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Mazarinade n° A_9_27

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Hanniques de Benjamin, Charles de [signé] / Gondrin, L. Henry de [signé] [1650], PROCEDVRES FAICTES CONTRE LES PP. IESVISTES DE LA VILLE ET DIOCESE DE SENS, ET ORDONNANCE DE MONSEIGNEVR L’ARCHEVESQVE. PORTANT DEFFENCES AVSDITS PERES d’Administrer le Sacrement de Penitence, sans permission & Approbation signée dudit Seigneur, où de ses Vicaires Generaux, sur les peines portée par jcelle. , françaisRéférence RIM : Mx. Cote locale : A_9_27.


audit Sens, par nous Vicaire general & Official susdit tenant
l’Audience, au Palais Archiepiscopal à 10 heures du matin,
le Samedy 9. iour du mois d’Avril mil six cens cinquante.
Signé en fin, DE BENIAMIN, & I. THIERRAT
Greffier.
  AVTRE IVGEMENT.
A Tovs ceux qui ces presentes Lettres verront ; Charles
de Hanniques de Benjamin Prestre, Docteur és Decrets,
Vicaire general & Official de Monseigneur l’illustrissime
& Reuerendissime Louys Henry de Gondrin, par la
permission Diuine & du sainct Siege Apostolique Archeuesque
de Sens, Primat des Gaules & de Germanie, salut.
Sçauoir faisons, que sur la Requeste à nous presentée par le
Promoteur de l’Archeuesché de Sens disant, qu’il a esté de
n’agueres aduerty qu’au preiudice du iugement par nous
rendu contre les iesuistes establis en la ville de Sens, le 9.
du present mois d’Avril, portant defences à eux d’entendre
ny de vacquer aux Confessions des fideles Chrestiens
de ce Diocese faute de faire apparoir de l’approbation qu’ils
sont necessairemẽt obligez de prendre de mondit Seigneur
l’Archeuesque, lesdits Iesuistes se seroient incompecemment
pourueus pardeuant le sieur Lieutenant General au
Bailliage dudit Sens, pour auoir des defences particulieres
d’executer nostredit iugement, à cause (disoient-ils) qu’ils
en estoient appellans, & qu’en consequence de leur appel
il n’y auoit pas lieu de passer outre. Et quoy que lesdites defences
ne leur ayent point esté octroyées, ains seulement vn
acte dudit appel, si est-ce qu’ils ne laissent pas de faire croire
au menu peuple, & de prescher publiquement, que les defences
par nous contr’eux prononcées n’empeschent point