Saint-Julien,? [?] [1649], LE QVATRIESME COVRRIER FRANÇOIS, TRADVIT FIDELLEMENT en Vers Burlesques. , françaisRéférence RIM : M0_2848. Cote locale : C_2_42_04.
La nuit deuant qu’il eut son nom, Les Cheuaux-legers de Corinthe, Gens à l’espreuue de la crainte, Sur le chemin de Lonjumeau Rencontrerent sous vn ormeau Cent deux hommes d’Infanterie Et six cens de Cauallerie, Hommes qui n’estoient pas pour nous, Sur lesquels & boutte à grands coups Donna nostre petite Trouppe Qui pousse, qui bat & qui couppe, Qu’on-pousse, qu’on couppe, qu’on bat, Qui liure & qui reçoit combat, Et fait ioliment sa retraitte, La partie estant trop mal faite, Seuigny commandant pous nous.
Ce iour le temps fut assez doux, Et de Prouence l’on nous mande Qu’estant en procession grande Le peuple d’Aix fort bon Chrestien Pour chommer la S. Sebastien, Il ne fut oncque à telle feste, Car en criant à pleine teste Vn sancte Sebastiane, A peine l’eut-il entonné Que l’on fit entrer à la fille Des gens de guerre dans la Ville Par l’ordre du Comte d’Alets Gouuerneur de la ville d’Aix
Saint-Julien,? [?] [1649], LE QVATRIESME COVRRIER FRANÇOIS, TRADVIT FIDELLEMENT en Vers Burlesques. , françaisRéférence RIM : M0_2848. Cote locale : C_2_42_04. |