Avec privilège. Sur la page de titre de notre exemplaire, le X de "M.DC.XLVII" n'est plus lisible ; peut-être gratté pour que l'on croie la pièce de 1657 (?) La permission du Général des Carmes Déchaussés date du 8 septembre 1645.
Est également réédité en 1652 (catal. BnF). D'Artois en a commenté une édition de 170 p.
Commentaire de :
PatrickRebollar,
créé le 2021-09-03 01:26:03.
Cette pièce, mise en tête du 1er volume de la sous-collection B de la collection des mazarinades de la bibliothèque de Tokyo, est un exemple, selon H. Carrier, de non-mazarinade. Publiée en 1647, avant la Fronde, donc, pas recensée par C. Moreau et ne traitant pas ou peu de Mazarin sous l'angle des événements politiques (voir p. 277 la reconnaissance des "sages Conseil de l’Eminentissime Cardinal Mazarin" pour l'éducation du jeune Louis XIV), elle ne correspond pas pas aux critères de sélection d'une véritable "mazarinade".
MAIS il y a tout de même eu un contemporain (D. B. ?) pour la mettre en tête d'un ensemble de 20 volumes rassemblant essentiellement des pièces de la Fronde, des portraits gravés des acteurs de la Fronde, etc., et ce dès le XVIIe siècle (voir reliure).
C'est pour tenir compte de ces injonctions contradictoires (au moins apparentes) que nous classons cette pièce dans la catégorie "pré-mazarinade" ou {PREMAZ} dans les métadonnées.
L'auteur de ce traité, Pierre de la Mère de Dieu (Abraham Bertius, 1610-1683), étant un carme déchaux d'une famille ayant abjuré le protestantisme, cela pourrait donner un indice intéressant sur l'identité de D. B. et sur sa motivation à constituer cette collection.
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Cette pièce, mise en tête du 1er volume de la sous-collection B de la collection des mazarinades de la bibliothèque de Tokyo, est un exemple, selon H. Carrier, de non-mazarinade. Publiée en 1647, avant la Fronde, donc, pas recensée par C. Moreau et ne traitant pas ou peu de Mazarin sous l'angle des événements politiques (voir p. 277 la reconnaissance des "sages Conseil de l’Eminentissime Cardinal Mazarin" pour l'éducation du jeune Louis XIV), elle ne correspond pas pas aux critères de sélection d'une véritable "mazarinade".
MAIS il y a tout de même eu un contemporain (D. B. ?) pour la mettre en tête d'un ensemble de 20 volumes rassemblant essentiellement des pièces de la Fronde, des portraits gravés des acteurs de la Fronde, etc., et ce dès le XVIIe siècle (voir reliure).
C'est pour tenir compte de ces injonctions contradictoires (au moins apparentes) que nous classons cette pièce dans la catégorie "pré-mazarinade" ou {PREMAZ} dans les métadonnées.
L'auteur de ce traité, Pierre de la Mère de Dieu (Abraham Bertius, 1610-1683), étant un carme déchaux d'une famille ayant abjuré le protestantisme, cela pourrait donner un indice intéressant sur l'identité de D. B. et sur sa motivation à constituer cette collection.
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