Anonyme [1649], MAXIMES FONDAMENTALLES, TOVCHANT LE GOVVERNEMENT & les pernicieux desseins des Espagnols. , françaisRéférence RIM : M0_2425. Cote locale : C_6_9.
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& la verité le publie dans les plaintes des Italiens.
Ceux qui traittent le plus mal les Pet ples
sont les mieux recompensez entre eux, ils doiuent
plus qu’ils ne payeront de vingts années,
leurs soldats font les mesmes maux que ceux des
autres Nations, & s’ils ne sont pas mieux payez.
Les jalousies entre eux sont prodigieuses contre
les Estrangers qui les seruent, tesmoin le Prince
de Parme, Doria, & autres qui sont encores en vie,
leurs Algazils ne sont pas plus courtois que nos
Sergens.

 

VIII.

Quand ils font du bien à quelques vns dans les Estats,
ce n’est pas par amour qu’ils leur portent : mais pour
se seruir d’eux comme des traistres
à perdre l’Estat.

Les preuues de cela sont indubitables, & le
sens commun en est vn perpetuel commentaire.

IX.

L’humeur des Espagnols est insupportable, à toutes les
Nations de l’Europe.

L’Autheur du present discours dit luy-mesme

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Anonyme [1649], MAXIMES FONDAMENTALLES, TOVCHANT LE GOVVERNEMENT & les pernicieux desseins des Espagnols. , françaisRéférence RIM : M0_2425. Cote locale : C_6_9.