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Mazarinade n° E_1_121

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Anonyme [1649], CENSVRE OV REFVTATION DV LIBELLE INTITVLÉ, SOVPIRS FRANÇOIS, SVR LA PAIX ITALIENNE. , françaisRéférence RIM : M0_674. Cote locale : E_1_121.


puisque la seule pensée en est tout à fait criminelle : &
supposé mesme qu’il ne fut pas de l’inuention de nostre
Poëte, quoy qu’il y ait bien de l’apparance, à quel dessein
publier ces abominations, qui ne font qu’irriter de plus en
plus la Iustice de Dieu desia si viuement offensée &c.
 
 
Par ces detestables exemples,
Enseigner à ces nations
De nouuelles inuentions
Afin de profaner ses Temples.
 
L’vnziesme n’est qu’vne inuectiue contre quelques Generaux
qui sont auprés du Roy, par laquelle il les taxe d’estre
Estrangers & de n’estre pas François, quoy qu’à la reserue
de ces derniers troubles (ou l’interest de leur charge les a
contraints de nous estre contraires) ils en ayent donné toutes
les preuues imaginables, il les coiffe sur la fin de la mesme
Epithete qu’il a desia donnée au Prince, ce qui est vne
marque de la sterilité de son esprit.
Dans la 12. 13. & 14. il tranche du Predicateur, mais au
lieu de reduire la Reine dans les termes de la douceur, il
tasche de la ietter dans le desespoir par l’impossibilité de
donner remede aux desordres qu’il exagere extraordinairement,
& la menace insolemment de la Iustice diuine,
sans que l’on puisse iuger ce qu’il pretend par cette remonstrance,
puis qu’il se plaint des maux qui sont desia
passez, & qu’il auroit tort d’en desirer le remede, puis qu’il
les iuge irremediables. Quant à ce qui touche le Cardinal
Mazarin, l’on voit appertement que c’est plutost la haine
que la charité qui anime son zele, en voulant attirer la vengeance
diuine sur sa teste, au lieu d’implorer pour luy sa
misericorde.
Les 15. 16. 17. 18. & 19. sont des declamations pleines
d’iniures & d’inuectiues contre quelques Prelats & Predicateurs
de leurs Maiestez, qu’il accuse d’enseigner de fausses
doctrines, & d’animer contre nous l’esprit de la Reine
& des Princes, pour en obtenir des Benefices & des recompenses ;
Ce qui me fait imaginer qu’il s’est peut-estre autrefois