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Rechercher dans le corpus des Mazarinades
(1393 occurrences trouvées)

Résultat de votre recherche de l'expression "ioüer" dans le corpus des Mazarinades :


Occurrence 801. Anonyme. ADVIS AVX PARTISANS, MALTOTIERS, MONOPOLEVRS... (1650) chez [s. n.] à Paris , 24 pages. Langue : français. Voir aussi, avec une préface, [M0_1059] de 1649.. Référence RIM : M0_493 ; cote locale : A_9_30. le 2014-11-30 13:31:23.

(apres avoir
descrit leurs corps, leurs ames, & leurs esprits) vous
sçaurez qu’ils se vestent d’habits plus mouchetez que
la peau d’vn tygre. Ce qui represente les differens personnages
qu’ils ioüent en la societé ciuile pour s’enrichir.
Ie leurs en ay veu ioüer de toutes sortes, mais
ils auoient grand peine à contrefaire celuy d’vn homme
de bien, qui estoit, & est encore parmy eux, presque
aussi rare qu’vn Phœnix, & Diogene le fallot avec
sa lanterne, auroit autant de peine d’en trouuer vn

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Occurrence 802. Anonyme. ADVIS CHARITABLE ET BVRLESQVES AVX... (1652) chez [s. n.] à Paris , 12 pages. Langue : français. Référence RIM : M0_495 ; cote locale : B_19_6. le 2014-12-07 14:59:21.

desir,
Vous qu’vne celeste alliance
Soustrait à l’humaine accointance,
Vous à qui le vœu disjunctif,
Interdit le copulatif,
Ieunes victimes sans macules,
Tous, dis je, qui dans vos Cellelules,
N’enfilés que des Chappelets ;
Ou bien joüés aux osselets,
Pendant que nous autres au monde,
Où tout vice, & tout mal abonde,
Ne cessons de nous employer
A le croistre & multiplier.
En ce rude temps que Bellone
N’espargne & n’oublie personne,
Que les Seigneurs, les

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Occurrence 803. Anonyme. ADVIS CHARITABLE ET BVRLESQVES AVX... (1652) chez [s. n.] à Paris , 12 pages. Langue : français. Référence RIM : M0_495 ; cote locale : B_19_6. le 2014-12-07 14:59:21.

doute dans cette entrefaite,
Maset qui n’estoit pas masette,
Trouua moyen de badiner,
Et fit mainte Nonne nonner,
Vous en sçaués ie le veux croire,
La notable & plaisante histoire,
Mais sçachez aussi qu’en ce lieu
Loisiueté donna beau jeu
A ce coq à poulles grillées,
Que si ces jeunes esueillées
Eussent eu quelque autre joüet
Que faire parler vn Muet,
De l’exercice soustenuё,
Leur vertu s’estant deffenduё,
Eut vaincu dans cette maison,
La prophane

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Occurrence 804. Anonyme. ADVIS CHARITABLE ET BVRLESQVES AVX... (1652) chez [s. n.] à Paris , 12 pages. Langue : français. Référence RIM : M0_495 ; cote locale : B_19_6. le 2014-12-07 14:59:21.

Nonne nonner,
Vous en sçaués ie le veux croire,
La notable & plaisante histoire,
Mais sçachez aussi qu’en ce lieu
Loisiueté donna beau jeu
A ce coq à poulles grillées,
Que si ces jeunes esueillées
Eussent eu quelque autre joüet
Que faire parler vn Muet,
De l’exercice soustenuё,
Leur vertu s’estant deffenduё,
Eut vaincu dans cette maison,
La prophane demangaison,
Ne demeurez donc pas oisiues,
Belles & charmantes captiues,
Au monde ou voyans vos

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Occurrence 805. Anonyme. ADVIS CHARITABLE ET BVRLESQVES AVX... (1652) chez [s. n.] à Paris , 12 pages. Langue : français. Référence RIM : M0_495 ; cote locale : B_19_6. le 2014-12-07 14:59:21.


Songez que le sort vous a mis
Parmy vos plus grands ennemis,
De tout vous deuez prendre ombrage,
Chasser le chat loin du fromage,
Et n’abandonner point vos sens,
Aux objets les plus innocens,
Redoutez quoy que l’on vous die,
Les Ieux, le Cours, la Comedie,
Les complimens du plus discret,
Mais sur tout l’entretient secret,
L’amour est vne fine beste,
Pour la mondaine & la Nonnette,
Et ce Prothée dangereux,
Attendant le moment heureux,
Chaque iour a forme

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Occurrence 806. Anonyme. ADVIS CHRESTIEN ET POLITIQVE, A CHARLES II.... (1649) chez Remy (veuve de Jean) à Paris , 20 pages. Langue : français, latin. Référence RIM : M0_496 ; cote locale : A_2_28. le 2014-12-06 14:44:16.

Vostre Maiesté & la
sienne: car en se conseruant il vous pourra rendre de
tres bons seruices dans la Cour de France, outre qu’il
aidera à tenir en consideration les Anarques Anglois,
lesquels dans l’esperance qu’ils auroient de
vous pouuoir prendre tous deux, ioüeroient de leur
reste, & employeroient toutes leurs forces auec plus
d’obstination. Vostre Maiesté estant au reste tres-humblement
suppliée de prendre garde soigneusement à tous
ceux qui ont l’honneur d’approcher de sa Personne,
& ne se fier que

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Occurrence 807. Anonyme. ADVIS IMPORTANT, DONNÉ à MONSEIGNEVR LE... (1652) chez [s. n.] à Paris , 19 pages. Langue : français. Référence RIM : M0_519 ; cote locale : B_20_31. le 2014-12-06 14:40:48.

la France
aussi bien qu’aux Estrangers, l’estime que l’on deura
dors en auant faire de vos promesses ; car pour le dire en
vn mot l’esperance que toute la Chrestianté auoit, que
vostre generosité ne souffriroit iamais la subsistance
d’vn faquin, qui s’estoit joüé de la grandeur des Princes
du Sang, nous a fait mespriser tous les aduis qu’on
nous donnoit, que vostre liberté nous seroit plus funeste
qu’aduantageuse.   Mon dessein ; Monseigneur, n’est point de vous rendre
odieux au public, ains au contraire, de

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Occurrence 808. Anonyme. ADVIS SALVTAIRE ET GENEREVX A TOVS LES BONS... (1649) chez [s. n.] à [s. l.] , 7 pages. Langue : français. Référence RIM : M0_541 ; cote locale : A_2_13. le 2014-11-29 11:36:44.

acheuer ta destruction qu’il a commencée auec celle de tout
le Royaume. Tu en as l’exemple deuant les yeux en l’affaire
de Naples, & la perte affectée de Courtray, & plusieurs
autres villes qu’à escient il a laissé prendre cependant
qu’il faisoit ioüer des Balets & des Comedies, & qu’il
employoit l’argent de l’Espargne pour ses diuertissemens,
en l’enleuement de ton Roy, & en la recente & cruelle
persecution qu’il t’a faite depuis trois mois pour assouuir sa
rage & hayne implacable

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Occurrence 809. Anonyme. AGREABLE ET VERITABLE RECIT DE CE QVI... (1649) chez Guillery (Jacques) à Paris , 16 pages. Langue : français. Avec permission. Référence RIM : M0_55 ; cote locale : C_8_43. le 2014-11-29 14:32:32.


Suiuons tout le cours de la vie,
De cette peste d’Italie,
Tous les crimes qu’il a commis,
Et combien il fit d’ennemis,
Laissant ses parents en Sicile,
Il seruit à Rome de drille,
Là ce rude & meschant paillard,
Ioüoit à tous ieux de hazard,
Faisant si bien le tour du rolle,
Qu’il attrappoit mainte pistolle,
President aux fameux brellans,
Pipant comme vn vieux charlattans.
Enfin pres de luy la ieunesse,
Au jeu n’auoit plus de finesse,
Et ne sçauoit plus par quel

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Occurrence 810. Anonyme. AGREABLE ET VERITABLE RECIT DE CE QVI... (1649) chez Guillery (Jacques) à Paris , 16 pages. Langue : français. Avec permission. Référence RIM : M0_55 ; cote locale : C_8_43. le 2014-11-29 14:32:32.


Là ce rude & meschant paillard,
Ioüoit à tous ieux de hazard,
Faisant si bien le tour du rolle,
Qu’il attrappoit mainte pistolle,
President aux fameux brellans,
Pipant comme vn vieux charlattans.
Enfin pres de luy la ieunesse,
Au jeu n’auoit plus de finesse,
Et ne sçauoit plus par quel bout,
Se garder de ce happe tout,
On commence de le cognoistre,
On s’apperçoit que c’est vn traistre,
Que pour attrapper le teston,
Il pippe comme vn beau demon.
On quitte

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Occurrence 811. Anonyme. AMBASSADE BVRLESQVE DES FILLES DE IOYE AV... (1649) chez [s. n.] à Paris , 7 pages. Langue : français. Référence RIM : M0_65 ; cote locale : C_2_4. le 2014-12-09 14:48:02.


En disant, où donc est le vostre,
Quoy ! personne du tout ne vient ?
Quoy ! ne gaignerons nous plus
rien ?
Quoy ! la fleure est à S. Germain !
L’orange, Deschamps, S. Martin,
Quoy ! nous les auons tous perdu
Ces galans, ces joüeurs d’hauscul ?
Il nous faut quitter le mestier,
Et engager iusqu’au tablier ;
Car pour moy i’ay desia grand
faim :
(Dit la Matrone aux rides mains.)
C’est bien dit nostre Matronette,
(Luy respond aussi-tost Rolette.)

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Occurrence 812. Anonyme. APOLOGIE CVRIEVSE POVR LES IVSTES PROCEDVRES... (1649) chez Besogne (Cardin) à Paris , 22 pages. Langue : français. Avec permission.. Référence RIM : M0_99 ; cote locale : A_2_1. le 2014-12-02 15:20:11.

en cela, non point en ses maximes politiques, qui regardent
le gouuernement, & preuoir les dangers qui exposent vn
Estat en proye à ses ennemis, c’est vne leçon qu’il n’auoit point
apprise; mais seulement celle de l’auarice, des plaisirs, des festins, &
des jeux, en espuisant la France de finances, & de moyens de
subsister, ayant enleué les millions d’or pour s’enrichir & entretenir
ses intelligences auec les Estrangers à la ruine de l’Estat.   Les personnes ainsi choisies & appellées aux charges

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Occurrence 813. Anonyme. APOLOGIE DE MESSIEVRS LES DEPVTEZ DV... (1650) chez [s. n.] à [s. l.] , 8 pages. Langue : français. Référence RIM : M0_106 ; cote locale : D_1_18. le 2014-12-09 14:03:20.

