LE TOMBEAV DV SENS COMMVM OV LE RENVERSEMENT DES IDEES DE TOVS les Sages. I. Iustifiant la detention des Princes. II. Prouuant la necessité du retour de Mazarin. III. Iustifiant les maluersations de ce Ministre. IV. Faisant voir que la Reine a contribué plus que tout autre à la perte de ce Ministre. V. Prouuant la necessité du restablissement des subsides. VI. Destruisant le rang pretendu de Ministre d’Estat. VII. Et bastissant la religion sur les deux scandales qui la destruisent.

Auteur
Dubosc-Montandré, Claude [?]
Éditeur
[s. n.]
Date d'édition
1650 [?]
Lieu d'édtion
[s. l.]
Langue
français
Nombre de pages
40
Référence Moreau
M0_3784
Cote locale
B_18_35
Note
Dernière modification
2013-12-29 08:59:43
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Commentaires

Commentaire de : Patrick Rebollar, créé le 2013-12-29 08:59:44.
Notice Moreau : Dubosc Montandré. Même pièce que les "Paradoxes d'État" [M0_2677], etc. « Si le peuple étoit pauvre, verroit-on des mouchoirs de cou de 20 ou 30 écus sur des simples femmes de rôtisseurs ? Verroit-on des laquais, habillés de couleur, portant le carreau à la suite de certaines femmes de simples marchands ? Verroit-on des habits de 3 ou 400 francs sur des lingères et des filles de boucher ? Verroit-on les passements d'or et d'argent honteusement abaissés jusqu'à étoffer les cottes des chandeleuses ? Verroit-on des filles de chambre à la suite de celles qui ont autrefois été servantes ? Verroit-on des portes cochères dans les maisons des marchands ? Verroit-on des chapeliers ou des tailleurs aller par les rues à cheval ou en carrosse ? Verroit-on le tabis, le satin et le velours, indifféremment sur toutes sortes de personnes, ou plus ordinairement sur ceux et celles qui n'en devroient porter que pour border d'autres habits plus grossiers ? Et, n'est-il pas vrai, pour finir cette importune déduction, que les habits seroient les marques infaillibles qui distingueraient les conditions et les états, et qu'on ne seroit pas en peine, étant à la promenade du Luxembourg ou des Tuileries, de distinguer une duchesse d'avec une librairesse, une marquise d'avec une épicière et une comtesse d'avec une rôtisseuse par la civilité plutôt que par la qualité du meneur ? » « Dans l'abondance du siècle d'or de Henry le Grand, il ne falloit qu'une dentelle de 30 sous, un cotillon de simple taffetas, un manteau de couleur rouge qui eût l'apparence d'écarlate, pour montrer que c'étoit une demoiselle ou un gentilhomme. » Les rues habitées par la maltôte étaient les rues de Savoye, Chapon, Béthisy, la Verrerie, Sainte-Croix de la Bretonnerie, etc.

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