Recherches internationales sur les Mazarinades

Notice de Moreau : Naudé, p. 195 du "Mascurat", le cite parmi les pièces qui "partent d'une plume violente". Il l'attribue à un curé, qui serait auteur du "Théologien politique" [M0_3772], du "Courtisan qui déclare ce qui est de l'autorité royale", de la "France languissante" [M0_1432], etc. Quand j'ajouterais que ce curé était ami de Mathurin Questier on n'en tirerait pas de grandes lumières; mais il ne sera peut-être pas inutile de rappeler que M. Brousse, curé de Saint-Roch, était un des partisans les plus dévoués du coadjuteur. L'archevêque de Paris se crut obligé de lui interdire la chaire dans le carême de 1650. Voir la Lettre de M. Brousse, docteur en théologie, etc. Ce qui pourra donner quelque autorité à nos conjectures c'est que Naudé attribue au même curé "quatre ou cinq lettres". Or, j'ai trouvé, sur le titre de la "Lettre d'un religieux envoyée à M.le prince de Condé, à Saint-Germain-en-Laye", etc. (VIIe vol., 2e coll. de la Bibliothèque Sainte-Geneviève), cette mention, d'une écriture du temps : « L'auteur est M. Brousse, curé de Saint-Roch, rue Saint-Honoré. » Je montrerai, à l'article du "Théologien politique" [M0_3772], quelles étaient les doctrines de cet écrivain.