Anonyme [1650 [?]], LA RESPONSE DE SON ALTESSE ROYALLE, Escrit à l’Archiduc Leopold, pour la Paix Generalle d’entre la France, & l’Espagne. , françaisRéférence RIM : Mx. Cote locale : B_8_20.
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Lettre de l’Archiduc Leopold escrite à son Altesse Royale,
& apportée par le Baron de Verderonne.

SERENISSIMO Sr,

EN loque contiene la carta de V. A. y en lo que desu
parte me ha referido el Baron de Verderonne, veo
cumplido quanto havia esperado de la buena intencion de
A. V. a disponer vna amistad muy firme entre las dos Coronas,
y vn reposso durable en sus subditos, y como el dar fin
à esta grande y desseada obra, parece que dios tiene destinado
a la summa prudencia de V. A. desseé en mi primera
carta contribuyr à ella tratandò la con V. A. en perssona,
yen esta hago lo mismo, embiando à Don Gabriel de
Toledo à significarle el alborozo con que espero tener esta
dicha con qui en escribo à V. A. lo demas que se sirve de
permitirme en la suya, y quedo con impaçiençia esperando
su aprovaçion y mucchas occasiones del serviçio de V. A.
en que monstrarel affecto con que las desseo, y la puntualidad
conque las executo Dios ge la sr perssona de V. A.
muchos annos. Del campo en Bazoches à 8. Septembre de
1650. De V. A.
Al Serenissimo Sr Duque de Orleans miprimo. Su maior
seruidor e primo. LEOPOLDO GVILL.

C’est à dire :

SERENISSIME SEIGNEVR,
En ce contient la Lettre de Vostre Altesse, &

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ce que le Baron de Verderonne m’a rapporté de
sa part, ie voy l’effect de l’esperance que i’ay euë
en la bonne intention de V. A. pour establir vne
ferme amitié en les deux Couronnes & vn perpetuel
repos entre leurs suiets : & comme pour
mettre à fin vn ouvrage si grand & si desiré : il
semble que Dieu a destiné l’extreme prudence
de V. A. ie desiray par ma premiere Lettre d’y
contribuer ce qui seroit en moy, & la traiter personnellement
avec V. A. ie dis le mesme par cette-ci,
envoyant à V. A. Dom Gabriel de Toledo,
pour luy declarer la ioye que l’espoir de ce bonheur
me donne, escrivant par luy le surplus de ce
qu’il plaist à V. A. me permettre par sa Lettre : i’espere
& attens avec impatiance son approbation
& plusieurs occasions du service de V. A. pour
montrer dans la ponctuelle execution, l’affection,
& les desirs que i’ay : Dieu veülle conserver
longues années la Sérénissime personne de
V. A. Du camp de Bazoches, le 8. Septẽbre 1650.
De V. A. Son plus grand serviteur &
La suscription : Cousin, Leopoldo Guill.
Au Serenissime Seigneur le Duc d’Orleans mon
Cousin.

 

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Anonyme [1650 [?]], LA RESPONSE DE SON ALTESSE ROYALLE, Escrit à l’Archiduc Leopold, pour la Paix Generalle d’entre la France, & l’Espagne. , françaisRéférence RIM : Mx. Cote locale : B_8_20.