Anonyme [1651 [?]], REPONSE AV LIBELLE INTITVLE LE FRANC-BOVRGEOIS. , français, latinRéférence RIM : M0_3378. Cote locale : B_17_3.
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REPONCE
AV LIBELLE
INTITVLÉ
LE FRANC-BOVRGEOIS.

CE n’est pas d’aujourd’huy que les lâches
ont insolemment attaqué la vertu par
leurs calomnies, les médisances, & les
impostures sont les Armes dont ils se sont
seruis en toutes rencontres pour executer
les pernicieux desseins qu’ils auoient
faits contre elle. Mais comme les Montagnes
que la nature a éleuées au dessus de la moyenne
Region de l’air voient gronder à leurs pieds les foudres &
les tempestes sans en estre iamais offencées ; Ainsi ceux
qui par leur belles actions se sont éleués au dessus du commun
des hommes, entendent auec mépris les bruits insolents
de la lâcheté & de l’enuie, & les rayons éclattans
de la gloire qui les enuironne dissipent les plus noires
vapeurs de la médisance auec autant de facilité, que
le Soleil chasse deuant soy les plus foibles nuages qui s’opposent
à l’eclat de sa lumiere.

Pour donner du lustre à la vertu de Monsieur le Prince,
il n’est pas necessaire d’emprunter de l’Eloquence les

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plus viues couleurs qu’elle employe pour tracer les pourtraits
de ces grands Heros qu’elle veut laisser pour modele
à la posterité, il suffit pour faire connoistre iusques
ou son merite & sa valeur sont allés, de conter ses victoires
& ses conquestes, & de sçauoir que les Ennemis de
cét estat (dont il a triomphé autant defois qu’il les a combatus)
n’ont peu treuuer dans leurs pertes d’autre consolation
que dans la reputation de leur vainqueur.

 

Aussi l’enuie n’at elle fait iusqu’icy que des efforts inutiles
contre vne vertu si éminente & les calomnies auec
lesquelles on s’est efforcé de ternir l’éclat de sa reputation
n’ayant peu s’éleuer assez haut pour luy donner des
atteintes, sont retombées auec confusion sur le visage de
ses ennemis qui les auoient inuentées.

Mais encore que iusqu’icy leur malice se soit chastiée
en mal faisant & que la confiance que Monsieur le Prince
peut iustement auoir en ses actions soit vn fort rempart
contre l’insolence de ses enuieux, il me semble toutefois
que ceux qui sont zelés pour la gloire de l’estat ne peuuent
dans les conjonctures du temps present se dispenser
de témoigner les respects qui sont deus à celuy qui a si
souuent & si genereusement combatu pour la splendeur
de la Couronne, & que tout bon François doit s’opposer
aux artifices dont on se sert pour diuertir l’amitié que les
peuples ont pour le premier Prince du sang Royal, &
pour fomenter des diuisions qui sont capables de porter
la Monarchie sur le penchant de sa ruïne. C’est ce qui
m’oblige d’arracher aujourd’huy de dessus le visage
d’vn émissaire du Cardinal Mazarin le masque de
franc Bourgeois, auec lequel il s’est voulu deguiser pour
se glisser dans la foule de bons Citoiens afin de seduire
leur credulité, & vanger aux dépens de M. le Prince la iuste
expulsion du ministre qui par sa mauuaise conduitte
s’est rendu le digne objet de l’auersion de tous les gens de
bien & de l’indignation generale de tout le Royaume.

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Ce galant homme reproche à M. le Prince l’vsage
des placars dont il se sert, dit-il, pour surprẽdre
la facilité des peuples sous des pretentes specieux
afin de les separer des interests du Roy.

