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Mazarinade n° B_13_42

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Anonyme [1652], DIALOGVE DV CAR. MAZARIN, ET DV MARQVIS DE LA VIEVVILLE, Sur-Intendant des Finances. , françaisRéférence RIM : M0_1087. Cote locale : B_13_42.


& Dauphiné, où il a plusieurs parens.
 
De la ferme des Gabelles de Languedoc, neant.
Le sieur Bossuet qui en est fermier n’en doit rien pour
cette année, & il ne veut plus faire d’auances.
De la ferme du fer, trente mil liu.
De la ferme des cinq grosses fermes par estimation
cinq cens mil liures.
Mais pour cela il faut reculer les assignations qui
sont leuées pour Monsieur le President de Maisons, à
cause du remboursement qu’il luy convient donner
pour son Domaine d’Evreux : celles qui sont leuées
pour les nouveaux Suisses, & plusieurs autres qu’il ne
sera pas aisé de retarder.
Voy la Monseigneur, six cens quatre-vingt mil liures
que nous pouuons tirer des fermes, à tout rompre.
Mazarin, Comment, & il se leve tant d’argent.
Le Marquis, Monseigneur, ce qui se leve sur les fermes
est quasi tout les rentes, & pour les gages des
Officiers.
Mazarin, Quand i’auray defaict le Prince de Condé,
ie ne veus plus payer de rentes, ny de gages.
Le Marquis, Monseigneur, c’est ce qu’il faut faire
le plus promptement qu’il sera possible.
Mazarin, I’en viendray à bout, quand les troupes
qui me viennent de toutes parts seront arriuées.
Le Marquis, Monseigneur, i’apprends que vos levées
vont bien lentement, à cause que vous ne leur
donnez point d’argent.