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Mazarinade n° C_4_38_13

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Questier, Mathurin, dit Fort-Lys [1649 [?]], CONCLVSION DV IOVRNAL POETIQVE DE LA GVERRE PARISIENNE. Dedié aux Conseruateurs du Roy, des Loix, & de la Patrie. Par M. Q. dit FORT-LYS. , françaisRéférence RIM : M0_1763. Cote locale : C_4_38_13.



 
Il ne nous suffit pas de voir vostre personne,
Nous desirons d’auoir ce que la Paix nous donne.
Afin que nous viuions contens en ce sejour,
En exillant la Guerre, pour y placer l’Amour.
C’est cette grande Reyne, seul sujet de nos vœux,
Qui doit leuer la taye, qui offusquent nos yeux.
C’est ce que vous deuez, Sire, nous octroyer,
Vous pouuez l’amener, & non pas l’enuoyer.
Loin d’icy elle ne peut auoir l’ame contente,
Son absence & la Vostre, est ce qui nous tourmente.
Grande Reyne suiuez ce Phare precieux,
Qui esclaire la terre, comme le Soleil les Cieux.
Venez auecque luy changer nostre Destin,
Personne ne fera en ce lieu le mutin :
Ains on vous benira d’vne façon si belle,
Que iamais en vos iours vous n’en vistes de telle.
On ne parlera plus que de vostre renom ;
Paris sera joyeux d’entendre le beau nom
D’Anne Mere du Roy, Regente de la France,
Qui nous donnant la Paix, nous met hors de souffrance.
Chacun pourra chanter ce motet gracieux,
Qui tesmoigne de vous les soins officieux.
 
 
Vous faites finir cette Guerre,
Qui empeschoit nostre repos :
L’horreur n’est plus dessus la terre,
Tout le monde se rend dispos,
Puis que la Paix,
Rompt nostre faix.