Il n’y a personne dans Paris qui ne sçache que
M. le Prince s’estant retiré en sa maison de sainct
Maur pour se mettre à couuert des violences du
ses ennemis, son Altesse informa Messieurs de
Parlement des iustes defiances qu’elle auoit euës
par des lettres qu’elle escriuit à la Compagnie ;
& que M. le Prince de Conty l’ayant instruite de
tout ce qui s’estoit passé la nuict de leur depart :
son A. Royale demeura d’accord, que le commerce
que l’on entretient auec le Cardinal pouuoit
donner de iustes soupçons à M. le Prince. Les deliberations
qui se firent, les Chambres assemblées,
les arrestés, & l’esloignement des personnes que
M. le Prince auoit demandé pour sa seureté, ayant
esté treuué iuste & raisonnable ont fait assez connoistre
qu’il n’auoit point cherché de pretexte
specieux, que si quelques zelés indiscrets ont voulu
faire sçauoir aux peuples les intentions de M. le
Prince par de mauuais escrits, Le desaueu qu’en
fit M. le Prince de Conty dans le Parlement iustifie
assez que l’vsage des placars n’est point vne inuention
de l’Hostel de Condé.

Il veut en suite persuader aux peuples que M.
le Prince ne peut iamais estre dans leurs interests,

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parce qu’il est Prince du sang, que les tumultes
ne luy peuuent apporter d’in commodité, mais au
contraire, qu’il s’en veut seruir pour son ambition
& pour ses auantages.

 

Ce passioné seruiteur du Cardinal Mazarin, en
aduanceant cette proposition à bien fait voir qu’il
ignoroit quels sont les interests des Princes du
sang Royal. Il est certain que la grandeur & la
pompe qui les enuirõnent ne sont que des rayons
de celles de nos Roys, que cét auguste Caractere
par lequel la naissance les distingue des autres
hommes n’est qu’vne image de celuy que l’on
voit briller sur le front de nos Monarques, & que
le sang illustre qui les anime n’est qu’vn ruisseau
qui tire sa source du Trosne ou les siecles passé
ont veu regner leurs Ancestres, & ou la posterité
suiuant l’ordre d’vne substitution necessaire peut
voir remonter leurs descendans : Mais il est tres-certain
que l’amour des peuples estant le plus solide
fondemẽt de la grandeur des Roys cette belle
relation de la legitime authorité des vns, & de
la libre obeïssance des autres compose l’harmonie
qui fait la felicité des Estats, & les Roys appartenant
auec autant de iustice à leurs suiets, que leurs
suiets sont legitimement soumis à leur puissance ;
On ne peut douter que les interests des peuples
& des Roys ne soient tellement confondus les vns
dans les autres qu’il est impossible de les diuiser

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par des tumultes sans vn notable preiudice de ce
bien-heureux concert de l’obeyssance & de la souueraineté ;
& puisque l’authorité Royale ne peut
iamais souffrir de desauantage que le contrecoup
ne frappe le Princes du sang, ne doit-on pas tirer
vne consequence infallible que leur qualité ne les
engage pas moins dans les interests des peuples
que les souuerains dans la grandeur, desquels ils
sont necessairement interessez.

 

Mais quoy (poursuit cét autheur) M. le Prince
n’estoit point dans les interests de Paris lors qu’il
l’assiegeoit, & le peuple ne peut auoir maintenant
de l’amour pour luy sans tesmoigner beaucoup de
legeretè, puis qu’il fit des feux de ioye lors qu’il
fut emprisonné.

Toutes les fois que les ennemis de M. le Prince
luy imputeront le siege de Paris pour exciter
les peuples contre luy, il attend de la bonté & de
la iustice de la Reyne, qu’elle ne souffrira point
que les seruiteurs du Cardinal Mazarin reprochent
comme vn crime à son A. l’obeyssance aueugle
qu’elle eut en cette rencontre pour sa Maiesté,
& l’affection que les bons Bourgeois de
Paris ont pour Monsieur le Prince n’est point vne
marque d’inconstance, puisque lors qu’il fut iniustement
arresté il n’y eust que des gens de sac &
de corde bien cheremẽt payez pour boire & pour
crier dans les ruës qui en tesmoignerent de la ioye

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pour le prix de l’argent qu’ils auoient receu, & que
le iour qu’il rentra dans Paris il n’y eust point d’hõme
de qualité qui ne fit faire des feux dans sa ruë,
il n’y eust point de bon bourgeois, qui pour faire
paroistre l’excez de son amour n’eust allumé de
bon cœur le fagot pour brûler l’autheur d’vne detention
si iniuste le fondateur & toute la secte du
mazarinisme.