& le repos commun. Qui est traistre, ou celuy
qui appelle l’Espagnol, qui traicte auec l’Estranger, apres la paix,
apres l’amnistie, apres tant d’actions de graces, ou ceux qui detestent.
ces monstres & ces pestes publiques. Qui est traistre, ou celuy qui se
iouë de vos priuileges, de vostre bien, ou nous qui en portons la confirmation, & les moyens de payer vos debtes qui est traistre ou
ceux qui courent toutes les tauernes, pour tromper les calomnies
dans le vin, & empoisonner les simples, ou nous qui auons

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Occurrence 814. Anonyme. APOLOGIE OV DEFFENCE DV CARDINAL MAZARIN.... (1649) chez [s. n.] à Paris , 8 pages. Langue : français. Référence RIM : M0_117 ; cote locale : A_2_5. le 2014-11-30 13:15:04.

dont ma bonne fortune auoit pipé les opinions du
vulgaire.   Enfin me sentant tous les iours picqué iusques au sang, i’ay creu qu’à
moins que de crier l’on adioust eroit la qualité de ladre à toutes mes autres
Epithetes: Et comme vne boule à trauers d’vn ieu de quilles, ie me
suis emancipé sans considerer dauantage de raporter à quelque ordre
les principaux chefs, des accusations de mes aduersaires, pour les renuerser
en suitte par de meilleures repliques que mon esprit pourra fournir à
mon innocence. Bien que ces

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Occurrence 815. Anonyme. APOLOGIE OV DEFFENCE DV CARDINAL MAZARIN.... (1649) chez [s. n.] à Paris , 8 pages. Langue : français. Référence RIM : M0_117 ; cote locale : A_2_5. le 2014-11-30 13:15:04.

qu’aspirant à ce mestier Illustre, i’en aye fait auparauant l’apprentissage,
puis que cette maxime est si commune, qu’il faut estre valet auant que
d’estre Maistre, & que l’on ne sçauroit bien commander si l’on ne sçait
parfaitement obeïr. Ces jeux de hazards, ces bals, farces & mommeries, ausquels ie me suis
rendu tres-expert n’ont esté, que les instrumens pour attraper les dupes &
les faire sages à leurs dépẽs, & ie croy qu’il n’y a pas vn de ceux de qui i’ay
tiré quelque substance qui ne

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Occurrence 816. Anonyme. APOLOGIE POVR MESSIEVRS DV PARLEMENT CONTRE... (1649) chez Vigne (Nicolas de La) à Paris , 12 pages. Langue : français. Avec permission.. Référence RIM : M0_125 ; cote locale : A_2_12. le 2014-12-02 14:42:14.

par
sa desobeyssance suppozée, qu’il n’a iamais aspiré au
droit de souueraineté, ayant refusé de la disputer auec
celuy à qui le Ciel & la naissance l’ont donnee si
legitimement. C’est donc en vain que l’õ nous veut
faire croire qu’il a mis en ieu le Cardinal, pour se retirer
d’vne contestation que luy mesme condamneroit
pour vn crime. Si c’est de ce pretexte dont on
veut pallier ses fautes, il est à croire que sa cause est
res mauuaise, si c’est là la meilleure de ses deffenses.
On nous

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Occurrence 817. Anonyme. APOLOGIE POVR MONSEIGNEVR LE CARDINAL... (1649) chez Preuveray (François) à Paris , 39 pages. Langue : français. Voir aussi C_5_28. Référence RIM : M0_127 ; cote locale : A_2_3. le 2014-12-06 14:58:02.

soldats, & qu’on n’eust point d’autre but
que de conquerit: Mais cela est bon à des idiots; la France est si belliqueuse,
que si l’on luy laschoit la bride, & qu’on payast bien les soldats, l’Espagne
ne luy seroit qu’vn des-jeuner. Mais ce n’est pas là le jeu des bons Politiques,
ny mesme l’interest de la France. Le Casuiste. Vous me rauissez l’esprit, Monseigneur. Vos maximes sont
admirables, & me surprennent d’autant plus, qu’elles semblent choquer le
sens commun. Le Card. Vous m’auez interrompu, il me

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Occurrence 818. Anonyme. APOLOGIE POVR MONSEIGNEVR LE CARDINAL... (1649) chez Preuveray (François) à Paris , 39 pages. Langue : français. Voir aussi C_5_28. Référence RIM : M0_127 ; cote locale : A_2_3. le 2014-12-06 14:58:02.

ces peuples-là, qui sont plus affolez de leurs Religions, qu’vn fol ne l’est de
sa marotte, quoy qu’elles ne valent pas grand chose. Voila tout le secret
de cette affaire. Il y auroit encore beaucoup d’autres particularitez
à vous dire, touchant les ressorts que ie fis joüer, pour les faire venir aux
mains: car ils se battirent auant que d’en venir-là, si long-temps par escrit,
que ie commençois à desesperer du succez de mon dessein. Le Casuiste. Tellement, Monseigneur, que c’est vous qui auez esté cause
de la ruïne de tous les

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Occurrence 819. Anonyme. APOLOGIE POVR MONSEIGNEVR LE CARDINAL... (1649) chez Preuveray (François) à Paris , 39 pages. Langue : français. Voir aussi C_5_28. Référence RIM : M0_127 ; cote locale : A_2_3. le 2014-12-06 14:58:02.

d’Angleterre fust de mauuais exemple aux autres peuples? Le Card. Tout au contraire, j’estois bien-aise, que les Monarques de
l’Europe connussent, que les clous de diamant qui soustiennent leurs Throsnes,
ne sont pas à l’espreuue des coups de la fortune, que ie m’en jouë comme
du verre, que mes alliances valent bien des Couronnes, que les Sceptres
tombent si ie ne les soustiens. Et enfin qu’ayant osté la Couronne au Roy
d’Angleterre, & laissé au Roy d’Espagne, celle que ie luy pouuois oster, ie
fisse connoistre à la France la

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Occurrence 820. Anonyme. APOLOGIE POVR MONSEIGNEVR LE CARDINAL... (1649) chez Preuveray (François) à Paris , 39 pages. Langue : français. Voir aussi C_5_28. Référence RIM : M0_127 ; cote locale : A_2_3. le 2014-12-06 14:58:02.

oster, ie
fisse connoistre à la France la necessité de mes conseils, pour defendre la
sienne de semblables iniures. Le Casuiste. Mais il me semble, Monseigneur, que vous auez estendu cét
absolu pouuoir, que vous auez sur les Sceptres, dessus la France, où vous
vous joüez à present de la Couronne de nos Roys, comme vous auez fait de
celle d’Angleterre, non pas par vne jalousie de Religion, qui n’est qu’vn
mal de teste, mais par vn mal qui donne la mort & qui tient au cœur, ie veux
dire par la plus cruelle oppression qui fut iamais.

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Occurrence 821. Anonyme. APOLOGIE POVR MONSEIGNEVR LE CARDINAL... (1649) chez Preuveray (François) à Paris , 39 pages. Langue : français. Voir aussi C_5_28. Référence RIM : M0_127 ; cote locale : A_2_3. le 2014-12-06 14:58:02.

ne l’a esté, qui a pû le restablir en consentant à l’establissement
de Caluin sur les ruïnes de Luther. Le mal de la France tient aux entrailles,
& si vous n’y remediez en sa naissance, il deuiendra incurable. Le Card. C’est dans la tempeste que mon esprit se joüe, c’est là où il trouue
son repos, & qu’il trouue vne estenduë proportionnée à son actiuité. La
mer vient humblement baiser le sable du riuage mais elle paroist forte contre
vn vaisseau agité de vents contraires, comme est à present la France. Le Casuiste.

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Occurrence 822. Anonyme. APOLOGIE POVR MONSEIGNEVR LE CARDINAL... (1649) chez Preuveray (François) à Paris , 39 pages. Langue : français. Voir aussi C_5_28. Référence RIM : M0_127 ; cote locale : A_2_3. le 2014-12-06 14:58:02.

pour m’engager à faire vn pas de Clerc, lesquels
m’ont manqué au besoin, & m’ont tousiours rendu les choses plus belles,
qu’elles n’estoient. Le Casuiste. Vn bon esprit se doit deffier de tout? N’y a-t’il point de Parlements
qui vous ayent joüé la piece? Le Card. Et oüy, ce sont eux qui m’ont jetté le chat aux jambes, & qui sont
à present les plus animez contre moy. Le Casuiste. Mais, Monseigneur, vostre Eminence fut bien estonnée,
quand elle oüyt nouuelle des barricades. Le Card. Ie ne

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Occurrence 823. Anonyme. APOLOGIE POVR MONSEIGNEVR LE CARDINAL... (1649) chez Preuveray (François) à Paris , 39 pages. Langue : français. Voir aussi C_5_28. Référence RIM : M0_127 ; cote locale : A_2_3. le 2014-12-06 14:58:02.

ie n’y serois pas reuenu
dés la premiere sortie; mais cette leuée de bouclier des Parisiens vous surprit
vn peu. Ie n’aimois pas aussi d’entendre abbayer apres moy ces harangeres, &
le reste de la populace, qui ne me promettoit riẽ de bon; outre que nostre vray
jeu estoit de commencer d’inuestir Paris au commencement de l’Hyuer:
car le Printemps venu, nos affaires sont faites, le sang boüillira dans les veines,
les ennemis de dehors nous attaqueront, & l’argent nous manquera. Le Casuiste. Mais, Monseigneur, pour le faire

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Occurrence 824. Anonyme. APOLOGIE POVR MONSEIGNEVR LE CARDINAL... (1649) chez Preuveray (François) à Paris , 39 pages. Langue : français. Voir aussi C_5_28. Référence RIM : M0_127 ; cote locale : A_2_3. le 2014-12-06 14:58:02.

le feu. Mais si
nous n’eussions pas esté assez sages pour nous accommoder, ou que i’eusse
voulu faire deschirer la France de ses propres mains, croyez vous que l’Espagnol
n’eust pas fomenté nos desordres en secourant le plus foible party? C’estoit
la son vray jeu. Le Casuiste. Mais Monseigneur, il ne demandoit que la paix. Le Card. Ie le veux. Mais est-il seant & auantageux pour la France, que
nostre ennemy nous demande la paix en nous menaçant? Il vaut bien mieux
que nous l’y forcions, que non pas qu’il

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Occurrence 825. Anonyme. APOLOGIE POVR MONSEIGNEVR LE CARDINAL... (1649) chez Preuveray (François) à Paris , 20 pages. Langue : français. Première partie. Voir aussi A_2_3 (qui contient les deux parties).. Référence RIM : M0_127 ; cote locale : C_5_28. le 2014-12-09 15:25:28.

