Commentaire de :
PatrickRebollar,
créé le 2012-04-20 02:57:23.
Notice Moreau : « Le faquin s'en ira, comme il étoit venu. » C'est la ballade de Marigny que le cardinal de Retz appelle la ballade en "na, ne, ni, no, nu", page 169 de ses "Mémoires", coll. Michaud. Marigny la présenta au prince de Condé, sur les degrés du palais de l'archevêque, le lendemain du jour où ce prince, mécontent de Mazarin pour l'affaire de Pont de l'Arche, lui dit en le quittant, au souper de la reine : "Adieu Mars!" Mailly qui n'a pas manqué d'emprunter cette anecdote au cardinal de Retz, ajoute ingénument : « et le prince la reçut, comme il n'aurait peut être pas reçu un chef-d’œuvre de Corneille ou de Racine. » Sans contredit. On sait que Marigny est aussi l'auteur du "Tarif du prix dont on est convenu, dans une assemblée de notables... pour récompenser ceux qui délivreront la France du Mazarin" [M0_3752], etc. J'ai trouvé encore de lui, la "Relation véritable de ce qui se passa, le 2 de juillet, au faubourg Saint-Antoine" [M0_3232], etc., les "Ballades, servant à l'histoire, revues et augmentées" [M0_570], et quelques triolets, compris dans les pièces intitulées : "Triolets de Saint-Germain" [M0_3855] et les "Triolets du temps, selon la vision d'un petit-fils du grand Nostradamus" [M0_3859].
Commentaire de :
PatrickRebollar,
créé le 2020-08-28 01:28:19.
Pour compléter ces informations sur Marigny, cf. H. Carrier, La Conquête..., p. 97, notamment : "voir l'étude de Marius Gérin, "Jacques Carpentier de Marigny, chansonnier de la Fronde, poète et prosateur Nivernais (1615-1673)", Mémoires de la Société académique du Nivernais, t. XXII, Nevers-Paris, 1920, pp. 1-114 [in Gallica]." (note 57) ; "La chronologie proposée par Marius Gérin (op. cit., p. 10-11) pour les cinq ballades écrites par Marigny pendant la Fronde est fausse. [...] le bon ordre est celui dans lequel Marigny a disposé ses ballades dans la réédition collective qu'il en a donnée en 1652 à l'instigation de Gaston d'Orléans, intitulée Ballades servant à l'histoire, revues et augmentées [M0_570]" (note 60).
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Notice Moreau : « Le faquin s'en ira, comme il étoit venu. » C'est la ballade de Marigny que le cardinal de Retz appelle la ballade en "na, ne, ni, no, nu", page 169 de ses "Mémoires", coll. Michaud. Marigny la présenta au prince de Condé, sur les degrés du palais de l'archevêque, le lendemain du jour où ce prince, mécontent de Mazarin pour l'affaire de Pont de l'Arche, lui dit en le quittant, au souper de la reine : "Adieu Mars!" Mailly qui n'a pas manqué d'emprunter cette anecdote au cardinal de Retz, ajoute ingénument : « et le prince la reçut, comme il n'aurait peut être pas reçu un chef-d’œuvre de Corneille ou de Racine. » Sans contredit. On sait que Marigny est aussi l'auteur du "Tarif du prix dont on est convenu, dans une assemblée de notables... pour récompenser ceux qui délivreront la France du Mazarin" [M0_3752], etc. J'ai trouvé encore de lui, la "Relation véritable de ce qui se passa, le 2 de juillet, au faubourg Saint-Antoine" [M0_3232], etc., les "Ballades, servant à l'histoire, revues et augmentées" [M0_570], et quelques triolets, compris dans les pièces intitulées : "Triolets de Saint-Germain" [M0_3855] et les "Triolets du temps, selon la vision d'un petit-fils du grand Nostradamus" [M0_3859].
Pour compléter ces informations sur Marigny, cf. H. Carrier, La Conquête..., p. 97, notamment : "voir l'étude de Marius Gérin, "Jacques Carpentier de Marigny, chansonnier de la Fronde, poète et prosateur Nivernais (1615-1673)", Mémoires de la Société académique du Nivernais, t. XXII, Nevers-Paris, 1920, pp. 1-114 [in Gallica]." (note 57) ; "La chronologie proposée par Marius Gérin (op. cit., p. 10-11) pour les cinq ballades écrites par Marigny pendant la Fronde est fausse. [...] le bon ordre est celui dans lequel Marigny a disposé ses ballades dans la réédition collective qu'il en a donnée en 1652 à l'instigation de Gaston d'Orléans, intitulée Ballades servant à l'histoire, revues et augmentées [M0_570]" (note 60).
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