J. B. D. L. R. [1649], LE BOVQVET PRESENTÉ AV ROY LE IOVR DE SA FESTE. Par le Sieur I. B. D. L. R. , françaisRéférence RIM : M0_600. Cote locale : C_2_21.
Soleil repand égallement Les beaux Rayons de ta Iustice, Et ne sois au pauure inclement Pour estre à Cresus trop propice : Resemble au Soleil qui desserre Tous les esclats qu’il a receus Sans voir plus long-temps le dessus Qu’il voit le dessous de la terre.
Mon Roy prend garde à ce discours Pour estre le plus salutaire Les deux Poles sont veus tousiours Du peuple de la droicte Sphere : Et ta doctrine manifeste Te fera voir, ô mon grand Roy Ton Royaume tousiours à toy Et l’assurance du Celeste.
Tiens souuent ces propos à Dieu Ie dois mon Sceptre à ta grace, Ie suis bien grand en ce bas lieu Mais sort petit deuant ta face : En balançant ma conscience Ie dois bien m’abatre à tes yeux Si l’Astre le plus net des Cieux S’abaisse dedans ta balance.
Fonde en toy la belle Vertu Qui n’oste point ce que Dieu donne Et sçache que l’homme abbatu
J. B. D. L. R. [1649], LE BOVQVET PRESENTÉ AV ROY LE IOVR DE SA FESTE. Par le Sieur I. B. D. L. R. , françaisRéférence RIM : M0_600. Cote locale : C_2_21. |