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Mazarinade n° C_12_35a

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Anonyme [1652], OBSERVATIONS SVR QVELQVES LETTRES ECRITES AV CARDINAL MAZARIN, ET PAR LE CARDINAL MAZARIN. , françaisRéférence RIM : M0_2572. Cote locale : C_12_35a.


n’eust ozé faire la proposition à l’Archidue, ou
au Comte de Fuensaldaigna, de prendre confiance
auec vn homme, qu’il sçauoit estre dans
le dernier mépris en Espaigne : où ses seruices
auoient esté reiectez, deuant qu’il les offrit à la
France. Outre que le Roy Catholique suit vne
maxime glorieuse, de ne rechercher iamais ses
sujets, qui se sont donnez à ses ennemis. Adjoustons :
que les Espagnols sçauoient bien, que
le Cardinal Mazarin estant banny de France par
Declaration du Roy, & par les Arrests de tous
les Parlemens, estoit incapable de conclurre vne
Paix, qui doit estre verifiée, & enregistrée. Du
reste nous voulons croire, ce que le Cardinal
Mazarin dit : que les Espagnols l’ont traitté ciuilement :
& de plus, que sans l’estimer, ils l’ont
conserué, & mesmes ont fauorisé son retour :
estants assurez, que les desordres, qu’il produira
leur seront tres-aduantageux.
 
VII. De pareille estoffe sont ces deux autres
gaillardes menteries : que par les conseils, soings,
conduite, & valeur de S. E. Les Espagnols auoient est
chassez de toute la Champagne : où ils tiennent encore
Mouzon, la ville de Stenay, & le passage de
Dun sur la Meuse. Pour ce qui est de Rhetel, il
fut repris sans industrie, & sans peine. Il semble
aussi se vouloir attribuër le gain de la bataille, &
pour faire valoir vn exploit, où il n’estoit pas, il dit
qu’en cette rencontre la principale armée des Espagnols fut