Anonyme [1649], LA FRANCE PAISIBLE, OV LA PAIX MIRACVLEVSE. ODE. , françaisRéférence RIM : M0_1434. Cote locale : C_4_19.
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Ie me tais icy que la ioye
Se rend maistresse de mes sens,
Et par des simptosmes puissans,
Le cœur me faut tant il s’y noye,
Sçauez vous d’où vient ma langueur
Ie craignois que ce grand vainqueur
N’eust vne longue maladie ;
Mais poursuiuez ma ioye à m’estouffer le sein,
Apres ce que ie scais, il faut que ie vous die
Que ie veux en mourir puisque BEAVFORT est sain.

 

 


Desia tout le bruit populaire,
Bruit tousiours faux dont ie me ris,
Ne disoit-il pas que Paris
Perdoit son Ange tutelaire,
Des feux ont mesme soupçonné
Que l’on ne l’eust empoisonné,
Par vne noire perfidie ;
Mais poursuiuez ma ioye à m’estouffer le sain.
Apres ce que ie sçais, il faut que ie vous die
Que ie veux en mourir puisque BEAVFORT est sain.

 

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Anonyme [1649], LA FRANCE PAISIBLE, OV LA PAIX MIRACVLEVSE. ODE. , françaisRéférence RIM : M0_1434. Cote locale : C_4_19.