SVITTE DV IOVRNAL POETIQVE DE LA GVERRE PARISIENNE. Dedié aux Conseruateurs du Roy, des Loix, & de la Patrie. Par M. Q. dit FORT LYS. DOVZIESME SEPMAINE.

Auteur
Questier, Mathurin, dit Fort-Lys
Éditeur
Coulon (veuve d'Antoine)
Date d'édition
1649 [?]
Lieu d'édtion
Paris
Langue
français
Nombre de pages
16
Référence Moreau
M0_1763
Cote locale
C_4_38_12
Note
Partie 12 de 13, pages numérotées de 89 à 104. Sans page de titre. Informations éditoriales au colophon.
Dernière modification
2014-10-11 12:29:44
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Commentaires

Commentaire de : Patrick Rebollar, créé le 2012-05-12 14:59:13.
Notice Moreau : Douze semaines et la conclusion. Naudé, page 194 du "Mascurat", met ce très-pauvre journal au nombre des pièces dont les auteurs s'étaient obligés à faire rouler la presse moyennant une pistole par semaine. Il loue pourtant l'épisode du porteur d'eau, dont l'invention, dit-il, est jolie et l'expression fort naïve. Les initiales M. Q. sont celles de Mathurin Questier. Ce pamphlétaire était imprimeur de son métier, mais si pauvre que, bien que sans ménage et sans enfants, il écrivait pour vivre. Il avait la précaution de n'imprimer ni vendre ses pièces ; et en cela du moins, il a justifié cette opinion de Naudé : « que l'esprit de Questier était bon ; » car tout ce qu'il a publié, est exécrable. J'en excepterais le "Revers du mauvais temps passé" [M0_3545], si ce pamphlet n'était attribué à M. Brousse, curé de Saint-Roch. Ce qui me paraît démontré, c'est que Questier n'a pas pu l'écrire. Outre le "Journal poétique", il a composé les "Visions nocturnes" [M0_4043] et le "Mazarin artizané" [M0_2429], etc. Il semble que les "Visions" l'aient fait prendre pour un astrologue ; car on lit dans la "Catastrophe burlesque sur l'enlèvement du roi" : « Je dirois / Que vous êtes dame Uranie, / Si j'étois, dis-je, du mestier / De Comelet, Petit ou Questier. » Il est dit dans le numéro 11 de la "Muse de la cour", 12 mars 1658, que les gouverneurs de Sédan et de Montmédy avaient entendu dans leurs places des bruits souterrains. « C'est un présage de guerre, Comme a dit Mathurin Questier, / Et diroit tout bon Astrologue / Que l'almanach a mis en vogue. » Un passage du "Mascurat", page 8, permet de croire que Questier a imprimé plusieurs pamphlets, mais qu'il n'a jamais mis son nom sur aucun.

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