LE SCEPTRE DE FRANCE EN QVENOVILLE Par les Regences des Reynes, faisant voir par de naifues representations d’Histoires. I. Les desordres du pouuoir absolu des femmes en France, par. II. La mauuaise Education des Roys. III. La pernicieuse conduitte de l’Estat. IV. Les horribles factions qui s’y sont esleuées, & qui ont souuent mis cette Monarchie à deux doigts de sa ruine. V. Et le moyen infaillible de remedier à tous ces desordres, si l’on veut s’en seruir efficacement & dans l’vsage des Loix Fondamentales.

Auteur
Dubosc-Montandré, Claude [?]
Éditeur
[s. n.]
Date d'édition
1652
Lieu d'édtion
[s. l.]
Langue
français, latin, italien
Nombre de pages
122
Référence Moreau
M0_3598
Cote locale
B_4_8
Note
Dernière modification
2013-02-10 15:30:48
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Commentaires

Commentaire de : Patrick Rebollar, créé le 2013-02-10 15:30:48.
Notice Moreau : Dubosc Montandré. Il y a des exemplaires qui présentent les singularités suivantes : le pamphlet s'ouvre par une préface (8 pages) toute dirigée contre la reine ; puis viennent les "Remarques touchant les régences en France" (4 pages non chiffrées) ; au bas de la quatrième, il y a une réclame en petites majuscules "Avant", que l'on a surchargée de ces deux mots : "La Régence". Là commence en effet la "Régence des reines de France, ou les Régentes", paginée de 1 à 96. La page 96 se termine par huit vers latins "ad effigiem regis Ludovici XIV", et au-dessous le mot "Fin". On y a ajouté en réclame "il n'y", deux mots qui commencent la page 97. J'ajoute que la "Régence des reines", etc., qui s'étend de Clotilde à Anne d'Autriche, fait le plus pompeux éloge de cette dernière et de son gouvernement, que l'auteur ou plutôt l'arrangeur du "Sceptre de la France en quenouille" attaque avec la plus grande violence. Que conclure de ces observations ? Évidemment qu'il y a là deux opuscules d'un esprit différent, et qui par conséquent ne sont pas ou ne doivent pas être de la même main. Mailly cite un court passage du "Sceptre de la France en quenouille" dans la note de la page 60 de son Ve volume. Je ne sais pas pourquoi M. Leber a fait à ce pamphlet l'honneur de le classer dans son "Catalogue" parmi les ouvrages de "droit public".

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