LE RAISONNABLE PLAINTIF, SVR LA DERNIERE DECLARATION DV ROY.

Auteur
Anonyme
Éditeur
Bellé (Jacques)
Date d'édition
1652
Lieu d'édtion
Paris
Langue
français, latin
Nombre de pages
14
Référence Moreau
M0_2969
Cote locale
B_14_11
Note
Dans Choix II de Moreau
Dernière modification
2013-10-20 15:25:36
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Commentaires

Commentaire de : Patrick Rebollar, créé le 2013-10-20 15:25:36.
Notice Moreau : « Quand tout le peuple, par un mouvement et par un intérêt commun, se soulève contre l'oppression, ce n'est plus une rébellion et une désobéissance ; c'est un procès dont la contestation se forme par une guerre ; et la décision s'en fait par le sort des armes, selon la volonté de Dieu, qui est le souverain du roi et du peuple. » « De quelque date que soit l'origine d'une monarchie, elle ne peut pas prescrire la liberté de la nation, qui lui a donné l'être et le commencement. » « Il n'y a que Dieu seul qui peut commander absolument ; et les princes du sang ne sont sujets d'aucune puissance souveraine que par devoir d'honneur. » On peut apprécier maintenant le caractère politique de ce pamphlet où, d'ailleurs, le talent ne manque pas. C'est apparemment du "Raisonnable plaintif" que Mme de Motteville a dit, page 278 de ses "Mémoires", coll. Michaud : « Un de ceux-là prononçoit hardiment que, quand les révoltes étoient générales, les peuples avoient un juste droit de faire la guerre contre leur roi ; que leurs griefs devoient être décidés par les armes, et qu'ils pouvoient dans ce temps-là porter la couronne dans d'autres familles ou changer de lois. » On reconnaît très-évidemment dans cette rapide analyse l'esprit du premier passage cité. Mais alors le rédacteur des "Mémoires" a mis sous la date de 1649 ce qui est certainement de 1652. Le "Raisonnable plaintif" a été écrit pendant la guerre des princes. Je n'ai pas rencontré la réponse que fit à ce pamphlet le frère de Mme de Motteville. Peut-être y a-t-il dans ce fragment des "Mémoires" quelque confusion.
Commentaire de : Malte Griesse, créé le 2020-11-29 14:09:20.

Même texte que dans l'Epilogve, ov dernier appareil dv Bon citoyen, Sur les miseres publiques (1649) [M0_1264], publié dans la sainte semaine 1649, autour de la Paix de St. Germain.
Y est ajoutée la fin (p.13-14) : "On peut dire à présent de la Politique ce qu’Hipocrate a dit de la Medecine..."

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