres enfans, pour ranger ce dernier venu qui
veut s’approprier le partage de ses freres, & opprimer
sa mere.

 

VII.

Ils ont les mesmes maux en leur gouuernement, & beaucoup
plus grands que les autres Estats.

Leurs gouuernemens sont triennaux à la foule
des Sujets, qui de trois en trois ans sont deuorés
par ceux qui viennent de nouueau comme des
mouches maigres ; Les charges sont venalles entre
eux ou on les acquiert par des prisons qui coûtent
bien plus cher que la taxe & l’annuel, ils ont
toutes sortes d’impositions, d’accez, subcides, iusques
à en auoir pour manger de la chair aux iours
deffendus ; ils font payer la centiesme, la vingtiesme
du fonds en quelques Prouinces ; Sicile, Naples,
& Milan crient pour cela iusques au Ciel,
Leurs soldats logent à discretion, & en vsent pour
les femmes & les filles comme l’histoire le témoigne,



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