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Mazarinade n° C_12_41

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C. Q. A. P. L. C. M. D. L. V. D. P. A. M. D. N. 1650 [signé] = Dubosc-Montandré, Claude [?] [1652], LA PIERRE DE TOVCHE AVX MAZARINS. , français, latinRéférence RIM : M0_2765. Cote locale : C_12_41.


en vertu du pouuoir qui nous est donne,
nous n’auons que faire de chercher ailleurs, ce que
nous auons dans nos propres mains, c’est à dire
nostre salut, en massacrant toute la Mazarinaille.
Nolité (quod pigri agricola faciunt) maturos fructus
per inertiam emittere è manibus, maiora sunt periculis
præmia.
 
Mais de grace, si l’on à dessein de chasser ce proscript,
quel desordre peut arriuer trop grand contre
ceux de son party (n’en voyant point que ceux
de sa caballe, ou soubçonnez, tels qui craignent)
puis que si nous estions assez heureux d’en voir vn
suffisant pour les exterminer tous, nous aurions
suiet de dire que ceux qui voudroient s’y opposer,
voudroit differer leur perte & continuer nos miseres,
qui ne finiront iamais que par la destruction
generalle de tous ceux qui seruent ce Tyran, & si
le Diable auoit emporté tous ceux qui l’ayment
plus que moy, la France seroit en repos, nous iouїrions
auec plaisir du peu que ce traistre nous a laissé,
& la guerre Ciuille n’ayant eu d’autre commencement
que l’apprehension de son retour, auroit
desia trouué sa fin dans la certitude de ne le iamais
plus reuoir. Redditur nostro pauore, quàm sua
virtute fœlicior.
Si le Comte d’Harcourt auoit esté deschiré par
le peuple auparauant sortir de Paris, vn autre n’eut
point osé prendre la conduite d’vne Armée, destinée