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Mazarinade n° C_7_65

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Anonyme [1649], ELOGE ROYAL PRESENTÉ A SA MAIESTÉ sur la representation d’Apollon & des neuf Muses, Feu de joye fait deuant l’Hostel de Ville. PAR MESSIEVRS LES PREVOST des Marchands & Escheuins de Paris: EN COMMEMORATION de la Miraculeuse Naissance du Roy & de son agreable Retour à Paris. , français, latinRéférence RIM : M0_1208. Cote locale : C_7_65.


recité dans le Senat à la loüange de cét Empereur,
sera dit par toute la terre à la vostre : Ouy, l’on dira
de vous en parlant à ce Royaume.
 
 
Hic est, tibi quem
Promisere Dij, quo nec tulit alta vetustas
Majorem, nec secla parem ventura videbunt.
 
Ce seroit auec ces paroles que ie pourrois finir vostre
Eloge, ô genereux Monarque, & sans doute c’est
vne matiere qui doit seruir d’employ à cét Apollon
& à ces doctes Pucelles, qui vous sont icy representées,
c’est pourquoy ie laisse ce sujet illustre à ces
belles Muses. Cette occupation est bien digne d’elles,
mais apres tout ie pense qu’elles ne seront pas
moins empeschées à publier vos merites, qu’elles le
sont à present à tesmoigner la ioye publique de vos
Peuples, qui par ses acclamations continuelles la
fait esclatter, quoy qu’imparfaitement. Pleust à
Dieu, ô grand Prince, que vous peussiez lire iusques
au fond de nos cœurs qui vous sont consacrez, l’affection
qu’on y conserue auec autant de soin qu’on
en auoit jadis pour le feu des Vestalles. Et cependant
cette amour ne vous peut estre tesmoignée
que par ces cris, Viue le Roy, Viue le Roy.

FIN.