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Mazarinade n° B_4_8

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Dubosc-Montandré, Claude [?] [1652], LE SCEPTRE DE FRANCE EN QVENOVILLE Par les Regences des Reynes, faisant voir par de naifues representations d’Histoires. I. Les desordres du pouuoir absolu des femmes en France, par. II. La mauuaise Education des Roys. III. La pernicieuse conduitte de l’Estat. IV. Les horribles factions qui s’y sont esleuées, & qui ont souuent mis cette Monarchie à deux doigts de sa ruine. V. Et le moyen infaillible de remedier à tous ces desordres, si l’on veut s’en seruir efficacement & dans l’vsage des Loix Fondamentales. , français, latin, italienRéférence RIM : M0_3598. Cote locale : B_4_8.


mari, & de se voir chargée d’vne si nombreuse lignée,
dont à peine l’aisné pouuoit ayder au plus petit ; Elle
eut encore ce sẽsible deplaisir de se voir, elle & le Roy
François II. son fils, inuestie par les Princes de la maison
de Guise, & en mesme temps attaquée de leurs
riuaux, Anne de Montmorency Connestable, & de
Gaspar de Colligny Admiral de France. Ce furent
alors trois partis contraires formés dans l’Estat, dont
celuy du Roy paroissoit le plus foible en authorité,
bien qu’il fust le plus fort en raison. Le Duc de Guise
pour les Catholiques, l’Admiral pour les Religionaires,
& le Connestable pour soy-mesme, agissoient
dans l’Estat, autant in dependemment du Roy, comme
par opposition de l’vn à l’autre. Tout ce que peût
faire en cette conioncture, cette sage & iudicieuse
Reyne, fut de rendre veritable la deuise de sa maison,
De les diuiser tous ensemble, pour se les vnir plus fortement,
& ainsi regner elle seule absolument, & posseder
tout le credit, par l’amoindrissement de leur authorité
partagée entre plusieurs. Certainement elle
fit beaucoup, puis qu’elle sceut preseruer son fils, &
toute la Cour de la coniuration d’Amboise, où auec
la mort du Roy, les Heretiques ne destinoient rien
moins que le changement de l’Estat, & toute la perte
du Royaume.
 
I.
Le regne de
Catherine de
Medicis.
II.
La premiere
Regente.
Diuide vt regnes.
In heroïcis
symbol.
Depuis la mort de François II. enleué de ce
monde en la seiziesme année de sa vie, & à l’aduenement
à la Couronne de Charles IX. son II. fils, la Reyne
par le consentement vniuersel de tous les Ordres
du Royaume, fut declarée Tutrice du Roy, encore à