LA ROBBE SANGLANTE DE IVLES MAZARIN. Ou les veritables recits des fourbes, des impostures & autres vices. Par le sieur de MIRAND, Gentilhomme Cicilien.

Auteur
Mirand, ? de
Éditeur
Musnier (François)
Date d'édition
1649
Lieu d'édtion
Paris
Langue
français
Nombre de pages
12
Référence Moreau
M0_3554
Cote locale
A_8_66
Note
Dernière modification
2012-12-28 14:21:36
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Commentaires

Commentaire de : Patrick Rebollar, créé le 2012-12-28 14:21:36.
Notice Moreau : Ce pamphlet n'est ni des plus mauvais ni des plus rares. On peut croire que le sieur Mirand ou Mirande était attaché à la maison du duc de Longueville ; et alors ce serait de lui qu'il est question dans le numéro 23 de la "Muse de la Cour", 8 septembre 1657. « Un des fameux goinfres de France, / Digne homme à souffleter potence, / Mirande, escroc si renommé, / Au ventre toujours affamé, / Les dents longues en dents de scie, / A plate et grondante vessie... / Sachant que monsieur de Chamboy, / Gouverneur de Caen pour le roy, / Devoit traiter en excellence... / ... Feignit si bien l'envoyé / Au festoyeur du festoyé / Que l'hôte étant d'esprit facile / Le crut à cent pas de la ville... / ... Il (l’hôte) met tout en état / De recevoir un potentat. / Midi sonne ; une heure redouble ; / Point de nouvelle pour un double... » On se met pourtant à table ; et Mirande : « Mâche et brife comme un diable, / Qui dit autant que chancre et plus. / Il boit mieux que ne fit Bacchus. / Il met les morceaux quatre à quatre... / Ainsi repu des biens de Dieu, / Paie son traiteur d'un adieu... » Mais Chamboy qui comprend qu'il a été dupe, place Mirande à califourchon : « Le cul tourné vers la culace / De ses foudroyants fauconneaux... / Le goinfre en étreignant le cuivre / Accoloit la mort pour mieux vivre. / Canon tirant, mon drôle en l'aer / Faisoit miracle à cabrioler. / Canon humain, canon de fonte / Faisoit là sa décharge prompte. / Enfin au dernier qu'on braqua, / Le parasite fit ka, ka. »

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