RESPONCE CHRESTIENNE ET POLITIQVE Aux Opinions Erronées du Temps. SANCTA BRIGIDA. Quando sedebit puer in sede Lilij, tunc dissipabit omne malum intuitu suo.

Auteur
Anonyme
Éditeur
[s. n.]
Date d'édition
1652
Lieu d'édtion
[s. l.]
Langue
français, latin
Nombre de pages
14
Référence Moreau
M0_3389
Cote locale
B_19_56
Note
Dernière modification
2014-09-22 07:12:34
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Commentaires

Commentaire de : Patrick Rebollar, créé le 2014-09-22 07:12:34.
Notice Moreau : Elle est indiquée dans Mailly, t. II, p. 127, et analysée, p. 67 du t. V. C'est qu'en effet elle ne manque pas d'intérêt ; et j'ajoute qu'elle est rare. Les opinions auxquelles l'auteur répond, sont celles-ci : que les rois ne doivent point avoir une puissance absolue ; que la monarchie française est mêlée d'aristocratie (ici l'auteur s'appuie sur le 1er article du cahier du tiers état aux États généraux de 1614) ; que l'on n'est point obligé d'obéir au roi s'il ne commande justement ; que le roi est sujet aux lois (il faut entendre les lois civiles) ; que les États généraux et le peuple en corps sont au-dessus du roi. Voici le résumé de la doctrine de l'auteur : « Le pouvoir des princes sur leurs sujets est de droit divin, puisqu'il oblige la conscience, qui n'a que Dieu pour législateur supérieur. » Ses opinions d'ailleurs ne sont pas aussi absolues qu'on pourrait le croire.

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