& qu’on n’eust point d’autre but
que de conquerir : Mais cela est bon à des idiots ; la France est si belliqueuse,
que si l’on luy laschoit la bride, & qu’on payast bien les soldats, l’Espagne
ne luy feroit qu’vn des-jeuner. Mais ce n’est pas là le jeu des bons Politiques,
ny mesme l’interest de la France. Le Casuiste. Vous me rauissez l’esprit, Monseigneur. Vos maximes sont
admirables, & me surprennent d’autant plus, qu’elles semblent choquer le
sens commun. Le Card. Vous m’auez interrompu, il me

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Occurrence 826. Anonyme. APOLOGIE POVR MONSEIGNEVR LE CARDINAL... (1649) chez Preuveray (François) à Paris , 20 pages. Langue : français. Première partie. Voir aussi A_2_3 (qui contient les deux parties).. Référence RIM : M0_127 ; cote locale : C_5_28. le 2014-12-09 15:25:28.

ces peuples-là, qui sont plus affolez de leurs Religions, qu’vn fol ne l’est
de sa marote, quoy qu’elles ne valent pas grand chose. Voila tout le secret
de cette affaire. Il y auroit encore beaucoup d’autres particularitez à
vous dire, touchant les ressorts que ie fis joüer, pour les faire venir aux
mains : car ils se battirent auant que d’en venir-là, si long-temps par escrit,
que ie commençois à desesperer du succez de mon dessein. Le Casuiste. Tellement, Monseigneur, que c’est vous qui auez esté cause
de la ruïne de tous les

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Occurrence 827. Anonyme. APOLOGIE POVR MONSEIGNEVR LE CARDINAL... (1649) chez Preuveray (François) à Paris , 20 pages. Langue : français. Première partie. Voir aussi A_2_3 (qui contient les deux parties).. Référence RIM : M0_127 ; cote locale : C_5_28. le 2014-12-09 15:25:28.

d’Angleterre fust de mauuais exemple aux autres peuples ? Le Card. Tout au contraire, j’estois bien-aise, que les Monarques de
l’Europe connussent, que les clous de diamant qui soustiennent leurs Throsnes,
ne sont pas à l’espreuue des coups de la fortune, que ie m’en jouë comme
du verre, que mes alliances valent bien des Couronnes, que les Sceptres
tombent si ie ne les soustiens. Et enfin qu’ayant osté la Couronne au Roy
d’Angleterre, & laissé au Roy d’Espagne, celle que ie luy pouuois oster, ie
fisse connoistre à la France la

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Occurrence 828. Anonyme. APOLOGIE POVR MONSEIGNEVR LE CARDINAL... (1649) chez Preuveray (François) à Paris , 20 pages. Langue : français. Première partie. Voir aussi A_2_3 (qui contient les deux parties).. Référence RIM : M0_127 ; cote locale : C_5_28. le 2014-12-09 15:25:28.

oster, ie
fisse connoistre à la France la necessité de mes conseils, pour defendre la
sienne de semblables iniures. Le Casuiste. Mais il me semble, Monseigneur, que vous auez estendu cét
absolu pouuoir, que vous auez sur les Sceptres, dessus la France, où vous
vous joüez à present de la Couronne de nos Roys, comme vous auez fait de
celle d’Angleterre, non pas par vne jalousie de Religion, qui n’est qu’vn
mal de teste, mais par vn mal qui donne la mort & qui tient au cœur, ie veux
dire par la plus cruelle oppression qui fut iamais.

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Occurrence 829. Anonyme. APOLOGIE POVR MONSEIGNEVR LE CARDINAL... (1649) chez Preuveray (François) à Paris , 20 pages. Langue : français. Première partie. Voir aussi A_2_3 (qui contient les deux parties).. Référence RIM : M0_127 ; cote locale : C_5_28. le 2014-12-09 15:25:28.

ne l’a esté, qui a pû le restablir en consentant à l’establissement
de Caluin sur les ruïnes de Luther. Le mal de la France tient aux entrailles,
& si vous n’y remediez en sa naissance, il deuiendra incurable. Le Card. C’est dans la tempeste que mon esprit se joüe, c’est là où il trouue
son repos, & qu’il trouue vne estenduë proportionnée à son actiuité. La
mer vient humblement baiser le sable du riuage, mais elle paroist forte contre
vn vaisseau agité de vents contraires, comme est à present la France. Le

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Occurrence 830. Anonyme. EXAMEN DES DIVERS SENTIMENS SVR L’ARREST... (1652) chez [s. n.] à Paris , 16 pages. Langue : français. Référence RIM : M0_1318 ; cote locale : B_15_15. le 2014-07-12 09:08:23.

ennemis l’abondance du
Bled par la profusion de la Paille, ou par modestie
se parer ou jour du Triomphe de la liurée du combat.
Tout ce Discours est extrauagant, son Burlesque
fait rite, mais en ce moquant du Poëte, qui
dit que l’Arrest du Parlement est plustost vn jeu de
paix qu’vne occupation de guerre, vn complot de
Comediens qu’vn resultat de Senateurs. Toutes
ces antitheses sont ridicules & doiuent estre
prises pour des improprietez, apres la Decoration
du Theatre il croit nous exposer vne belle
piece disant que la

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Occurrence 831. Anonyme. EXAMEN DES DIVERS SENTIMENS SVR L’ARREST... (1652) chez [s. n.] à Paris , 16 pages. Langue : français. Référence RIM : M0_1318 ; cote locale : B_15_15. le 2014-07-12 09:08:23.

attaquent, il veut nos meilleures places
& puis il nous objectera d’abandonner la
Catalogne ? Il met la diuision dans la France &
puis il demendera qui sert l’Espagne ?   Il passe de la temerité à la fureur attaquant
l’innocence de son A. R. Il se iouë de la bonté
de son naturel & de son zele au bien public &
condamne manifestement toute sa conduite
passee. Ie laisse au public à venger le pere de la
patrie, le quel il menace par ces mots ne nous obligez
pas à tirer l’image de sa vie & a vous

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Occurrence 832. Anonyme. IVGEMENT ET CENSVRE DES TROIS LIBELLES... (1649) chez [s. n.] à Paris , 35 pages. Langue : français, latin. Référence RIM : M0_1773 ; cote locale : C_7_60. le 2014-11-30 13:29:19.

de ceux qui prennent le soin de le
remettre dans la bonne voye : Mais venons à
l’exemple.   Dans sa Replique au suffisant & Captieux
Censeur page 5. ligne 20. Il dit, si en faux François,
n’eussiez este preocupé, comme vn coquin
de Gazetier : qui iouë à se faire la pider, traitant
Mazarin d’Eminence. Voila vn trait de me disant
bien extraordinaire ; car d’vn seul coup il
blesse l’honneur de trois personnes, dont le
moindre est plus homme de bien qu’il ne sera
iamais de sa vie. Dans son Donjon du

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Occurrence 833. Anonyme. IVGEMENT ET CENSVRE DES TROIS LIBELLES... (1649) chez [s. n.] à Paris , 35 pages. Langue : français, latin. Référence RIM : M0_1773 ; cote locale : C_7_60. le 2014-11-30 13:29:19.

reste, qui n’est pas de moindre abomination,
que ce que nous venons de dire, en ce, tout
estant remply, il ne s’en exempte pas luy mesme,
commẽt en exempteroit il les autres. Apres
voyez comme il fulmine dans la page 13. parlant
des Eglises, il dit qu’il y faudroit ioüer du canon,
establir des Suisses, pour en chasser à coups de
bastons & de foüets toute cette canaille. Notez
s’il vous plaist, que c’est en parlant des Roys, des
Princes, des Ministres d’Estat, & des Euesques.
Et puis il dit encore, affin de n’oublier

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Occurrence 834. Anonyme. L'OVY-DIRE DE LA COVR. ([s. d.]) chez [s. n.] à [s. l.] , 8 pages. Langue : français. Voir aussi C_3_101 et C_6_45. Référence RIM : M0_2636 ; cote locale : A_6_50. le 2014-06-23 07:46:13.

amitié que nous auons contracté ensemble, &
qui est inuiolable, Ie vous diray que la Cour de
France par vn catastrophe estrange, par vne funeste
metamorphose, & par vn changement
digne de larmes, est deuenuë vn Theatre où
l’on ne parle que de joüer de sanglantes Tragedies.
Vous qui auez leu, ou pour le moins,
vous auez ouy dire, que Neron, autrefois Prince
cruel & abandonné à toutes sortes de débauches, ne trouua point de diuertissement plus
agreable dans la violence de sa passion, &

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Occurrence 835. Anonyme. L'OVY-DIRE DE LA COVR. ([s. d.]) chez [s. n.] à [s. l.] , 8 pages. Langue : français. Voir aussi A_6_50 et C_3_101. Référence RIM : M0_2636 ; cote locale : C_6_45. le 2014-06-23 07:47:43.

amitié que nous auons contracté ensemble, &
qui est inuiolable, Ie vous diray que la Cour de
France par vn catastrophe estrange, par vne funeste
metamorphose, & par vn changement
digne de larmes, est deuenuë vn Theatre où
l’on ne parle que de joüer de sanglantes Tragedies.
Vous qui auez leu, ou pour le moins,
vous auez ouy dire, que Neron, autrefois Prince
cruel & abandonné à toutes sortes de débauches, ne trouua point de diuertissement plus
agreable dans la violence de sa passion, &

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Occurrence 836. Anonyme. L'OVY-DIRE DE LA COVR. ([s. d.]) chez [s. n.] à [s. l.] , 8 pages. Langue : français. Voir aussi A_6_50 et C_6_45. Référence RIM : M0_2636 ; cote locale : C_3_101. le 2014-06-23 07:49:01.

amitié que nous auons contracté ensemble, &
qui est inuiolable, Ie vous diray que la Cour de
France par vn catastrophe estrange, par vne funeste
metamorphose, & par vn changement
digne de larmes, est deuenuë vn Theatre où
l’on ne parle que de joüer de sanglantes Tragedies.
Vous qui auez leu, ou pour le moins,
vous auez ouy dire, que Neron, autrefois Prince
cruel & abandonné à toutes sortes de débauches, ne trouua point de diuertissement plus
agreable dans la violence de sa passion, &

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Occurrence 837. Anonyme. LA GAZETTE DE LA PLACE MAVBERT OV SVITTE DE... (1649) chez Mettayer (Michel) à Paris , 8 pages. Langue : français, patois. Page de titre en page 2, avec la coquille "GAZETTTE". Partie 2. Voir aussi C_4_23 (partie 3).. Référence RIM : M0_1469 ; cote locale : C_4_22. le 2014-10-11 10:46:47.


A faisoit le Guieble à son age
Quoy qu’alle eust veu vn Mazarin
Vn lantrecry vn assasin
Enleué le Roy nostre maistre
Alle lut bien enuoyé pastre
Carre gardez la trahison
Le soir des Rois à sa mairon
Y fit faire la Commedie
Pour mieux iouer sa parfidie
Ce nocturne chien de hiboux
Le diable luy trode le coux
A luy & à son mal abille
Qui veut a famé nostre ville
Auec ses chien de Poulonois
Qui pillons tour les villageois
Ses boute feu dans les vilage
Ses larsaineurs de

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Occurrence 838. Anonyme. LE CONGÉ BVRLESQVE DE L’ARMÉE NORMANDE. (1649) chez [s. n.] à [s. l.] , 7 pages. Langue : français. Jouxte la copie imprimée à Rouen.. Référence RIM : M0_752 ; cote locale : C_2_39. le 2014-12-07 10:46:59.