 

Cependant M. le Prince a voulu meriter les bonnes
graces des peuples, à ce que dit l’escriuain du
Cardinal, par des pratiques basses & indignes d’vn
Prince, en faisant des caresses & des liberalitez à
quelques particuliers de defferens matiers.

Peuple de Paris, aprend à discerner les bonnes
& les mauuaises qualitez des hommes, Quand M.
le Prince gagne des batailles, quand il prend des
Villes, quand il expose sa vie pour la gloire de l’Estat,
Il est criminel si reuestu de tant d’esclat, il
correspond à l’affection que les peuples luy tesmoignent,
s’il est humain, s’il est liberal, s’il joint
à ses vertus militaires les autres vertus morales, il
est coupable, peut s’en faut, que le Secretaire du
Mazarin ne luy ait interdit les vertus Chrestiennes,
& qu’il ne l’ait appellé ambitieux d’auoir imité
l’exemple de leurs Maiestés, qui n’ont pas de daigné
quelquefois de descendre du Trosne pour caresser
des quarteniers, des chefs de metiers, & pour
leur faire connoistre la sincerité de leurs bonnes
intentions.

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Ce franc-Bourgeois deguisé, dit que les presextes
des mécontens qui veulent broüiller
tont le soulagement du Peuple, & les plaintes
contre les Ministres que les peuples au lieu
d’entrer dans ces sentimens de reformation,
deuoient auoir consideré que le gouuernement
le plus doux que Paris ait eprouué depuis
beaucoup de siecles est la Regence de la Reyne
qui nonobstant les troubles a accordé tant
de decharges.

Qui est celuy d’entre nous qui n’a point
donné de benedictions à l’heureuse Regence
de la Reine, qui est celuy qui n’a point fait de
vœux pour la conseruation d’vne si vertueuse
Princesse, mais qui est celuy de tous les Sibiets
du Roy qui a plus trauaillé que Monsieur
le Prince pour rendre glorieuse la Regence de
sa Maiesté : n’est-ce pas luy qui au prix de son
Sang en ietta les Illustres fondemens sur des
monts d’ennemis entassés dans les pleines de
Rocroy, n’est ce pas luy qui pour la rendre
formidable a donné tant de fois par ses ordres
l’espouuante aux Aigles & aux Lyons d’Autriche ;
& n’est-ce pas luy enfin qui iusques au
iour fatal de son emprisonement a fait paslir de
frayeur & de crainte l’orgueil Espagnol & mis
en desordre la prudence des nations ennemies
de la nostre ? s’estonnera ton que l’on fait des
plaintes contre les Ministres qui par leurs mauuais
& pernicieux Conseils ont corrompu le
fruit de tant de seruices, & abusans de la bonté

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de la Reine auoient au nom d’vne si pieuse
Princesse accablé dans sa Regence les Subiets
du Roy sous vn nombre épouuentable
des maltotes & d’impossitions cent Edicts
differens comme il est facile de le verifier par
l’Extraict des Registres du Parlement & des
autres Compagnies Souueraines ou ils ont esté
portés soit pour creation de semestres & d’offices
soit pour augmentation de droits sur les
Gabelles sur & les entrée estoit ce des moyens
iustes & raisonnables pour secourir le Roy
dãs ses necessitez n’estoit-ce pas inuentions
maudites de ces Ministres qui se duisant la pieté
& la iustice d’vne Regente si pleine d’humanité
vouloient pour satisfaire a leur auarice rauir
auec violence le bien des Peuples. Aussi le parlement
qui est le veritable interprete de la volonté
de nos Rois & qui sçait tousiours fort
prudemment discerner leurs iustes inrentions
d’auec celles de leurs Ministres a fait reuocque
vne partie de ces Edits par cette authentique
Declaration dont la manutention est necessaire
pour la conseruation de l’Estat.

