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Mazarinade n° B_9_14

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Anonyme [[s. d.]], FACTVM Pour Monsieur le Duc de Vandosme. Contre les Pretentions de Monsieur & Madame d’Elbeuf. , françaisRéférence RIM : M4_41. Cote locale : B_9_14.

Cette Loy partant ne peut estre entenduë ou expliquée
au prejudice de Monsieur de Vandosme, qui
n’est point né en adultere, puis qu’il n’y a point eu de
mariage entre Madame la Duchesse de Beaufort &
Monsieur Damerual, lesquels n’ont jamais habité ensemble :
Car s’il y eust eu mariage qui eust subsisté vn
seul moment, il n’auroit pas esté au pouuoir, ny de
l’Official d’Amiens, ny de quelqu’autre homme que
ce soit de le rompre : le Mariage est vn point indiuisible
qui ne se peut separer ; ny celuy pretendu entre
Monsieur Damerual & Madame la Duchesse de Beaufort
a esté nul posterieurement à la Sentence de l’Official,
il l’a esté dés son origine ; & s’il n’y a point de
nullité en son origine, il doit auoir subsisté jusques au
decés de l’vn des deux conjoints, & partant le mesme
defaut qu’elle suppose en la naissance de Monsieur
son Frere, seroit en elle mesme.
Mais ce n’est pas assez de demonstrer que Madame
d’Elbeuf n’est pas plus capable que Monsieur son
Frere de la succesion de Madame la Duchesse de
Beaufort, si l’on ne iustifie que ce qu’elle y a de droit
ne luy est venu qu’en consequence de celuy donné à
Monsieur le Duc de Vandosme, & sans preiudice des
aduantages d’aisnesse.
Pour preuue l’on met en fait, & il est certain, que si
Madame d’Elbeuf a quelques Titres particuliers qui
la rendent habile à cette succession, soit Commissions
expediées pour l’administration des biens delaissez
par feuë Madame de Beaufort ; iussion sur icelles, ou
autres Lettres, ils sont communs ou conformes &