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Mazarinade n° B_1_1

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La Mère de Dieu, Pierre de (dit Bertius, Abraham) [1647], LES VERTVS ROYALES D’VN IEVNE PRINCE. , français, latinRéférence RIM : Mx. Cote locale : B_1_1.


ayant renoncé à l’Eglise Catholique, pour suiure
le party des Lutheriens, a esté deposé de son
Royaume, mis dans vne cage de fer, & par vn
particulier iugement de Dieu, est mort d’vn breuage
que ses ennemis luy ont preparé ? L’Electeur
de Saxe neueu du premier qui defendit Luther,
fut prisonnier de l’Empereur, condamné à mort,
& depuis par commutation de peine, perdit son
Electorat, & la moitié de ses Estats. Les Peres
remarquent que la felicité temporelle des Monarchies,
suit la Religion qu’on y obserue. Et
sainct Ambroise asseure que depuis que Constantinople
a nourri le venin des Arriens en ses
entrailles, ses murailles ont esté entourées des armes
de ses ennemis, & qu’elle en a esté deliurée
auec triomphe, quand elle a embrassé la veritable
Religion. Brisons dans le dessein de continuer la
mesme matiere au Chapitre suiuant.
 
Histor. Imperator.
Orient.
Histor.
Vvandal.
Annal.
Hispan.
Cyrill.
Alexand.
lib. de recta
fide ad
Theodo.
S. Leo ep. 25.
Theodosi
apud Nicephor
lib. 13.
cap. I.
S. Ambro.
in Proœmis
lib. de spiritis
sancto. En quels mal-heurs tombent les ieunes
Princes éleués dans l’impieté.

CHAPITRE XI.
VN puissant Monarque ne se peut imaginer
rien de plus grand, ny de plus auguste que
la Diuinité, & ne souhaitte rien si passionnément,
que de participer à quelque rayon de sa
gloire, qu’il croit estre le comble de ses Felicitez ;