 
Sergents, jadis simples Records,
Qui preniez les hommes au corps,
Ou si vous n’estiez de pratique,
Qui trauaillez à la boutique,
Chacun retourne à son mestier
De Chincher ou de Sauetier,
Ou, sans vous attendre à la poule,
Allez joüer vn tour de boule,
Et de là, droit au cabaret,
Non de vin blanc ou de clairet,
C’est trop pour vostre gibbeciere,
Mais faites Gogaille à la bierre,
Et vous battez à coups de pot
Pour vn denier de subrecot.    
Vous

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Occurrence 839. Anonyme. LE FESTIN DES PARTISANS Aduancé par le... (1650) chez Canobe (Jacques) à Paris , 8 pages. Langue : français. Référence RIM : M0_1379 ; cote locale : C_5_6. le 2014-11-20 23:56:01.

de dissiper
de son esprit les broüillars de la crainte que luy cause la
prudente affection qu’a nostre Parlement au bien de
l’Estat, la valeur de nos Princes, & le zele de tous les
peuples au seruice du Roy, estant magnifique comme il
est ; sur tout en momeries, jeux, balets & festins, pourueu
qu’ils luy coustent aussi peu que la superbe & enchanteuse
Comedie d’Orphée, qui luy fit produire aux
yeux de la Cour des Seraines appriuoisées de sa main,
& faites à son visage, des Tritons Hongres & Poissons

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Occurrence 840. Anonyme. LE FESTIN DES PARTISANS Aduancé par le... (1650) chez Canobe (Jacques) à Paris , 8 pages. Langue : français. Référence RIM : M0_1379 ; cote locale : C_5_6. le 2014-11-20 23:56:01.

battre la mesure auec sa verge
naturelle, tantost sur l’espaule de l’vn, tantost sur l’espaule
de l’autre ; ce qui fit vn peu rire l’assistance, toutes fois
du bout des dents, se souuenant toûjours des circonstances
de ce festin, où parmi la rare somptuosité ils
auoient remarqué la malice de celuy qui les traittoit,
qui s’estoit joüé d’eux, en leur imprimant la crainte du
sort qu’ils attendoient, dont il ne sera pas exempt luy
mesme, si on luy fait justice.  

FIN.

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Occurrence 841. Anonyme. LE TRIQVE-TRAC DE LA COVR. (1652 [?]) chez [s. n.] à [s. l.] , 3 pages. Langue : français. Sans page de titre. Voir aussi A_7_53. Référence RIM : M0_3845 ; cote locale : E_1_84. le 2014-01-02 10:16:57.

ie suis enfillé si ie ne le tiens
encore vn coup. Monsieur de Beaufort. Par le plus grand bon-heur du monde, i’ay éuité
l’enfillas. Monsieur de la Meilleraye. I’ay trop hazardé. Monsieur de Chauigny. Ie ne deuois point parler sur le jeu- Messieurs du Parlement. Nous sommes en chemin de gaigner le tour de
Bredoüille. Les Parens du Cardinal. Le bruict de ce jeu rompt la teste. Monsieur le Duc d’Orleans. Ie n’y entends rien, & i’ay le dé malheureux.

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Occurrence 842. Anonyme. LE TRIQVE-TRAC DE LA COVR. (1652 [?]) chez [s. n.] à [s. l.] , 3 pages. Langue : français. Sans page de titre. Voir aussi A_7_53. Référence RIM : M0_3845 ; cote locale : E_1_84. le 2014-01-02 10:16:57.

Monsieur de la Meilleraye. I’ay trop hazardé. Monsieur de Chauigny. Ie ne deuois point parler sur le jeu- Messieurs du Parlement. Nous sommes en chemin de gaigner le tour de
Bredoüille. Les Parens du Cardinal. Le bruict de ce jeu rompt la teste. Monsieur le Duc d’Orleans. Ie n’y entends rien, & i’ay le dé malheureux. Monsieur de la Riuiere. Ie vois faire vne belle Eschole, mais ie n’ose en
aduertir. Monsieur le Prince. Au hazard d’estre enfillé, i’enfille

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Occurrence 843. Anonyme. LE TRIQVE-TRAC DE LA COVR. (1652 [?]) chez [s. n.] à [s. l.] , 3 pages. Langue : français. Sans page de titre. Voir aussi A_7_53. Référence RIM : M0_3845 ; cote locale : E_1_84. le 2014-01-02 10:16:57.

faire vne belle Eschole, mais ie n’ose en
aduertir. Monsieur le Prince. Au hazard d’estre enfillé, i’enfille tousiours. Monsieur de Longue ville. I’ay doublé, ie ne sçay quelle chose faire. La Reyne d’Angleterre. I’ay tout perdu à ce jeu. Les Filles de la Reyne. On nous enfille si on ameine gros jeu. Monsieur de Chasteau-Neuf. Ie reprends mon coin par vn double as. Messieurs du Conseil. On ne peut manquer d’en prendre sur nous, car
nostre jeu est tousiours découuert. Les

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Occurrence 844. Anonyme. LE TRIQVE-TRAC DE LA COVR. (1652 [?]) chez [s. n.] à [s. l.] , 3 pages. Langue : français. Sans page de titre. Voir aussi A_7_53. Référence RIM : M0_3845 ; cote locale : E_1_84. le 2014-01-02 10:16:57.

le Prince. Au hazard d’estre enfillé, i’enfille tousiours. Monsieur de Longue ville. I’ay doublé, ie ne sçay quelle chose faire. La Reyne d’Angleterre. I’ay tout perdu à ce jeu. Les Filles de la Reyne. On nous enfille si on ameine gros jeu. Monsieur de Chasteau-Neuf. Ie reprends mon coin par vn double as. Messieurs du Conseil. On ne peut manquer d’en prendre sur nous, car
nostre jeu est tousiours découuert. Les Partisans. Nostre jeu est passé. d’Emery. Il faut

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Occurrence 845. Anonyme. LE TRIQVE-TRAC DE LA COVR. (1652 [?]) chez [s. n.] à [s. l.] , 3 pages. Langue : français. Sans page de titre. Voir aussi A_7_53. Référence RIM : M0_3845 ; cote locale : E_1_84. le 2014-01-02 10:16:57.

I’ay tout perdu à ce jeu. Les Filles de la Reyne. On nous enfille si on ameine gros jeu. Monsieur de Chasteau-Neuf. Ie reprends mon coin par vn double as. Messieurs du Conseil. On ne peut manquer d’en prendre sur nous, car
nostre jeu est tousiours découuert. Les Partisans. Nostre jeu est passé. d’Emery. Il faut m’en aller apres ce malheureux obstacle. Monsieur Seruien. I’ameine le jeu que l’on veut, car ie pipe le dé. Les Parisiens. Il faut tousiours garnir

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Occurrence 846. Anonyme. LE TRIQVE-TRAC DE LA COVR. (1652 [?]) chez [s. n.] à [s. l.] , 3 pages. Langue : français. Sans page de titre. Voir aussi A_7_53. Référence RIM : M0_3845 ; cote locale : E_1_84. le 2014-01-02 10:16:57.

la Reyne. On nous enfille si on ameine gros jeu. Monsieur de Chasteau-Neuf. Ie reprends mon coin par vn double as. Messieurs du Conseil. On ne peut manquer d’en prendre sur nous, car
nostre jeu est tousiours découuert. Les Partisans. Nostre jeu est passé. d’Emery. Il faut m’en aller apres ce malheureux obstacle. Monsieur Seruien. I’ameine le jeu que l’on veut, car ie pipe le dé. Les Parisiens. Il faut tousiours garnir le coin Bourgeois. Les Officiers des

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Occurrence 847. Anonyme. LE TRIQVE-TRAC DE LA COVR. (1652 [?]) chez [s. n.] à [s. l.] , 3 pages. Langue : français. Sans page de titre. Voir aussi A_7_53. Référence RIM : M0_3845 ; cote locale : E_1_84. le 2014-01-02 10:16:57.

Messieurs du Conseil. On ne peut manquer d’en prendre sur nous, car
nostre jeu est tousiours découuert. Les Partisans. Nostre jeu est passé. d’Emery. Il faut m’en aller apres ce malheureux obstacle. Monsieur Seruien. I’ameine le jeu que l’on veut, car ie pipe le dé. Les Parisiens. Il faut tousiours garnir le coin Bourgeois. Les Officiers des Elections. Si nous mettons dedans nous remplirons sans difficulté. Monsieur de Guise. Si ie sors mon coin, ie seray vn Iean de

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Occurrence 848. Anonyme. LE TRIQVE-TRAC DE LA COVR. (1652 [?]) chez [s. n.] à [s. l.] , 3 pages. Langue : français. Sans page de titre. Voir aussi E_1_84. Référence RIM : M0_3845 ; cote locale : A_7_53. le 2014-01-02 10:21:33.

ie suis enfillé si ie ne le tiens
encore vn coup. Monsieur de Beaufort. Par le plus grand bon-heur du monde, i’ay éuité
l’enfillas. Monsieur de la Meilleraye. I’ay trop hazardé. Monsieur de Chauigny. Ie ne deuois point parler sur le jeu- Messieurs du Parlement. Nous sommes en chemin de gaigner le tour de
Bredoüille. Les Parens du Cardinal. Le bruict de ce jeu rompt la teste. Monsieur le Duc d’Orleans. Ie n’y entends rien, & i’ay le dé malheureux.

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Occurrence 849. Anonyme. LE TRIQVE-TRAC DE LA COVR. (1652 [?]) chez [s. n.] à [s. l.] , 3 pages. Langue : français. Sans page de titre. Voir aussi E_1_84. Référence RIM : M0_3845 ; cote locale : A_7_53. le 2014-01-02 10:21:33.

Monsieur de la Meilleraye. I’ay trop hazardé. Monsieur de Chauigny. Ie ne deuois point parler sur le jeu- Messieurs du Parlement. Nous sommes en chemin de gaigner le tour de
Bredoüille. Les Parens du Cardinal. Le bruict de ce jeu rompt la teste. Monsieur le Duc d’Orleans. Ie n’y entends rien, & i’ay le dé malheureux. Monsieur de la Riuiere. Ie vois faire vne belle Eschole, mais ie n’ose en
aduertir. Monsieur le Prince. Au hazard d’estre enfillé, i’enfille

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Occurrence 850. Anonyme. LE TRIQVE-TRAC DE LA COVR. (1652 [?]) chez [s. n.] à [s. l.] , 3 pages. Langue : français. Sans page de titre. Voir aussi E_1_84. Référence RIM : M0_3845 ; cote locale : A_7_53. le 2014-01-02 10:21:33.

faire vne belle Eschole, mais ie n’ose en
aduertir. Monsieur le Prince. Au hazard d’estre enfillé, i’enfille tousiours. Monsieur de Longue ville. I’ay doublé, ie ne sçay quelle chose faire. La Reyne d’Angleterre. I’ay tout perdu à ce jeu. Les Filles de la Reyne. On nous enfille si on ameine gros jeu. Monsieur de Chasteau-Neuf. Ie reprends mon coin par vn double as. Messieurs du Conseil. On ne peut manquer d’en prendre sur nous, car
nostre jeu est tousiours découuert. Les

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Occurrence 851. Anonyme. LE TRIQVE-TRAC DE LA COVR. (1652 [?]) chez [s. n.] à [s. l.] , 3 pages. Langue : français. Sans page de titre. Voir aussi E_1_84. Référence RIM : M0_3845 ; cote locale : A_7_53. le 2014-01-02 10:21:33.

le Prince. Au hazard d’estre enfillé, i’enfille tousiours. Monsieur de Longue ville. I’ay doublé, ie ne sçay quelle chose faire. La Reyne d’Angleterre. I’ay tout perdu à ce jeu. Les Filles de la Reyne. On nous enfille si on ameine gros jeu. Monsieur de Chasteau-Neuf. Ie reprends mon coin par vn double as. Messieurs du Conseil. On ne peut manquer d’en prendre sur nous, car
nostre jeu est tousiours découuert. Les Partisans. Nostre jeu est passé. d’Emery. Il faut

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Occurrence 852. Anonyme. LE TRIQVE-TRAC DE LA COVR. (1652 [?]) chez [s. n.] à [s. l.] , 3 pages. Langue : français. Sans page de titre. Voir aussi E_1_84. Référence RIM : M0_3845 ; cote locale : A_7_53. le 2014-01-02 10:21:33.

