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Mazarinade n° D_1_3

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Morgues, Mathieu de [1643], LES DEVX FACES DE LA VIE ET DE LA MORT DE MARIE DE MEDICIS ROYNE DE FRANCE VEFVE DE HENRY IV. MERE DE LOVYS XIII. ROYS TRES-CHRESTIENS. DISCOVRS FVNEBRE. Par Messire MATTHIEV DE MOVRGVES Sr. de Sainct Germain, Docteur en Theologie, premier Aumosnier & Predicateur de ladite DAME ROYNE; Predicateur du ROY CATHOLIQVE, & Preuost de Harlebeke en Flandres. DEDIÉ A LA ROYNE CATHOLIQVE. , français, latinRéférence RIM : Mx. Cote locale : D_1_3.


estant soigneuse de les loger fort proprement & richement ;
en quoy elle faisoit paroistre son industrie auec
sa pieté Ie ne veux pas oublier sa recognoissance enuers
la venerable Mere Anne de S. Barthelemy, compaigne
de S. Therese. Sa Maiesté croiant en sa maladie
de Gand auoir receu la guerison par les prieres de
cette grande seruante de Dieu, entreprit de poursuiure
sa beatification, & n’espargna ny soins, ny
credit, ny argent pour auancer cet ouurage, qui luy
cousta beaucoup en vn temps auquel cette despence
la pouuoit incommoder. La riche & belle chasse d’argent,
que Sa Maiesté a laissé au monastere des Carmelines
d’Anuers pour y loger ses os, est vn tesmoignage
de sa liberalité qui la donna, & de son bel esprit
qui inuita le dessein.
 
Psalm. 22
Parasti in
conspectu
meo me[1 lettre ill.]sam
aduersus
eos qui
tribulant
me.
Ioan. II.
Pterus
Chrysol.
Serm. 64.
Duia sine
Mariâ nec
[illisible]ugari mors
[illisible]oterat, nes
[illisible]vita repa[illisible]ari ;
ve[illisible]iat
Ma[illisible]ia,
veniat
[illisible]aterni
[illisible]ominis
[illisible]aiula.
Toutes les vertus Chrestiennes se rencontrans en
la charité enuers Dieu & enuers le Prochain comme
en leur source, il me semble, que si ie les fais voir
toutes deux en nostre Royne, i’auray prouué, que
toutes les perfections d’vne ame Chrestienne se trouuerent
en elle La charité enuers le Prochain est vne
riuiere bien faisant, qui sort de la mer de la premiere
charité, qui est l’amour qu’on porte à Dieu ; & retourne
à sõ origine enflée de merites, apres qu’elle a arrousé
les terres, & abbreué les animaux. Cette vertu est
plus recommandable quand elle tache de faire du
bien, non seulement aux pauures & miserables de