LE COVRRIER BOVRDELOIS. Apportant toutes les Nouuelles de ce qui s’est passé tant dedans la Ville de Bourdeaux que dehors.

Auteur
Anonyme
Éditeur
Lerat (Jean)
Date d'édition
1649
Lieu d'édtion
Paris
Langue
français
Nombre de pages
7
Référence Moreau
M0_811
Cote locale
C_1_44_1
Note
Partie 1. Voir aussi C_1_44_2 (partie 2), C_1_44_3 (partie 3) et B_6_37
Dernière modification
2013-02-09 09:31:03
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Commentaires

Commentaire de : Patrick Rebollar, créé le 2013-02-09 09:31:03.
Notice Moreau : Quelque peine que j'aie prise, il m'a été impossible de débrouiller le chaos dans lequel se perd la bibliographie du "Courrier bourdelois". Voici pourtant ce que j'ai cru découvrir : Le "Courrier bourdelois" a commencé avec la première guerre de Bordeaux, celle de 1649. Il a reparu pendant la seconde et la troisième, sous le même titre. Je n'ai vu que trois numéros de la première série ; mais il en faut davantage. Combien ? On a réimprimé la seconde série, en corps d'ouvrage, sous le titre de : "l'Histoire de ce qui s'est fait et passé en Guyenne pendant la guerre de Bordeaux... Le tout distingué en autant de courses que l'ordinaire en a fait" [M0_1638]. Il y a onze courses. C'est donc onze numéros qu'il faut. L'auteur se plaint de « quelques singes qui se sont efforcés de le contrefaire pendant l'interruption de ses courses. » Faut-il voir ces contrefaçons dans les pièces intitulées : "Arrivées du" Courrier bourdelois ? peut-être. "L’Arrivée du sixième Courrier bourdelois" [M0_398] est, en effet, par exemple, en tout semblable à la "huitième" course de "l'Histoire". Cependant elles ne paraissent pas avoir été publiées "pendant l'interruption des courses". Les "Arrivées" du Courrier bourdelois constituent-elles, au contraire, l'édition originale ? et les contrefaçons sont-elles les pièces intitulées : "Relations", etc. ? Au reste, toutes ont été réimprimées avec plus ou moins de bonne foi, la première série comme la seconde et la troisième. J'ai compté, de celle-ci, dix-sept numéros. Ce n'est pas tout, puisque le dernier contient le récit du combat livré par le Chapeau rouge à l'Ormée. Combien en faut-il ? Trois "Véritables Courriers bourdelois" [M0_3927 à M0_3929]. Est-ce tout ? Il y avait une concurrence qui prenait le titre de : "Courrier de la Guyenne" [M0_822]. Quelquefois la guerre a éclaté entre les deux rivaux. J'ai appris par là que le "Courrier bourdelois" se composait à Paris, par un écrivain des galeries, c'est-à-dire par un écrivain qui ramassait ses nouvelles dans les galeries du Palais. Il ne faut pas s'y fier. Enfin, à côté de ces deux "Courriers" frondeurs, il y avait encore le "Courrier de Bordeaux" [M0_817], qui était royaliste.

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