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Mazarinade n° D_1_1

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Anonyme [1637], DES ANCIENNES ENSEIGNES ET ESTENDARTS DE FRANCE, DE LA CHAPPE DE S. MARTIN. De l’Office & Dignité du GRAND SENESCHAL, dit DAPIFER, qui portoit ceste Chappe aux batailles. DE L’ORIFLAMME OV ESTENDART DE S. DENYS. DE LA BANNIERE DE FRANCE: & CORNETTE BLANCHE. , français, latinRéférence RIM : Mx. Cote locale : D_1_1.


azuré, à quatre Fleurs-de-Lis d’or de broderie, brodées
de grosses perles, &c. Grand Maistre d’Hostel,
&c. Aupres de luy estoit vn Escuyer, qui portoit L’ESTENDART
DV ROY, lequel estoit de satin noir. »
 
Entre les Anciens qui ont discouru de l’Oriflamme,
il n’y a aucun qui en ait parlé auec plus de certitude
que Guiart. Car apres auoir dit, que l’Oriflamme
estoit composée de simple Cendal, & sans aucune figure :
Il adiouste qu’elle estoit à S. Denys, & que peu
auparauant il l’auoit veuë.
Guiart auoit
veu l’Oriflamme.
 
Elle est à sainct Denys encores,
La l’ay je n’agueres veuë,
Quand Philippes lot receuë.
 
Cet Autheur viuoit, & escriuoit encores l’an 1306.
sous Philippes le Bel : de sorte, que quand il parle de la
Banniere aux Fleur-de-Lis, sans doute il parle d’vne
autre que de l’Oriflamme : sous l’an 1205.
 
A la fenestre derreniere,
Du Roy de France la Banniere,
A Fleurs-de-Lis bien apertes,
Par les villes maisons ouuertes.
 
L’on ne peut douter, que celuy des Fleurs-de-Lis
ne soit ancien, & n’ait vne source fort haute : les
Fleurs-de-Lis ayant, comme dés la naissance de l’Estat,
esté prises par Clouis, pour marque auguste, dont
nous voyons diuerses antiquitez. Les Estrangers, qui
ont voulu bailler aux premiers Rois vn Escu honteux,
dont iusques à present ils ont voulu tirer des sujets
de mespris, sont combattus par le silence de tous
les Escriuains du temps, & par exemples contraires.
Mais ie ne puis conuenir auec du Tillet, en ce qu’il