I’ay tout perdu à ce jeu. Les Filles de la Reyne. On nous enfille si on ameine gros jeu. Monsieur de Chasteau-Neuf. Ie reprends mon coin par vn double as. Messieurs du Conseil. On ne peut manquer d’en prendre sur nous, car
nostre jeu est tousiours découuert. Les Partisans. Nostre jeu est passé. d’Emery. Il faut m’en aller apres ce malheureux obstacle. Monsieur Seruien. I’ameine le jeu que l’on veut, car ie pipe le dé. Les Parisiens. Il faut tousiours garnir

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Occurrence 853. Anonyme. LE TRIQVE-TRAC DE LA COVR. (1652 [?]) chez [s. n.] à [s. l.] , 3 pages. Langue : français. Sans page de titre. Voir aussi E_1_84. Référence RIM : M0_3845 ; cote locale : A_7_53. le 2014-01-02 10:21:33.

la Reyne. On nous enfille si on ameine gros jeu. Monsieur de Chasteau-Neuf. Ie reprends mon coin par vn double as. Messieurs du Conseil. On ne peut manquer d’en prendre sur nous, car
nostre jeu est tousiours découuert. Les Partisans. Nostre jeu est passé. d’Emery. Il faut m’en aller apres ce malheureux obstacle. Monsieur Seruien. I’ameine le jeu que l’on veut, car ie pipe le dé. Les Parisiens. Il faut tousiours garnir le coin Bourgeois. Les Officiers des

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Occurrence 854. Anonyme. LE TRIQVE-TRAC DE LA COVR. (1652 [?]) chez [s. n.] à [s. l.] , 3 pages. Langue : français. Sans page de titre. Voir aussi E_1_84. Référence RIM : M0_3845 ; cote locale : A_7_53. le 2014-01-02 10:21:33.

Messieurs du Conseil. On ne peut manquer d’en prendre sur nous, car
nostre jeu est tousiours découuert. Les Partisans. Nostre jeu est passé. d’Emery. Il faut m’en aller apres ce malheureux obstacle. Monsieur Seruien. I’ameine le jeu que l’on veut, car ie pipe le dé. Les Parisiens. Il faut tousiours garnir le coin Bourgeois. Les Officiers des Elections. Si nous mettons dedans nous remplirons sans difficulté. Monsieur de Guise. Si ie sors mon coin, ie seray vn Iean de

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Occurrence 855. Anonyme. LE VERITABLE AMY SANS FLATERIE, A MESSIEVRS... (1652) chez [s. n.] à [s. l.] , 14 pages. Langue : français, latin. Référence RIM : M0_3918 ; cote locale : B_12_6. le 2014-01-04 15:14:14.

ne doit point laisser de place à de contraires pensées,
si vous escoutez bien cette voix, qui comme
elle fit autrefois au Senat Romain, vous semble
crier à tous moments, Oreus vobis ducit pedes. Ie m’estonne en effet que vous ne pensés
que ce n’est pas vn ieu d’auoir émeu ce grand orage
si vous n’aués soin de l’appaiser, & qu’ayãt irrité
tant d’esprits, dont le desespoir commence à
s’emparer au defaut de vostre secours, si vous leur
refusés la proye qu’ils desirent, vous vous mettés
en hazard de la

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Occurrence 856. Anonyme. LE VERITABLE GILLE LE NIAIS. En Vers... (1649 [?]) chez [s. n.] à [s. l.] , 8 pages. Langue : français. Référence RIM : M0_3935 ; cote locale : C_4_26. le 2014-01-04 15:42:06.

que le Diable est,
Dame quand i’y songe, i’y pense,
Et i’en perds toute contenante,
Ouyche cela n’est pas plaisant,
Chascun sçay son mal & le sent
Et i’en fais piteuse grimasse,
Ainsi que qui le ne’n se casse,
La malebosse le sot ieu,
Qui blesse non pas pour vn peu,
Qui fait tres bien mal à la hanche
Foin ç’a fait deuenir delanche,
Halas Gazette ie suis mort,
Non fait, non fait, c’est que ie dor.
Laisse reposer maistre Gille,
Et va t’en faire vn tour de ville,

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Occurrence 857. Anonyme. LE VRAY AMATEVR DE LA PAIX, CONTRE LES ADVIS... (1649) chez Vigne (Nicolas de La) à Paris , 22 pages. Langue : français. Avec permission.. Référence RIM : M0_4065 ; cote locale : A_5_101. le 2014-01-06 10:00:29.

Tu voudrois bien comme la ialouse Medée mettre
le feu à cette Couronne: mais tu ne serois pas si liberal
de ta personne que ce Creon de vouloir moutir
pour tascher de l’esteindre. Bien loin de tout cela, tu
fais comme ces faineants qui sont aux galleries des
jeux de paume, qui excitent les ioüeurs de faire vne
partie pour leur donner du plaisir; non pas pour contribuer
aux frais qui s’y font. Tu nous suiurois peut-estre
en cette entreprise comme les trompettes suiuent
leurs Chefs à la charge; qui à la victoire

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Occurrence 858. Anonyme. LE VRAY AMATEVR DE LA PAIX, CONTRE LES ADVIS... (1649) chez Vigne (Nicolas de La) à Paris , 22 pages. Langue : français. Avec permission.. Référence RIM : M0_4065 ; cote locale : A_5_101. le 2014-01-06 10:00:29.

la ialouse Medée mettre
le feu à cette Couronne: mais tu ne serois pas si liberal
de ta personne que ce Creon de vouloir moutir
pour tascher de l’esteindre. Bien loin de tout cela, tu
fais comme ces faineants qui sont aux galleries des
jeux de paume, qui excitent les ioüeurs de faire vne
partie pour leur donner du plaisir; non pas pour contribuer
aux frais qui s’y font. Tu nous suiurois peut-estre
en cette entreprise comme les trompettes suiuent
leurs Chefs à la charge; qui à la victoire font actes de
Caualiers,

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Occurrence 859. Anonyme. LE VRAY AMATEVR DE LA PAIX, CONTRE LES ADVIS... (1649) chez Vigne (Nicolas de La) à Paris , 22 pages. Langue : français. Avec permission.. Référence RIM : M0_4065 ; cote locale : A_5_101. le 2014-01-06 10:00:29.

du
vostre, & à l’imitation des Lions qui ne permettent point à leurs petits de combattre des animaux indignes
de leurs forces, ne le faire exercer qu’à des
guerres dignes de l’illustre sang des Bourbons, afin
qu’il ne vous puisse respondre que le jeu ne luy sçauroit
plaire contre ses suiets. Le Rossignol donne treue
à son harmonie, & veut bien perdre le contentement
qu’il en reçoit pour carresser ses petits, & se
contenter en sa semblance. Nous sçauons bien que
vous ne faites point de la guerre le

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Occurrence 860. Anonyme. LE VRAY POLYTIQVE OV L’HOMME D’ESTAT... (1649) chez Noël (François) à Paris , 15 pages. Langue : français. Référence RIM : M0_4073 ; cote locale : A_5_94. le 2014-01-06 10:25:33.

estime le plus necessaire en telles entreprises, il s’y
trouuast rien à desirer. Le Roy pere de vostre Maiesté n’a eu
aucun de ces aduantages en la sienne.   Tous ses voisins, ou trop timides pour se declarer, ou trop foibles
pour l’assister, ont regardé le ieu de loin, ou si quelques-vns
se sont ioints auec luy, le progrez a monstré qu’ils estoient plus
desireux de conseruer leurs terres, que capables de deffendre celles
d’autruy. Sa Maiesté ne manquoit pas à la verité d’hommes: mais la fatigue
d’vn siege de

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Occurrence 861. Anonyme. LE ZELE ET L’AMOVR DES PARISIENS ENVERS... (1649) chez Dupont (Pierre) à Paris , 8 pages. Langue : français. Référence RIM : M0_4082 ; cote locale : A_5_21. le 2014-01-06 10:31:12.

des Rois, ils ont voulu nommer leurs Rois, Consuls & Dictateurs.
Car enfin qu’estoit tout leur gouuernement qu’vne Royauté diuisée;
qui n’en estoit pas moins Souueraine pour estre moins durable, mais qui en
estoit seulement plus pernicieuse. Ceux qui n’ont point voulu ioüer tant
de feinte, ont appellé du nom de Roy leurs Conducteurs: Et ce nom a
tousiours donné tant d’amour aux peuples, que les hommes qui l’ont porté
en ont esté considerez comme des Dieux. Et de fait, si dans la sainte parole les Iuges sont ainsi

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Occurrence 862. Anonyme. LE ZELE ET L’AMOVR DES PARISIENS ENVERS... (1649) chez Dupont (Pierre) à Paris , 8 pages. Langue : français. Référence RIM : M0_4082 ; cote locale : A_5_21. le 2014-01-06 10:31:12.

pistolets sont mortels
aux vns & aux autres. Enfin de toutes parts regne le carnage & l’horrenr.
Dans ces combats tout est formidable, mais n’importe; c’est nostre
Prince qui nous y enuoye, & nous y faut vaincre ou mourir. Encore ne sont-ce-là que des ieux, & les moindres des maux que nous
voudrions souffrir pour nostre Monarque. Les grands courages y couroient
de gayeté de cœur. S’il se pouuoit trouuer quelque preuue d’amour
plus signalée à luy rendre, nous sommes prests de la luy donner. Il
n’est point de

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Occurrence 863. Anonyme. LES CHARMANS EFFECTS DES BARRICADES, OV... (1649) chez [s. n.] à Paris , 8 pages. Langue : français. Référence RIM : M0_687 ; cote locale : C_2_30. le 2014-02-01 15:30:15.