 

Ce sont des Medecins Empiriques qui ont
demandé la reformation du Conseil poursuit
l’Emissaire du Cardinal, il se faut armer contre-eux
comme contre des pestes publiques &
demander leur éloignemant. L’insolence auec
laquelle il perd le respect & les termes
d’ont il vse en cét endroit meritent le rasoir &
la Correction publique : mais non il faut auoir

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de la complaisance pour luy, M. le Prince a tort
de s’opposer au retour du Cardinal son maistre,
il faut qu’il s’éloigne pour luy faire place, il
faut luy rendre toute sorte de mauuais offices
dans le Palais Royal s’il ny consent, & la presence
du premier Prince du Sang n’est point si necessaire
dans les conseils du Roy, que celle du
dernier de tous les Ministres du dernier de tous
les hommes.

 

Et puis M. le Prince n’est pas si passionné
pour le bien public, dit ce faux-franc Bourgeois
qu’il veille long-temps demeurer icy si
l’on n’adhere à ses emportemẽs, il a des ja éloigné
sa famile, il a jetté les fondemens d’vne
guerre ciuile, il se va retirer vers des Peuples qui
l’appelent, & les plus éclairés le considerent
des-ja comme vn homme qui va deuenir ennemy
du Roy.

C’est vne chose estrange que l’aueuglement
des hommes qui se laissent emporter aux mouuements
de leurs passions. Celuy-cy demande
tantost auec chaleur l’éloignement de M. le
Prince qu’il considere comme vn inuincible
obstacle au retour du Cardinal Mazarin son
Maistre, & tantost il en parle comme de la chose
la plus fatale au repos de l’Estat, s’il reuient à
Paris, c’est dit-il pour y brauer auec sa liurée tout
le Palais Royal, & s’il en sort c’est pour porter
le feu de la sedition dans la Prouince. Pour destruire
tous les iniustes soupçons que les esprits
malicieux forment au desauantage de la

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conduitte de M. le Prince, il suffit que lon sçache
qu’il a dit les Chambres Assemblée dans le Parlement
que ces actions confonderoient la malice
de ses ennemis, & iustisieroient l’innocence
de ces intentions ; & si l’on veut en cette rencontre
rappeler le souuenir des soins que M. le
Prince a pris pour appaiser les troubles que le
C. Mazarin fomentoit en piusieurs Prouinces
du Royaume pour vanger ses passions particulieres
quand sa qualité de Prince du Sang ne
l’attacheroit point auec des chaisnes si fortes
aux interests du seruice du Roy apres la chaleur
qu’il témoignée contre tous les esprits amateurs
du touble & de la nouueauté. On ne
croira iamais qu’il soit capable de conceuoir
des pensées contraires à l’Authorité Royale, &
au repos de l’Estat.

 

Monsieur le Prince, à ce que dit ce calomniateur,
a perdu le respect qu’il deuoit au Roy
en demeurant dans Paris sans le voir, & en se
promenant dans les lieux publics où il estoit asseuré
de le treuuer.

Les Princes du sang hors de la Cour sont
comme des Astres hors de leurs Sferes ; tout
autre air leur est estranger, ils sont dans vn
estat violent, quand il ne leur est pas permis
d’aller rendre au Roy les respects qui luy doiuent ;
on sçait assez l’impariẽce que M. le Prince
eut d’aler au Pallais Royal aussi-tost qu’il apprit
que leurs Maiestez auoient agreable qu’il y vint

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en seureté, & c’est vne chose ridicule d’imputer à vne brauade
vne promenade qui ne se fit que par vn pur hazard ;
Monsieur le Prince ne creut pas en cette occasion deuoir
s’enfuir & comme vn Criminel éuiter la presence du Roy,
au contraire il creut que la bien seance & son deuoir l’obligeoient
de demeurer de peur que ses ennemis ne donnassent
à sa retraitte vne interpretation aussi desauantageuse
qu’à toutes les autres actions de sa vie.

