ACTION DE GRACE DE LA FRANCE AV PRINCE DE LA PAIX Monseigneur le Duc de Beau-fort. Par le sieur D. P.

Auteur
Du Pelletier, Pierre
Éditeur
Musnier (veuve d'André)
Date d'édition
1649
Lieu d'édtion
Paris
Langue
français
Nombre de pages
8
Référence Moreau
M0_27
Cote locale
A_2_8
Note
Dernière modification
2012-12-01 07:35:37
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Commentaires

Commentaire de : Patrick Rebollar, créé le 2011-07-13 07:36:17.
Notice Moreau : Les initiales sont celles de du Pelletier, mauvais écrivain dont je n'ai pas rencontré moins de quatorze pièces, tant en vers qu'en prose. Du Pelletier nous apprend dans quelques-uns de ses pamphlets, et notamment dans les "Avis politiques envoyés à un officier de la reine" et dans sa première "Lettre au duc de Beaufort", qu'il était né à Paris, qu'il habitait au faubourg Saint-Germain une solitude où il vivait en anachorète, « sinon qu'il y faisoit des vers ou de la prose » pour les grands hommes du jour. Les "Vers présentés au duc de Beaufort" sont signés DU PELLETIER, parisien. Guéret dit à Hydaspe, dans la "Carte de la cour", p. 37 : « Il me semble que le solitaire Damon vous retient avec ses sonnets, que vous en admirez la pompe et l'économie, et que tous les illustres ensemble s'excitent à vous faire montre de leurs merveilles. » En marge il a écrit : "M. dit Pelletier". Hydaspe, conduit par Guéret, était arrivé dans la ville de "Petits vers", province de "Gentillesses". « Le sieur du Pelletier, qui ne s'est point nommé dans tous ses écrits, dit à son tour l'abbé de Marolles, dans le dénombrement des auteurs qui lui ont fait présent de leurs ouvrages, page 332 du troisième volume de ses "Mémoires", pour un très-grand nombre de sonnets qui sont tous très-obligeants et que feu M. le chancelier Séguier n'a pas jugés indignes de sa reconnaissance ; comme aussi l'honnêteté qui les accompagne partout, ne s'y trouve-t-elle pas destituée d'esprit. Il a fait des lettres qu'il nomme "Nouvelles". » Un auteur qui a eu la singulière idée de mettre en prose (sous le titre de : "La pièce charmante du cabinet découverte") la "Pièce du cabinet" de Carneau, cite du Pelletier parmi les poëtes célèbres de son temps. Tallemant des Réaux nous a conservé une épigramme de Richelet contre l'abbé d'Aubignac et du Pelletier : « Du critique Hédelin le savoir est extrême ; / C'est un rare génie, un merveilleux esprit. / Cent fois confidemment il me l'a dit lui-même ; / Et le grand Pelletier l'a mille fois écrit. » II est parlé, dans le numéro 27 de la "Muse de la cour", 8 septembre 1657, d'une nouvelle académie : "Qui joint, par un heureux destin, / Notre Seine au Tibre latin," et dont l'ambassadeur vénitien, Contarini, "… Est le prince dignement. » « Le généreux du Pelletier, / D'esprit et de corps tout entier, / Dedans ces illustres spectacles / Ne fait pas de petits miracles. » Pierre du Pelletier avait de l'encens pour toutes les renommées. Il ne s'est peut-être pas publié de son temps un seul volume qu'il n'ait chargé de ses vers à la louange de l'auteur. Aussi l'appelait-on le "portier du Parnasse". Son nom est un de ceux qu'on rencontre le plus souvent dans les satires de Boileau. On trouve dans la "Bibliographia gallicana universalis" du P. Louis Jacob, l'indication d'un petit livre in-12 mis en ordre et publié par du Pelletier chez la veuve de G. Loyson, sous le titre de : "Nouveau recueil des plus belles poésies" contenant le Triomphe d'Auguste, la Belle invincible, la Belle mendiante, l'Occasion perdue, le Temple de l'amour, le Temple de la débauche, le Banquet des poëtes, le Portrait de Voiture, etc., par MM. de Scudéry, Colletet, Tristan, de Lestoile, Maucroy, du Soucy (d'Assoucy), Morangle, Loret, Benserade, Sarrazin, Gomberville, Chapelain, des Yveteaux, du Pelletier, Théophile et d'autres. Ce livret est dédié à Colletet. Il est assez remarquable que la "Biographie universelle" ait tout à fait passé cet écrivain sous silence. Richelet lui a consacré quelques lignes dans les "Vies" des meilleurs auteurs français qui précèdent "Les Plus belles lettres françaises sur toutes sortes de sujets" ; mais, à en croire l'abbé d'Artigny, il se trompe quand il dit que du Pelletier est mort en 1660. C'est sept ou huit ans plus tard qu'il fallait dire. M. Berriat Saint-Prix, dans son édition des "Œuvres" de Boileau, fait mourir du Pelletier en 1680. Je ne sais pas où il a pris cette date. J'ai vu et lu de cet écrivain treize pièces, non compris les "Actions de grâces". Ce sont 1° les "Maximes royales présentées au roi" [M0_2428] ; 2° la "Paix en son trône" [M0_2650] ; 3° le "Couronnement de la paix" [M0_810] ; 4° la "Lettre du sieur du Pelletier au duc de Beaufort" [M0_2201] [et la "Seconde Lettre..." [M0_3616]] ; 5° "Les Vers présentés au duc de Beaufort" [M0_4018] ; 6° "l'Hommage des muses françoises aux pieds du roi" [M0_1655] ; 7° "Avis politiques envoyés à un officier de la reine" [M0_259] ; 8° le "Triomphe de Paris" [M0_3880] ; 9° le "Triomphe de la vérité" [M0_3878] ; 10° le "Portrait de M. de Broussel" [M0_2822] ; 11° "Lettre d'un prince anglois envoyée à la reine d'Angleterre" ; 12° les "Vers présentés au roi à son entrée... en sa ville de Paris" [M0_4019].

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