M. DC. XLIX. LES CHARMANS EFFECTS
DES BARRICADES
OV L’AMITIE DVRABLE
DE LA COMPAGNIE DES FRERES
BACHIQVE
DE PIQVE NIQVE. EN VERS BVRLESQVE.  
Chers Freres si les Barricades
Nous ont joüé tant d’argarades,
Et nous ont fait malgré nos dents
Passer vn peu de mauuais temps,
En nous apportant la famine,
Dame de fort mauuaise mine,
Grace à Dieu ce temps est passé,
Heureux qui n’est pas trespassé,
Et qui peut boire à plaine

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Occurrence 864. Anonyme. LES COMME ET AINSI DE LA COVR (1649) chez [s. n.] à [s. l.] , 8 pages. Langue : français. Référence RIM : M0_717 ; cote locale : C_2_38. le 2014-02-01 15:41:35.


Auoient leurs retraites aux Enfers,
Ainsi la toux & les roupies
Nous chasseront de ces deserts.    
Comme l’Astre qui nous domine
Du destin accomplit le vœu,
Ainsi tel a fait bonne mine
Qui en effet a mauuais jeu.    
Ainsi que le Soleil s’auance
Dans l’Orient audacieux,
De mesme l’homme sans finance
Ne peut auoir l’esprit ioyeux.    
Comme le grand cheual de plastre
Fut à Marc-Aurele jadis,
Ainsi belle que

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Occurrence 865. Anonyme. LES CONFERANCES DV CARDINAL MAZARIN AVEC VN... (1652) chez [s. n.] à Paris , 32 pages. Langue : français. La pagination de l'original est erronée à partir de la page 25, numérotée 35, d'où la méprise dans la notice de Moreau qui indique 42 pages au total.. Référence RIM : M0_746 ; cote locale : B_11_35. le 2014-02-03 14:24:44.

qu’on
n’eust point d’autre but que de conquerir : Mais cela
est bon à des idiots ; la France est si belliqueuse, que si
l’on luy laschoit labride, & qu’on payast bien les soldats,
l’Espagne ne luy seroit qu’vn des-jeuner. Mais ce
n’est pas là le jeu des bons Politiques, ny mesme l’interest
de la France. Response. Vous me rauissez l’esprit, Monseigneur,
Vos maximes sont admirables, & me surprennent d’autant
plus, qu’elle semblent choquer le sens commun. Le Cardinal. Vous m’auez interrompu, il me

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Occurrence 866. Anonyme. LES CONFERANCES DV CARDINAL MAZARIN AVEC VN... (1652) chez [s. n.] à Paris , 32 pages. Langue : français. La pagination de l'original est erronée à partir de la page 25, numérotée 35, d'où la méprise dans la notice de Moreau qui indique 42 pages au total.. Référence RIM : M0_746 ; cote locale : B_11_35. le 2014-02-03 14:24:44.

là, qui sont plus affolez du leurs
Religions, qu’vn fol ne l’est de sa marotte, quoy qu’elles
ne valent pas grand chose. Voila tout le secret de
cette affaire. Il y auroit encore beaucoup d’autre particularitez
à vous dire, touchant les refforts que ie fis
ioüer, pour les faire venir aux mains : car ils se battirent
auant que d’en venir-là, si long temps par escrit, que
ie commençois à desesperer du succez de mon dessein. Response. Tellement, Monseigneur, que c’est vous
qui auez esté cause de la ruine de tous les

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Occurrence 867. Anonyme. LES CONFERANCES DV CARDINAL MAZARIN AVEC VN... (1652) chez [s. n.] à Paris , 32 pages. Langue : français. La pagination de l'original est erronée à partir de la page 25, numérotée 35, d'où la méprise dans la notice de Moreau qui indique 42 pages au total.. Référence RIM : M0_746 ; cote locale : B_11_35. le 2014-02-03 14:24:44.

fust de mauuais
exemple aux autres peuples ? Le Cardinal.Tout au contraire, j’estois bien-aise, que
les Monarques de l’urope connussent, que les clous de
diamant qui soustiennent leurs Throsnes, ne sont pas
à l’espreuue des coups de la fortune, que ie m’en jouë
comme du verre, que mes alliances valent bien des
Couronnes, que les Sceptres tombent si ie ne les soustiens.
Et enfin qu’ayant osté la Couronne au Roy
d’Angleterre, & laissé au Roy d’Espagne, celle que ie
luy pouuois oster, ie fisse connoistre à la

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Occurrence 868. Anonyme. LES CONFERANCES DV CARDINAL MAZARIN AVEC VN... (1652) chez [s. n.] à Paris , 32 pages. Langue : français. La pagination de l'original est erronée à partir de la page 25, numérotée 35, d'où la méprise dans la notice de Moreau qui indique 42 pages au total.. Référence RIM : M0_746 ; cote locale : B_11_35. le 2014-02-03 14:24:44.

oster, ie fisse connoistre à la France la necessité
de mes conseils, pour defendre la sienne de semblables
iniures. Response. Mais il me semble, Monseigneur, que vous
auez estendu cét absolu pouuoir, que vous auez sur les
Sceptres, dessus la France, où vous vous joüez à present
de la Couronne de nos Roys, comme vous auez
fait de celle d’Angleterre, non pas par vne jalousie de
Religion, qui n’est qu’vn mal de teste, mais par vn mal
qui donne la mort & qui tient au cœur, ie veux dire par
la plus cruelle oppression qui

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Occurrence 869. Anonyme. LES CONFERANCES DV CARDINAL MAZARIN AVEC VN... (1652) chez [s. n.] à Paris , 32 pages. Langue : français. La pagination de l'original est erronée à partir de la page 25, numérotée 35, d'où la méprise dans la notice de Moreau qui indique 42 pages au total.. Référence RIM : M0_746 ; cote locale : B_11_35. le 2014-02-03 14:24:44.

le restablir en consentant à l’establissement de
Caluin sur les ruines de Luther. Le mal de la France tient aux entrailles, & si vous n’y remediez en sa naissance,
il deuiendra in curable.   le Cardinal. C’est dans la tempeste que mon esprit se
joue, c’est là où il trouue son repos, & qu’il trouue vne
estenduë proportionnée a son actiuité. La mer vient
humblement baiser le sable du riuage, mais elle paroist
forte contre vn vaisseau agité de vents contraires,
comme est à present la France.

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Occurrence 870. Anonyme. LES CONTENS ET MESCONTENS, SVR LE SVIET DV... (1649) chez [s. n.] à Paris , 8 pages. Langue : français, latin. Référence RIM : M0_782 ; cote locale : C_1_35. le 2014-02-03 15:58:02.

bien la gueulle morte, & ta femme seroit
bien contrainte de mettre en gage les bagues & le demy ceint, pour mettre
du pain sous ta dent, il en eust dit dauantage, sans le bruit d’vn autre dispute
qui fit tourner tout le monde, pour voir ce que c’estoit.   Vn ioüeur de luth du party des mescontens auoit desia dit quantité d’iniures
à vn Charcutier, qui n’auoit pas la mine d’auoir souffert aucune disette
pendant le siege, il auoit les iouës rebondies comme les fesses d’vn pauure
homme, & la troigne si luissante de gresse,

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Occurrence 871. Anonyme. LES CONTENS ET MESCONTENS, SVR LE SVIET DV... (1649) chez [s. n.] à Paris , 8 pages. Langue : français, latin. Référence RIM : M0_782 ; cote locale : C_1_35. le 2014-02-03 15:58:02.

d’vn autre dispute
qui fit tourner tout le monde, pour voir ce que c’estoit.   Vn ioüeur de luth du party des mescontens auoit desia dit quantité d’iniures
à vn Charcutier, qui n’auoit pas la mine d’auoir souffert aucune disette
pendant le siege, il auoit les iouës rebondies comme les fesses d’vn pauure
homme, & la troigne si luissante de gresse, que l’on se fust miré dans son visage,
le ioüeur de luth au contraire estoit sec comme son instrument, couuert
d’vn petit manteau noir de serge de Rome sur vn habit de couleur

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Occurrence 872. Anonyme. LES CONTENS ET MESCONTENS, SVR LE SVIET DV... (1649) chez [s. n.] à Paris , 8 pages. Langue : français, latin. Référence RIM : M0_782 ; cote locale : C_1_35. le 2014-02-03 15:58:02.

dit quantité d’iniures
à vn Charcutier, qui n’auoit pas la mine d’auoir souffert aucune disette
pendant le siege, il auoit les iouës rebondies comme les fesses d’vn pauure
homme, & la troigne si luissante de gresse, que l’on se fust miré dans son visage,
le ioüeur de luth au contraire estoit sec comme son instrument, couuert
d’vn petit manteau noir de serge de Rome sur vn habit de couleur extremement
minée, il auoit toutefois vn nez violet qui auoit la mine d’auoir esté
rouge autrefois, & s’estre baigné dans vne infinité

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Occurrence 873. Anonyme. LES CONTENS ET MESCONTENS, SVR LE SVIET DV... (1649) chez [s. n.] à Paris , 8 pages. Langue : français, latin. Référence RIM : M0_782 ; cote locale : C_1_35. le 2014-02-03 15:58:02.

point vn cotret au lieu d’vn luth, & voulant leuer son manteau
pour s’en esclaircir, l’estoffe estant vn peu mure, il en déchira sans y penser
vne bonne partie, & ponr l’aigrir encore dauautage, luy dit en retirant sa
main, il est de damarre, il quitte le noyau, le ioüeur de luth picqué de ce
double affront, se mit à luy chanter inures à bon escient, considerant qu’il
n’eust pas esté le plus fort à vuider ce different à coups de points ; Comment,
commença-t’il à dire, maistre Salisson, Marmiton, Graillon, Secuillon,

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Occurrence 874. Anonyme. LES CONTENS ET MESCONTENS, SVR LE SVIET DV... (1649) chez [s. n.] à Paris , 8 pages. Langue : français, latin. Référence RIM : M0_782 ; cote locale : C_1_35. le 2014-02-03 15:58:02.

mon
luth ny mes habits, le Charcutier sans s’émouuoir beaucoup de ces inuectiues, ne fit que luy dire en riant : Aga donc Monsieur le Lutherien, vous vous
boutez en escume, ne vous eschauffez pas tant, vous engendrerez vne pluresie,
vous ferez mieux de nous ioüer vne sarabande, ie vous donneray quatre
deniers, comme à vn vielleux, peut-estre n’en auez vous pas tant gaigné depuis
quinze iours, mais voyez comme ce petit ratisseur de corde à boyau fait
l’entendu, ma foy tu n’as que faire derire, tu ne gaigne pas trop, tu veux

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Occurrence 875. Anonyme. LES CONTENS ET MESCONTENS, SVR LE SVIET DV... (1649) chez [s. n.] à Paris , 8 pages. Langue : français, latin. Référence RIM : M0_782 ; cote locale : C_1_35. le 2014-02-03 15:58:02.