 

Le Secretaire du Mazarin acheue son Libelle en disant
que le Roy sera bien tost Majeur & qu’il ne faut plus que
les peuples prennent part aux choses qui se passeront que
pour aider à sa Majesté à faire Iustice & a chastier ceux qui
luy desobeïssent.

Si les mouuements de la passion de cét autheur étoient
suiuis l’heureuse iournée de la Majorité du Roy, seroit vne
iournée d’horreur & dépouuante, son Thrône seroit continuellement
enuironné d’éclairs & de foudres, & la clemence
seroit perpetuellement bannie de sa Cour, l’ostracisme
y seroit plus seuere pour la vertu qu’il ne le fut iamais
dans Athenes & parce qu’il appelle desobeïssances toutes
les genereuses oppositions que l’on a faites aux iniustes
violences du Cardinal Mazarin, tous ceux qui pleins d’affection
pour le bien public ont trauaillé a la perte d’vn
ministre si indigne seroient proscrits & chastiés comme
des Criminels des Rebelles & des Scelerats. Mais les
bonnes inclinations du Roy sont trop connuës à la France,
& Dieu qui tient dans ses mains le cœur des Roys & qui
leur donne les lumieres necessaires pour Gouuerner les
Peuples qu’ils a soumis a leur conduitte luy donnera de
plus iustes inspirations & plus auantageuses à la fidelité
de ses sujets contre lesquels on luy a voulu donner tant de
fois de mauuaises impressions, & bien loing d’apprehender
les maudites predictions de l’Emissance du Mazarin,
nous deuons dire ce que le Prophete disoit quand il parloit

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de la confusion dans la quelle la verité eternelle deuoit
ietter le mensonge & l’idolatrie. Voicy le temps (s’ecrioit-il)
que le Seigneur viendra sur vn nuage éclaire il entrera
dans l’Egypte & toutes les fausses Idoles que l’on y adore
seront renuersées a son aspect. Voicy le temps que le Roy
doit entrer en sa Majorité, il connoistra les veritables sentiments
de ses fidelles sujects, & chassera loing de luy ces
lâches flateurs qui luy ont iusqu’icy dissimulé les causes
des desordres de son Etat, il sçaura que le Cardinal Mazarin
a sacrifié a ses propres interests la fortune de tout le
Royaume, qu’il a voulu iniustement opprimer les compagnies
souueraines qui s’opposoient à la Tyrannie qu’il
vouloit établir, que par l’iniuste emprisonnement des
Prince du sang il a arresté le cours de nos prosperités, &
bien loing de croire que le merite de Monsieur le Prince
soit vn crime, & d’auoir suspecte vne valeur qui a tousiours
esté employée pour son seruice, il voudra en estre
le tesmoing & apprendre sous vn si grand Capitaine, à
forcer des places, à gagner des Batailles & en se faisant
vn beau chemin au trauers des escadons Ennemis à se faire
suiure par tout de la Victoire : Enfin apres auoir acheué
d’abbatre & de renuerser ce qu’il reste d’Idoles & d’idolatres
du Mazarin secondé de tous les vœux de tous ses fidelles
sujects & de la valeur de Monsieur le Prince il ira
reparer les defauts de ce mal-heureux ministre Etranger,
& par de glorieuses conquestes il forcera les Ennemis de
consentir à la Paix. Ecce veniet Dominus super nubem leuem
ingrediétur Ægyptum, & commeuebuntur omnia simulacra
Ægypti a facie eius.

 

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