à boyau fait
l’entendu, ma foy tu n’as que faire derire, tu ne gaigne pas trop, tu veux dégouster
le monde de ma marchandise, mais c’est comme le renard des mures,
& tu serois trop heureux de moüiller ton pain dans le boüillon de mon salé.
Vn Musicien, amy du ioüeur de luth, aussi sec que luy pour le moins, se retira
comme il vouloit repliquer à ces mespris, en luy remonstrant, que c’estoit se
profaner que d’entrer en paroles auec des gens de cette sorte, & qu’il n’y
auoit rien à gaigner, que des coups, puis se tournant

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Occurrence 876. Anonyme. LES CONTREVERITEZ DE LA COVR. QVIS VETAT... (1652) chez [s. n.] à Paris , 6 pages. Langue : français, latin. Référence RIM : M0_788 ; cote locale : B_17_29. le 2014-02-03 16:47:45. sait de chastes leçons,
Et que le Mazarin n’ayme que les maçons,
L’Abbé de S, Victor a la barbe razée,
Et le Duc de Nemours a la teste cassée,
Le franc fils de putain & enfant legitime
Et le pere Vincent est grand joüeur de prime,
Que le Duc de Rohan est vn facheux jaloux
Et que Millors Germain sont accablez de poux,
On ne fait plus l’amour au quay de la Tournelle,
Madame de Monglas a la gorge fort belle,
Que Mazarin n’est plus importun ny coquet,

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Occurrence 877. Anonyme. LES CONTREVERITEZ DE LA COVR. QVIS VETAT... (1652) chez [s. n.] à Paris , 6 pages. Langue : français, latin. Référence RIM : M0_788 ; cote locale : B_17_29. le 2014-02-03 16:47:45.

manchinny, craint d’auoir la verolle,
Que les hommes d’honneur ont la paralisie,
Que Iules mazarin mourera de pilepsie,
Le Marquis de Mosny est homme de raison,
Qu’aujourd’huy dans Paris l’argent est de saisor,
Que les hommes puissants sont des joüeurs de farces,
Que ceux qui disent vray sont si tost hors de graces,
Le cuisinier soldat dit que les Fauoris
Ne bougent des festins des bourgeois de Paris,
Rien de si genereux qu’vn rauageur Thuresne,
Lafferté Seneterre est vn tireur de laine,
Le

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Occurrence 878. Anonyme. LES CONVVLSIONS DE LA REYNE LA NVIT DE... (1652) chez [s. n.] à Paris , 31 pages. Langue : français, latin. Référence RIM : M0_791 ; cote locale : B_4_21. le 2014-02-04 13:41:30.

le menton
vn peu court & fourchu, la bouche petite, le nez
aquilin & parfaitement bien formé, l’œil doux, &
plein d’esprits tous celestes, le front rond & tant
soit peu haut, les cheueux d’vne couleur d’or, flottans
par ondes autour de ses belles ioües, qui n’estoient
ny trop enflées ny trop basses, chacune des
deux ayant son petit gelasin bien formé, ce qui
tout ensemble témoignoit que si cette beauté fut
autrefois vne Bergere, iamais Lignon, n’en déplaise
aux Dianes & aux Astrées, n’en eut de si

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Occurrence 879. Anonyme. LES CONVVLSIONS DE LA REYNE LA NVIT DE... (1652) chez [s. n.] à Paris , 31 pages. Langue : français, latin. Référence RIM : M0_791 ; cote locale : B_4_21. le 2014-02-04 13:41:30.

paroissiez inuincible par la persuasion de vostre
cher confident. De sorte que pour destourner
seulement ce soupçon de leurs personnes, & passer
pour bien intentionnez dans les esprits du peuple,
qu’ils vouloient tromper par cét éclat, ils me rendirent
comme le ioüet de leurs artifices, & suiuirẽt
ma Chasse auec aussi peu de respect que de consideration
pour l’effet que le peuple en desiroit.
C’est ce qui fait qu’on ne doit point s’estonner si ie
n’ay point causé soudain la paix, puis que i’eusse
autant fait de

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Occurrence 880. Anonyme. LES CVRIEVSES RECHERCHES FAITES SVR LA VIE... (1652) chez [s. n.] à [s. l.] , 14 pages. Langue : français, latin. Référence RIM : M0_855 ; cote locale : B_12_35. le 2014-02-04 14:07:30. que de Paulus, qui
ne cousta pas moins à bastir que quinze cens mille
liures ; & Mazarin ayant volé tout l’argent de France,
l’a fait transporter de là les

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Occurrence 881. Anonyme. LES CVRIEVSES RECHERCHES FAITES SVR LA VIE... (1652) chez [s. n.] à [s. l.] , 14 pages. Langue : français, latin. Référence RIM : M0_855 ; cote locale : B_12_35. le 2014-02-04 14:07:30.

des
Romains à prix d’argent ; & Mazarin ayant fait le
mesme trafic en France, n’a iamais donné Benefice
qu’il n’ait retenu pension sur les reuenus. Cesar deffit les Romains les vns par les autres ;
& Mazarin a tasché de tout son pouuoir de ioüer le
mesme tout aux Parisiens, témoins ceux de leur nombre
à qui l’on donne vulgairement le nom de Mazarins. Cesar maria sa fille à Pompée pour auoir lieu de
le tromper sous pretexte d’amitié, & d’vsurper la
puissance souueraine, apres s’estre saisi

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Occurrence 882. Anonyme. LES DOVCEVRS DE LA PAIX, ET LES HORREVRS DE... (1649) chez Huot (Claude) à Paris , 11 pages. Langue : français. Avec permission. Voir aussi B_20_8. Référence RIM : M0_1173 ; cote locale : A_3_22. le 2014-02-11 12:51:11.

depuis nos funestes desordres, ce peu de temps
a destruit & mis au neant l’ouurage de plusieurs années.
Toute la campagne est vn funeste theatre, ou la rage de Mars
s’est baignée dans le sang, s’est échauffée dans les flammes
qui ont tout bruslé, & s’est ioüée des larmes, & des soupirs
de ceux qu’elle a persecutés. Ie ne dis rien de ce que nous auons souffert dans cette ville,
nous estions pour en endurer bien dauantage, si nous
eussions voulu nous abandonner à la mercy de ce genie destructeur
que nous auons

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Occurrence 883. Anonyme. LES DOVCEVRS DE LA PAIX, ET LES HORREVRS DE... (1649) chez Huot (Claude) à Paris , 11 pages. Langue : français. Avec permission. Voir aussi A_3_22. Référence RIM : M0_1173 ; cote locale : B_20_8. le 2014-02-11 12:53:45.

depuis nos funestes desordres, ce peu de temps
a destruit & mis au neant l’ouurage de plusieurs années.
Toute la campagne est vn funeste theatre, ou la rage de Mars
s’est baignée dans le sang, s’est échauffée dans les flammes
qui ont tout bruslé, & s’est ioüée des larmes, & des soupirs
de ceux qu’elle a persecutés. Ie ne dis rien de ce que nous auons souffert dans cette ville,
nous estions pour en endurer bien dauantage, si nous
eussions voulu nous abandonner à la mercy de ce genie destructeur
que nous auons

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Occurrence 884. Anonyme. LES EFFETS ADMIRABLES DE LA PROVIDENCE DE... (1649) chez Lesselin (Alexandre) à Paris , 12 pages. Langue : français, latin. Avec permission. Voir aussi C_7_64. Référence RIM : M0_1199 ; cote locale : A_3_26. le 2014-02-11 12:58:07.

l’insolente audace
du Sicilien, par laquelle, aydé de la facilité qu’il a trouuée
dans les esprits de nos Princes, s’estant éleué en vn degré
d’vne domination tyrannique & honteuse à toute la France,
auiourd’hui pour s’y maintenir, de voir qu’il ioüe à perdre vn
Estat si florissant, qu’il mette toute la France en combustion,
attaque la capitale du Royaume, veüille affamer vne si grande
Ville, faire perir tant d’ames innocentes, & sous pretexte
de quelques testes illustres à qui il en veut, qu’il ne se

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Occurrence 885. Anonyme. LES EFFETS ADMIRABLES DE LA PROVIDENCE DE... (1649) chez Lesselin (Alexandre) à Paris , 12 pages. Langue : français, latin. Avec permission. Voir aussi C_7_64. Référence RIM : M0_1199 ; cote locale : A_3_26. le 2014-02-11 12:58:07.

auec le Parlement
est vn œuure de Dieu, qu’il est écrit, que, Quod Deus
coniunxit homo non separet, aussi arriue-il, que tous les artifices
des hommes ne la peuuent rompre. Ces attraits de douceur
& clemence, ne pouuant produire l’effet pretendu, l’on
fait iouër vne autre piece de batterie. Voicy des visages effrayans
qui ne portent que terreurs & menaces, se presenter
aux enuirons de Paris, c’est à dire, des Herants d’armes, gens
qui par la nature de leurs charges, ne sont porteurs que de
Declarations de guerre, &

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Occurrence 886. Anonyme. LES EFFETS ADMIRABLES DE LA PROVIDENCE DE... (1649) chez Lesselin (Alexandre) à Paris , 12 pages. Langue : français, latin. Avec permission. Voir aussi A_3_26. Référence RIM : M0_1199 ; cote locale : C_7_64. le 2014-02-11 12:59:49.

l’insolente audace
du Sicilien, par laquelle, aydé de la facilité qu’il a trouuée
dans les esprits de nos Princes, s’estant éleué en vn degré
d’vne domination tyrannique & honteuse à toute la France,
auiourd’hui pour s’y maintenir, de voir qu’il ioüe à perdre vn
Estat si florissant, qu’il mette toute la France en combustion,
attaque la capitale du Royaume, veüille affamer vne si grande
Ville, faire perir tant d’ames innocentes, & sous pretexte
de quelques testes illustres à qui il en veut, qu’il ne se

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Occurrence 887. Anonyme. LES EFFETS ADMIRABLES DE LA PROVIDENCE DE... (1649) chez Lesselin (Alexandre) à Paris , 12 pages. Langue : français, latin. Avec permission. Voir aussi A_3_26. Référence RIM : M0_1199 ; cote locale : C_7_64. le 2014-02-11 12:59:49.

auec le Parlement
est vn œuvre de Dieu, qu’il est écrit, que, Quod Deus
coniunxit homo non separet, aussi arriue-il, que tous les artifices
des hommes ne la peuuent rompre. Ces attraits de douceur
& clemence, ne pouuant produire l’effet pretendu, l’on
fait iouër vne autre piece de batterie. Voicy des visages effrayans
qui ne portent que terreurs & menaces, se presenter
aux enuirons de Paris, c’est à dire, des Herauts d’armes, gens
qui par la nature de leurs charges, ne sont porteurs que de
Declarations de guerre, &

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Occurrence 888. Anonyme. LES ENTRETIENS DE MESSIEVRS DE THVRENNE ET... (1652) chez Coulon (veuve d'Antoine) [?] à Paris , 8 pages. Langue : français. Référence RIM : M0_1250 ; cote locale : B_19_57. le 2014-02-11 15:46:55.

ie veux bien satisfaire à vos volonté :
Sçachez qu’il n’est plus de saison que vous
supportiez le party d’vn iniuste & d’vn vsurpateur :
Il y a assez long temps qu’il vous tient dans ses liens, & oserois
bien vous asseurer, qu’il ne manquera pas de vous ioüer,
ainsi qu’il a pensé de ma personne. Dieu est iuste, & n’a voulu
permettre en mon endroit la riguer de ses conseils ; cette
ame cauterisée c’est enfin rencontrée deceuë, le poison qu’il
m’auoit fait preparer ne sera pas inutile : car sans doute il

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Occurrence 889. Anonyme. LES ENTRETIENS DE S. MAIGRIN ET DE MANZINI,... (1652) chez [s. n.] à Paris , 32 pages. Langue : français, latin. Référence RIM : M0_1251 ; cote locale : B_9_32. le 2014-02-11 16:18:32.

cent mille hazards,
Par ta valeur toute diuine,
Fis voir que tu sortois du sang mesmes de Mars.    
Sçachant que le grand de Condé,
En ce rencontre hazardé,
Chassoit d’ennemis vn grand nombre,
A voir des marques de ce jeu,
La crainte qu’il ne deuint ombre,
De ce vaillant guerrier rendoit les yeux de feu.    
Helas ! disoit-il, si i’auois
La force que i’eus autrefois
Pour seruir ce Prince inuincible,
En la viue ardeur qui m’époint,

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Occurrence 890. Anonyme. LES ENTRETIENS DE S. MAIGRIN ET DE MANZINI,... (1652) chez [s. n.] à Paris , 32 pages. Langue : français, latin. Référence RIM : M0_1251 ; cote locale : B_9_32. le 2014-02-11 16:18:32.

l’autre d’en venir aux mains auec luy.
Outre qu’vn astre malin regardoit tousiours celuy-cy, au lieu que l’autre en a deux ou trois si fauorables,
qu’ils le garentiront tousiours du peril de toute
mort violente. C’est pourquoy que quiconque s’y
iouëra s’asseure d’y demeurer. Mais c’est trop differer
à voir le futur sejour du grand ennemy des François ?
Sus donc, dit-il, que qui maimera me suiue ?
Aussi-tost tournant le dos aux Champs Elisiens, il
commença de marcher comme vn Démon vers vn
mont,

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Occurrence 891. Anonyme. LES ENTRETIENS DE S. MAIGRIN ET DE MANZINI,... (1652) chez [s. n.] à Paris , 32 pages. Langue : français, latin. Référence RIM : M0_1251 ; cote locale : B_9_32. le 2014-02-11 16:18:32.

& que celle-cy brusle tousiours sans se consommer.
Manzini troublé de ce bruit & de l’aspect de cet embrazement,
demanda si son Oncle auroit son appartement en
cet endroit : Mais on luy repartit qu’il ne voyoit encor rien,
& que ce seroit bien-tost le beau du jeu. Ils ne tarderent
que peu de momens à venir iusques au bord de Phlegeton,
dont l’Onde leur parut aussi teinte de sang, cette maudite
riuiere qui baigne les murs de la Cité des Suplices, rouloit
des corps morts de l’vn & de l’autre sexe, & de toutes

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Occurrence 892. Anonyme. LES ENTRETIENS DV ROY, A S. GERMAIN. (1649) chez [s. n.] à [s. l.] , 8 pages. Langue : français. Référence RIM : M0_1253 ; cote locale : A_3_39. le 2014-02-12 13:12:59.

car ie l’ayme encore moins que ie faisois. Monsieur. Mon petit papa, il ne faut pas dire cela,
car s’il sçauoit que vous & moy nous ne l’aimons
pas, il nous ensorceleroit pour se faire aimer. Le Roy. Ie luy veux faire bonne mine, mais ie luy
feray mauuais ieu, ou ie ne pourray. Monsieur. Vous ferez bien, mon petit papa, pour
moy ie luy en veux faire autant. Le Roy. Mais d’où vient que nous ne retournons
pas à Paris. Monsieur. C’est que ma bonne maman a fait assieger
Paris. Le Roy. Elle l’a fait

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Occurrence 893. Anonyme. LES GENEREVX SENTIMENS DV VERITABLE... (1649) chez [s. n.] à [s. l.] , 8 pages. Langue : français. Référence RIM : M0_1491 ; cote locale : C_5_30. le 2014-02-15 07:31:33.

Ah Parisiens, qui auez iusques
icy tesmoigné tant de cœur & de generosité
pour secoüer le joug de la Tyrãnie d’vn Estranger :
C’en est fait pour iamais si vous posez les
armes, vous n’y reuiendrez plus. Faut-il que
l’on vous dupe & que l’on vous iouë si ouuertement ? Vos Ennemis
ne vous pouuans vaincre par la force, vous vainquent
par l’artifice & la trahison. L’on vous fait, l’on vous fait vne
Paix plus cruelle & plus sanglante que la Guerre : voire mesme
du sujet de la Guerre, on en fait le sujet de

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Occurrence 894. Anonyme. LES HEVREVX CONVOIS ARRIVEZ A PARIS, OV LE... (1649) chez Vigne (Nicolas de La) à Paris , 8 pages. Langue : français. Avec permission.. Référence RIM : M0_1633 ; cote locale : C_4_32. le 2014-02-15 08:33:30.

peust prendre apres la fuite.
Mais ô malencontreux Colas,
Tu ne leur échapperas pas.
Afin donc qu’il s’en ressouuienne,
Et que iamais il n’y reuienne,
On le met nud comme la main,
Et l’on l’enuoye à Sainct Germain
Heberger dans le jeu de Paume,    
Sur vn peu de paille & de chaume,
Où souffrant la soif & la faim,
Peste contre l’air inhumain :
Donnant au Diable la guerre,
Qui va rauageant nostre terre.
Apres auoir fait maints regrets,
Que ie veux

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Occurrence 895. Anonyme. LES INSIGNES OBLIGATIONS QVE LES ROYS DE... (1649) chez Lesselin (Alexandre) à Paris , 8 pages. Langue : français. Avec permission, datée du 12 mars au colophon.. Référence RIM : M0_1705 ; cote locale : C_6_39. le 2014-02-15 09:17:40.

Ce Monarque ayant esté éleué dans vne religion
qu’il auoit appris de ses Ancestres & succé auec le
laict, les ennemis de son Estat & du repos publique
prirent de là occasion de luy faire la guerre & former
des ligues contre sa Majesté ; Pour mieux ioüer
leur jeu, ils ioignirent de leur party le Pape Gregoire
XIV. & le soliciterent tant, qu’il fulmina excommunication
contre ceux qui estoient ses plus fidels
seruiteurs. Solicité à cela par les Partisans d’Espagne,
qui fauorisoient le party des Ligueurs. Mais

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Occurrence 896. Anonyme. LES INSIGNES OBLIGATIONS QVE LES ROYS DE... (1649) chez Lesselin (Alexandre) à Paris , 8 pages. Langue : français. Avec permission, datée du 12 mars au colophon.. Référence RIM : M0_1705 ; cote locale : C_6_39. le 2014-02-15 09:17:40.

ayant esté éleué dans vne religion
qu’il auoit appris de ses Ancestres & succé auec le
laict, les ennemis de son Estat & du repos publique
prirent de là occasion de luy faire la guerre & former
des ligues contre sa Majesté ; Pour mieux ioüer
leur jeu, ils ioignirent de leur party le Pape Gregoire
XIV. & le soliciterent tant, qu’il fulmina excommunication
contre ceux qui estoient ses plus fidels
seruiteurs. Solicité à cela par les Partisans d’Espagne,
qui fauorisoient le party des Ligueurs. Mais le

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Occurrence 897. Anonyme. LES LEÇONS DES TENEBRES DES PARISIENS, OV... (1649) chez Sevestre (Pierre) à Paris , 8 pages. Langue : français. Page de titre en page 2.. Référence RIM : M0_1808 ; cote locale : C_3_1. le 2014-02-16 10:19:30.

femme, qui
se voyant abandonnée de son cher espoux, ne fait plus que
verser des larmes, & se retirant toute seule fuït la compagnie
des autres. 2. Versant des larmes elle ne cesse de pleurer le long de la nuict, &
ses pleurs luy tombent continuellement sur les joües. Elle ne trouue
personne pour la consoler, mesme parmy ses plus chers amis. Tous ses
amis la mesprisent, & deuiennent ses plus puissans ennemis. Ne fut-ce pas la nuict que Paris commença de ressentir ses afflictions ? N’est-il pas delaissé de ceux

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Occurrence 898. Anonyme. LES LVNETTES A TOVTES AGES, POVR FAIRE VOIR... (1649) chez Remy (veuve de Jean) à Paris , 8 pages. Langue : français. Avec permission. Voir aussi A_5_26. Référence RIM : M0_2335 ; cote locale : C_3_103. le 2014-02-19 13:30:58.

S. Remy, prés le College du Plessis.

M. DC. XLIX. AVEC PERMISSION. LES LVNETTES A TOVTES AGES,
pour faire voir clair aux Ennemis de l’Estat. NOVS lisons dans l’Antiquité qu’il se trouua
vn Aspendius ioüeur d’instruments, qui ialoux
du plaisir qu’on prenoit à l’entendre, touchoit
par desdain son Luth de la main gauche, & se bassement
encore qu’il n’y auoit qui luy que pût se diuertir
par son agreable harmonie. Ie me garderay bien de
participer aux

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Occurrence 899. Anonyme. LES LVNETTES A TOVTES AGES, POVR FAIRE VOIR... (1649) chez Remy (veuve de Jean) à Paris , 8 pages. Langue : français. Avec permission. Voir aussi C_3_103. Référence RIM : M0_2335 ; cote locale : A_5_26. le 2014-02-19 13:36:18.

S. Remy, prés le College du Plessis.

M. DC. XLIX. AVEC PERMISSION. LES LVNETTES A TOVTES AGES,
pour faire voir clair aux Ennemis de l’Estat. NOVS lisons dans l’Antiquité qu’il se trouua
vn Aspendius ioüeur d’instruments, qui ialoux
du plaisir qu’on prenoit à l’entendre, touchoit
par desdain son Luth de la main gauche, & se bassement
encore qu’il n’y auoit qui luy que pût se diuertir
par son agreable harmonie. Ie me garderay bien de
participer aux

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Occurrence 900. Anonyme. LES MESTIERS DE LA COVR. ([s. d.]) chez [s. n.] à [s. l.] , 7 pages. Langue : français. Référence RIM : M0_2465 ; cote locale : A_6_33. le 2014-02-19 14:52:56.

apprehender qu’il
leur refuse l’absolution, & mesme Herlac ny
sa suitte, bien qu’il ne soient papiste. Monsieur le Beauuais tiendra tous les iours
la chaire pour louer les impies, & autres malfaicteurs. Madame de Senecay aura charge d’amener
des ioueurs aux niepces du Cardinal, pour tascher
de les appareiller. Madame la Duchesse d’Esguillon tiendra vn
mont de pieté. Monsieur d’Aubray sera chasseur par ordre
de son Eminence aura des espions mazarinistes
croyant empescher ces pauures diables

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